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Critiques de Arne Dahl (45)
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Misterioso

Voilà, je viens juste de refermer ce polar, trouvé encore une fois sur l'étal d'un bouquiniste.

Un auteur dont je n'avais jamais entendu parler: Arne Dahl (pseudonyme de Jan Arnald) préfacier du sixième volume de la célèbre série des dix polars écrits par de Maj Sjöwall et Per Wahlöö.

Un roman (traduit par Remi Cassaigne) publié en Suéde en 1999, précision qui explique le contexte de l'intrigue, où le lecteur ressent encore le traumatisme causé par la mort de Olof Palme abattu par balle le 28 février 1986 à Stockholm alors qu’il rentrait chez lui, crime toujours non élucidé ...

Bref, comme j'aime bien les surprises, j'ai été été vraiment bluffée par cette affaire !

Alors que j'étais en train de me familiariser avec l'équipe du Commissariat de Huddinge, située dans la banlieue sud de Stochkholm, avec son commissaire Erik Bruun, et ses inspecteurs voilà que l'un d'entre eux change d'équipe et de service : l'inspecteur Paul Hjelm!

Le travail de mémorisation des noms est à refaire, mais patience, patience cet effort a été vite récompensé.

Revenons sur le personnage central, Paul Hjelm. formé à la vieille école, nerveusement épuisé, traversant la crise de la quarantaine...

Son intervention dans une prise d'otage au Bureau de l'immigration, le pousse sur le banc de touche et il frôle le renvoi: une mise à pied pour cette action en solo non respectueuse des codes.

Mais voilà parallèlement à ce fait divers, Stockholm, tremble pour une autre raison, en moins d'une semaine trois hommes d'affaires, évoluant dans la finance sont abattus froidement chez eux  selon le même modus operandi: les victimes gisent à terre dans leur salon avec deux trous dans le crâne.. mais les balles sont introuvables !

Une cellule de crise au sein du Service de l'Inspection de la Police est mise en place et donne le jour à une nouvelle unité "le groupe A"pour traquer le psychopathe qui menace la vie financière du pays.

Contre toute attente, Jan-Olov Hultin, commissaire de l'Inspection des services invite Paul Hjelm à rejoindre ce dispositif.

Surpris (nous sommes un 1er avril) car il a eu une mise à pied, Paul Hjelm accepte.

Après de rapides adieux  à son chef, Erik Bruun et à la Chambre bruune (allusion à la Chambre rouge de Strindberg) leur salle de réunion, il part s'installer dans son nouveau QG où il retrouve les cinq autres membres qui composent le Groupe A.

Une équipe très hétéroclite dont le profil des membres laisse à penser que chacun à des choses à cacher.

Vigo Norlander, le plus âgé mais aussi le plus expérimenté de la police de Stockholm, Kerstin Holm, la seule femme, arrivée de Goteborg, Jorge Chavez, le « basané » fils d'un immigré chilien, Arto Soderstedt, le finlandais de service et enfin Gunnar Nyberg, l'armoire à glace.

Avec cet effectif réduit et donc plus souple et malléable, Hultin constitue des binômes plus ou moins improbables afin d'explorer les différentes pistes à partir des points communs des trois victimes relevés dans leur vie professionnelle et leurs pratiques de loisirs ( piste de la confrérie de l'ordre de Mimer et celle de sa dissidente, l'ordre de Skidblad; la Société Royale Suédoise de Voile, piste pédophile ; celle du Club de golf de Stockholm; la piste mafieuse russo-estionienne, celle du trafic de clandestins...)

Cet affaire nommée par la presse "l'affaire du tueur d'élites" nous permet de suivre point par point les avancées du Groupe A, ses doutes et ses interrogations. Un pas en avant. Deux pas en arrière. Une enquête pleine de rebondissements.

Heureusement, le lecteur à un temps d'avance sur les investigations de cette unité car il participe dès le début au modus operandi du tueur et nous avons la primeur de savoir qu'à chaque exécution il se délecte de Misterioso un morceau du Thelonious Monk Quartet.

Cet indice pourtant ne nous facilite pas la tâche et le suspense est au rendez-vous.

Un très grand plaisir à suivre cette affaire sur fonds de crise financière et bancaire (déréglementation du crédit) des années 90.

Le fossé créée entre les classes sociales, surtout entre les nantis et les petits ménages endettés, est rendu encore plus criant par l'intrigue et l'auteur nous présente une Suède en prise à des difficultés politiques intérieures et internationales et nous offre un panorama complet des travers de la société.

Une écriture efficace teinté d'humour.

Un très bon moment de lecture à écouter sur Misterioso  de Thelonious Monk (chose que je n'ai pu faire) comme nous le suggérerait un de nos amis babeliotes spécialiste du roman noir.

Un auteur à découvrir.



A noter la présence omniprésente du jazz, qui donne son rythme à cette affaire, et des allusions à la mythologie nordique.



De mon côté je vais essayer de me procurer le second volet de cette série de Arne Dahl, Qui sème le sang, mettant en scène les activités de ce groupe A, « Unité de la police criminelle nationale spécialisée dans les faits de criminalité violente avec aspects internationaux » ...
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Grensgebieden

+++++++ PÉRIPHÉRIES +++++++



À Stockholm, la petite Ellen Savinger, 15 ans, disparaît devant son école.

L'inspecteur Sam Berger commence, avec son équipe de la police de la capitale suédoise, une enquête qui ne semble mener nulle part, jusqu'à ce qu'il découvre que 2 autres jeunes filles ont mystérieusement disparu ces dernières années : Julia Almström à Västeras et Jonna Eriksson à Kristinehamn. Toutes les 2 également âgées de15 ans.



Sam pense qu'un tueur en série est à l'oeuvre, mais son équipe a des doutes et son chef, le peu brillant Allan Gudmundsson, fait pratiquement une crise d'apoplexie lorsqu'il s'imagine la réaction des journalistes et interdit Sam de poursuivre une enquête sur une telle pente glissante. En fait, il n'y a que sa collègue l'inspectrice Desiré Rosenkvist, "Deer" pour les amis (ou biche en Français, grâce à ses beaux yeux), à lui faire confiance.



Le duo continue ses investigations et découvre 2 autres cas encore plus inquiétants de disparition, à cause de leur origine arabe : Aisha Pachachi de parents irakiens et Nefel Berwari, de parents kurdes syriens. Et toujours le même âge de 15 ans.



Sam et Deer font une autre constatation effrayante : chaque fois après une disparition se trouve sur la scène du crime, dans la foule, la même femme énigmatique, une bicyclette à la main. Les 2 inspecteurs craignent d'avoir affaire à une "tueuse en série". Une éventualité qui non seulement risque de rendre leur chef totalement fou furieux, mais qui pour nous autres, lecteurs, comporte un élément déroutant, puisque les meurtres en série sont plutôt une spécialité masculine. Cette hypothèse permet évidemment à l'auteur, Arne Dahl, de faire un nombre de spéculations des plus fascinantes.



Patiemment nos héros trouvent des traces qui mènent à cette dame, qui loin d'être une tueuse en série s'avère être une inspectrice hautement qualifiée et appréciée de la Säpo ("Säkerhetspolisen") ou la sécurité d'État de la Suède, qui s'appelle Molly Blom. Sam et Molly ont le même âge, début de la quarantaine et sont originaires du même endroit près de Stockholm où ils ont fréquenté, à un certain moment de leur enfance, la même école, sans avoir été des amis pour autant.



Sam est intimement persuadé que la petite Ellen est toujours vivante et souffre le martyre. Sans grand enthousiasme, Molly et Sam, décident de joindre leurs efforts, parce qu'il y a urgence et aussi parce qu'ils se souviennent d'un drôle de zèbre qu'ils ont connu à la petite école. William Larsson avait comme enfant des anomalies au visage qui le rendaient épouvantablement laid et répugnant et en faisait l'objet de harcèlement systématique de la part des autres élèves.



Tandis que les officiers de police se lancent à la poursuite de ce laideron, qui avait d'ailleurs un grain préoccupant, j'arrête mon résumé.



Arne Dahl est probablement un des auteurs de thrillers scandinaves parmi les plus efficaces : il connaît les rouages des enquêtes policières et il dispose d'un style d'écriture précise et incisive.

C'est en 2016 qu'Arne Dahl a lancé sa nouvelle série autour de Sam Berger et Molly Blom. "Périphéries", en Suédois "Utmarker" et en Anglais "Badlands", était le tout premier de la série. En 2017, est sorti le second "Inland" (intérieur ou arrière-pays) et en 2018 son troisième "Mittvatten", mot que je n'arrive pas à traduire.



De ses 15 policiers avant cette nouvelle série, j'ai lu la moitié. C'est son polar de 1999 "Misterioso" que j'ai tout de même préféré, bien que l'auteur ne m'ait jamais déçu. Quoique pour être tout à fait honnête, je trouvais que faire apparaître une tueuse en série était original et aurait certainement permis une approche psychologique particulièrement intéressante.



Seuil et Actes Sud ont assuré la version française de plusieurs de ses thrillers, il y a donc de bonnes chances qu'un des 2 éditeurs continue avec la nouvelle série de policiers d'Arne Dahl.



Arne Dahl est né à Sollentuna dans le comté de Stockholm, en janvier 1963, comme Jan Arnald et a publié 4 romans littéraires sous son nom de baptême. Qu'il ait choisi Dahl comme pseudo est aussi curieux, puisque j'ai relevé 16 autres auteur(e)s avec ce nom de famille, à savoir et dans le désordre : Roald, Ken, Victoria, Kjell Ola, Alex, Niels, Ellen, Sophie, André, Birgit, Vladimir, Erik, Robert, Julia, Edward et Svend. À moins que j'en aie oublié encore 1 ou 2 Dahl !

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Opcop, tome 3 : Jeu du loup

J’ai hésité à commencer l’année avec un polar noir, mais finalement c’était un bon choix parce qu’en plus du suspens policier, on y trouve un message d’espoir : que la politique ne soit pas qu’un jeu de compromission au profit des entreprises, mais un moyen d’agir pour un monde meilleur.



L’intrigue est vaste et comporte plusieurs sujets d’actualité : crime organisé, trafic d’êtres humains, exploitation des mendiants, terrorisme, virage énergétique.



C’est un polar résolument européen, avec une équipe de policiers provenant de plusieurs pays. C’est un aspect intéressant, mais aussi une difficulté. Les membres de la cellule OPCOP sont nombreux, pas facile de s’y retrouver. On gagnerait sûrement à avoir lu les opus précédents qui auraient donné une certaine familiarité avec les différents personnages.



Peut-être pas un coup de cœur, mais un polar bien intéressant par son point de vue original.

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Jusqu'au sommet de la montagne

D'emblée je vous dis que je ne connaissais pas Arne Dahl ( de son vrai nom Jan Arnald) journaliste, critique et romancier suédois. Encore un du nord. C'est donc, le premier livre que je lis de cet auteur. Ne me demandez pas de vous résumer l'histoire. J'en serais bien incapable. Je vous laisse la quatrième de couverture et ce que vous en trouverez chez l'éditeur. J'en serais bien incapable car tout ça nous semble un inextricable écheveau. Tout commence avec un délire sportif (je ne comprendrai jamais les partisans fanatiques d'une équipe de sport mais bon...) Dans un bar, le partisan d'une équipe se sentant bousculé par le partisan d'une autre équipe, lui fend le crâne avec une chope de bière. Voilà un meurtre. Puis, il y ce lecteur des Métamorphoses d'Ovide. Puis, un détenu est littéralement explosé dans sa cellule par un autre détenu libéré le matin même. Puis, un groupe de néo-nazis/suprémacistes blancs braque un groupe de trafiquants mais tout dérape. Puis, il y a les pédophiles. Puis, les Serbes, les Croates, les Yougos, les mercenaires et les anciens soldats. Puis, il y a les policiers du groupe A et les autres. Vous voyez le topo ? Et bien bravo ! Car je vous dirais que pour s'y retrouver un peu, pour comprendre tout ce beau monde, il en faut des pages. Est-ce dû au style de la narration ? Style alambiqué, parfois confus, chaotique tout sauf banal, et qui demande du temps pour s'y habituer. C'est en fait une narration compliquée qui apparait parfois incohérente au lecteur et qui somme toute est efficace, ramassée et réaliste. Faut persévérer pour arriver à bien dénouer les noeuds de l'écheveau.
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Opcop, tome 2 : Prenons la place des morts

Est-ce que je dois vraiment prendre du temps pour vous décrire un navet ?



Heureusement qu'il y a au début un "lexique" pour nous décrire les personnages !



Une dizaines d'inspecteurs/trices aux noms imprononçables, de toutes origines. Chacun/une a évidemment aussi un prénom.



Alors donc, ça nous fait une vingtaine de noms qui se baladent à la grandeur de la planète, à la vitesse de la lumière, pour élucider pas un, ni deux, mais une quinzaine de meurtres, sur une dizaine d'années.



Évitez d'ouvrir ce livre, je vous en prie.



Ça m'a fait plaisir.
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Opcop, tome 1 : Message Personnel

J'ai reçu "Message Personnel" dans le cadre des opérations deux livres achetés, un livre offert. L'auteur norvégien Arne Dahl m'était totalement inconnu. Me renseignant sur Wikipédia je constate qu'il a écrit de nombreux romans et que "message personnel", paru en 2011, est le premier tome d'une quadrilogie. Les quatre tomes sont tous traduits en français.



Europol a créer dans le plus grand secret une unité opérationnelle : OPCOP dont le siège est à La Haye. L'équipe est composée de onze membres, tous policiers expérimentés, venus des quatre coins de l’Europe. Objectif : lutter contre le crime organisé (sorte de FBI européen ).



Difficile , sinon impossible, de résumer en quelques lignes les 564 pages ! il est question meurtres, de mafia italienne, de traitement des déchets en mer Baltique, de drogue, de transactions bancaires, de la Chine, d'enlèvement d'enfants chinois, de pédophilie, de société de sécurité.....



J'ai eu beaucoup de difficultés à entrer dans le roman. Pendant les 150 premières pages environs j'ai envisagé de l'abandonner : Écriture peu fluide, sens de l'histoire ? trop de personnages...



Heureusement arrive l'instant où le puzzle se met en place, les personnages intéressants et caractérisés, le récit captivant, du suspens, les pages se tournent enfin avec plaisir.



Je ne sais pas encore si je vais lire les autres tomes 😥
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Opcop, tome 1 : Message Personnel

Bon voilà c'est fait. C'est prenant, très bien construit. Haletant comme il faut.

Des moments tendres, des temps horribles; tout est bien calculé pour alterner la technique, la tendresse, le professionnalisme, le politique, etc...

Comme c'est plutôt bien écrit et bien agencé, on se prend au jeu. A part ça, je vois pas.





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Opcop, tome 1 : Message Personnel

Voilà un coup de cœur du hasard. Total. Je me trouvais à la FNAC et je venais d'acheter 2 livres de poche en guise de petits cadeaux d'été. Lorsque la vendeuse me signale que j'ai alors droit à un troisième livre offert. Opus cadeau à choisir dans un présentoir bien précis.

Je ne connaissais pas Arne Dahl. Jamais entendu parler. Pourquoi ai-je choisi ce roman ? À cause de la 4e de couverture sans doute. Ça parlait de la création d'un FBI européen. J'ai trouvé l'idée intéressante.

Et me voilà parti. Avec mon petit pavé sous le bras. En plein mois d'août. Pourquoi ne pas se lancer dans la lecture tout de suite ? Mais en réalité, je ne l'ai pas lu ; je l'ai dévoré !

Super scénario. Beaucoup de personnages (la liste au début du livre est bien utile) venus des quatre coins de l'Europe. Des femmes, des hommes. Différents. Attachants. Passionnés. Convaincus. Et qui nous font voyager : La Haye, Londres, Riga, Stockholm, Berlin, New York...

Au final, on a vécu au plus près d'Opcop, cette cellule d'Europol encore un peu secrète. Passionnant. Un très bon polar scandinave qui montre bien le potentiel du continent européen.

J'enchaîne immédiatement avec le tome 2.
Lien : https://twitter.com/SWANNBLUE
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Misterioso

Un auteur, Arne Dahl, pseudonyme d’un journaliste, critique littéraire, scénariste et romancier suédois. Auteur d’une série policière qui est consacrée aux aventures de l'équipe A, un groupe de six policiers hautement qualifiés dans le Stockholm des années 1990, puis d’une seconde série consacrée à l'équipe Opcop, un projet secret relatif à Interpol.

Ma découverte des œuvres de cet auteur a commencé par la seconde série, c’est avec un grand plaisir que je me suis retrouvée confrontée à la genèse de la constitution des équipes d’enquêteurs.

Je reste surprise par la non édition en français des œuvres signées de son propre nom Jan Arnald. Un mystère de plus pour la politique éditoriale des maisons d’édition !

Misterioso … premier épisode … constitution de l’équipe A… un titre inspiré d’un l’album du pianiste de jazz Thelonious Monk et du saxophoniste Johnny Griffin de 1958. Ce morceau sert de musique d’ambiance tout au long des différents meurtres du livre.

Une intrigue bien ficelée, complexe, qui met en avant le système suédois de la finance mais il est plutôt international, il a des complices à travers toute la Scandinavie, les pays baltes et bien sûr le grand frère russe.

Les différents personnages nous sont décrits petit à petit, dévoilés avec leurs failles, ce qui nous les rend très attachants.

Nous assistons à une mise en place d’une équipe solidaire qui développe rapidement des liens très forts entre eux alors que rien ne les destinait à faire équipe.

Pour finir … en musique … missa papae marcelli … la Messe du Pape Marcel … une composition musicale polyphonique à 6 voix créée en 1562 par Giovanni Pierluigi da Palestrina, et dédiée à la mémoire de Marcel II, pape réformateur qui mourut le 1ᵉʳ mai 1555, trois semaines après son élection.
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Opcop, tome 2 : Prenons la place des morts

Le hasard m'avait mis sur la route du tome 1.



L'addiction m'a amené à lire le tome 2. Dès le premier opus terminé.



La fine équipe du Suédois Paul Hjelm fait un travail remarquable. Ce FBI européen m'a juste fasciné. Des hommes. Des femmes. Venus de toute l'Europe (ou presque). À la Haye aux Pays-Bas, ils travaillent comme des fous pour déjouer les manigances (parfois insoupçonnées) de grands malades.



Dans ce deuxième tome, il s'agit de lutter contre des scientifiques démoniaques rêvant de créer des humains sans la moindre empathie. En résumé, de parfaits psychopathes. La traque dure un peu plus de 400 pages et cette lecture se révèle passionnante. On discute, on réfléchit, on agit. Aucun temps mort.



Une seule envie à la fin de ce roman : lire la suite !



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Opcop, tome 1 : Message Personnel

Partons à la découverte du polar suédois, une référence en la matière en la personne de Arna Dalh. Le premier roman d’une série en comptant quatre.



J’ai vraiment eu beaucoup de mal dans le début de la lecture du récit, la fatigue peut-être, mais certainement dû au grand nombre de personnages présents dans le récit. Ce n’est pas pour rien qu’en début de l’ouvrage un pense-bête vous rappelle qui est qui .



C’est un récit labyrinthique. Il est vraiment nécessaire de trouver le fil d’Ariane, de l’accrocher et surtout de ne pas le perdre pour en sortir. Le rythme est lent et cassant, un peu perturbant d’entrée de jeu. Mais j’avoue qu’une fois l’effort produit, c’est l’histoire qui vous prend et on ne la lâche plus. Cela part dans tous les sens, dans différents coins du monde et petit à petit comme une araignée tissant sa toile, les choses se mettent en place et vous tiennent en haleine jusque là où vous ne l’imagineriez pas.



Le pitch :



C’est top secret, une unité opérationnelle est créée au sein d’Europol dans le but de lutter contre le crime organisé au sein de l’Europe.



Cela commence à Londres au sommet du G 20. Un homme meurt écrasé en se dirigeant vers Arto Söderstedt, le représentant suédois d’Op Corp. Il lui chuchote une phrase dans une langue asiatique juste avant de mourir.



Chez un fabricant de meubles suédois, une femme de ménage chinoise fait d’étranges découvertes.



Un corps mutilé est retrouvé mis en scène dans un parc londonien. Il contient un message dissimulé à l’attention de l’unité opérationnelle qui n’est censée être connue de personne.



Et puis on parle de mafia calabraise. Mais quel est le lien entre tout ça?



Je ne vous en dirais pas plus, si ce n’est qu’il n’y a qu’une chose à faire : lire ce polar à sa structure complète très réussie qui vous emmènera aux quatre coins de monde.



Un tout grand merci à Actes Noirs pour cette très belle découverte. Grand merci pour ce beau partenariat.





Ma note 8/10




Lien : http://nathavh49.blogspot.be..
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Opcop, tome 1 : Message Personnel

Tout commence ... on attend BO .... je ne comprend pas ... on attend l'homme qui va changer le monde, celui qui va enfin changer les choses, l'homme le plus puissant du monde .... on attend un drapeau étoilé... je n'y crois pas, compter sur le Donald pour changer le monde, en pire bien sûr certainement pas en mieux !

Et puis je comprends ... pour le drapeau tricolore c'est un certain Nicolas qui ne s'arrête pas pour profiter des huées .... je comprends ... on attend Barack !



Retour sur l'auteur,

Arne Dahl, pseudonyme de Jan Arnald, journaliste, critique littéraire, scénariste et romancier suédois. Principalement connu pour ces romans policiers écrits sous son nom de plume, ses livres sont traduits en plusieurs langues et connaissent une popularité qui dépassent les frontières de la Suède.

Il entame en 1999 une série policière sous son pseudonyme consacrée aux aventures de l'équipe A, un groupe de six policiers hautement qualifiés exerçant sous la responsabilité du commissaire Hutlin dans le Stockholm des années 90.

Il invente en 2011 une seconde série consacré à l'équipe Opcop, un projet secret relatif à Interpol.

Donc ... je me suis trompée de série ... j'aurais dû commencer la découverte de cet auteur par son autre série car les brigades internationales contre le crime organisé ce n'est pas vraiment mon truc ...

Je note donc pour la prochaine fois, le titre "Misterioso".


La lecture de message personnel n'est pas insupportable au point de ne pas finir ... et ... cinq cent pages plus loin ... je ne regrette pas du tout !

On se ballade dans le monde entier, un petit tour en Chine, un petit tour au Tibet ... bien sûr aux États Unis, et puis l'Europe de l'Italie, de l'Angleterre, de la Lettonie ... ce petit tour du monde est compliqué mais fort agréable. Les rebondissements sont plaisants ... aucun temps mort !

Les personnages sont plutôt attachants, leurs différences et leurs mentalités permettent de rajouter un peu de piment dans ces échanges.

Prenons la place des morts est le titre suivant ... OPCOP une série à suivre !

Comme quoi il ne faut pas hésiter à sortir de sa zone de confort dans la découverte de nouvelle lecture ...
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Misterioso

Après avoir lu Message Personnel et l'avoir apprécié, j'ai été très contente de mettre la main sur Misterioso. Celui-ci se déroule une vingtaine d'années avant l'autre: on y retrouve la plupart des personnages - je regrette juste que les séries n'aient pas été traduites dans l'ordre chronologique. On suit particulièrement le parcours de Paul Hjelm tout en faisant connaissance avec le groupe disparate qui est réuni ici de manière exceptionnelle afin de résoudre une série de crimes. Si ce groupe spécial est créé, c'est pour éviter les cafouillages qui ont eu lieu lors de l'enquête sur le premier ministre Olof Palme et qui ont empêché son aboutissement.

Chaque enquêteur a des spécificités qui lui sont propres, parfois un peu spécieuses mais jamais inutiles. De même que Stieg Larsson, l'auteur avance des réflexions sur la société suédoise et le capitalisme qui permettent au lecteur de réfléchir à son tour, dépassant le cadre du simple roman policier.

C'est donc une lecture intéressante à plus d'un titre.





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Europa Blues

Des crimes que rien ne semble relier, des crimes horribles et suffisamment étranges pour éveiller l’intérêt, une équipe de policiers suédois qui enquête et va, bien sûr, trouver le point commun entre les différentes affaires. Bref nous sommes en terrain connu, le jeu étant de voir comment on passe d’un mac bouffé par des gloutons à un vieux juif pendu dans un cimetière, en croisant d’anciens nazis à travers l’Europe, le jeu pourrait être excitant si ça tenait la route, là plus le mystère se désépaissit, plus on en voit l’épaisseur des ficelles qui font tenir ensemble les différentes intrigues, ainsi la multiplication des coïncidences (l’oncle nazi du héros par exemple), ainsi les péripéties rajoutées pour donner du relief à l’enquête (et augmenter le nombre de pages du livre ?) comme ce meurtre dans le métro qui n’a rien à voir avec rien et n’est là que pour perdre le lecteur.

L’embrouillamini de l’ensemble oblige l’auteur à faire le point souvent sur l’histoire pour maintenir la compréhension et l’attention du lecteur, ce qui nuit au rythme et nous empêche de nous sentir impliqués. L’auteur cite plusieurs fois James Ellroy mais il en est loin, James Ellroy peut aussi faire des intrigues complexes mais on est au plus près de ses personnages, on vibre avec eux, on s’en fout de ne pas toujours comprendre ce qu’il se passe parce qu’Ellroy projette sa propre folie et sa paranoïa dans son écriture, parce que la violence paraît réelle, vécue, Arne Dahl a une écriture agréable mais reste à distance, trouve des astuces pour écrire une scène, par exemple le chapitre où on passe d’un personnage à l’autre en suivant plusieurs communications au portable est fluide mais on voit l’idée, on voit la recette comme dans cette façon d’essayer d’ajouter un backround à chaque membre de l’équipe des flics, de créer des interactions amoureuses entre eux, comme dans ce travail pour rendre les dialogues vivants, comme ces digressions pour faire souffler le lecteur et relancer ensuite le mouvement, tout semble artificiel et on ne plonge à aucun moment dans l’histoire comme on l’aimerait.

Un livre qui montre la standardisation du polar actuel, le truc passe-partout ni nul ni intéressant. Consommable.
Lien : http://dunoirdanslesveines.f..
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Opcop, tome 3 : Jeu du loup

J'ai enchaîné. Forcément. Dépendant que je suis.

Après le premier opus, le deuxième, je suis passé à la lecture du troisième de la série Opcop : Jeu du loup.

Ai-je été déçu ? Aucunement.

Ai-je été perdu par la multitude de personnages comme certains lecteurs sur Babelio ? Absolument pas puisque je vis avec l'équipe d'Interpol depuis plus d'un mois désormais.

Et cette nouvelle histoire ? Toujours aussi passionnante. Dans la lignée parfaite des deux premières. Avec peut-être un bonus particulier pour ce jeu du loup car la France est directement concernée.

On y croise des spin doctors peu recommandables, un monde politique rarement enclin à faire bouger les choses et une mafia toujours prête à tout pour augmenter ses bénéfices.

Heureusement qu'il y a Opcop avec à sa tête, le Suédois Paul Hjelm pour essayer de remettre un peu de justice dans tout cela.

Encore une info : ce roman se termine avec une annonce surprenante qui donne envie de dévorer la suite. Je ne peux pas en dire plus au risque d'en dévoiler trop. Mais tout cela est vraiment bien ficelé. Et c'est tellement actuel et documenté que ça donne à réfléchir.
Lien : https://twitter.com/SWANNBLUE
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Opcop, tome 2 : Prenons la place des morts

Le groupe Opcop, unité opérationnelle d'Europol, nous permet de rencontrer des individus issus de toute l'Europe avec chacun leur histoire liée à leur propre pays, les allemands avec les groupuscules d'extrême gauche ayant sévi dans les années 70, on fait le tour de l'Europe avec ceux qui vivaient en Pologne, en union soviétique, en Lituanie, en Grèce avec la dictature militaire d'extrême droite.

Le héros de ce roman est un livre, le comte de monte Cristo d'Alexandre Dumas père .... ce qu'on peut lire entre les lignes à la recherche de "la structure révolutionnaire inconsciente du comte de monte Cristo" .... tout un programme !

Ce livre n'est pas une tranquille ballade dans un quelconque pays scandinave, ça décoiffe, ça court, ça parcourt le monde, (le bilan carbone ! .... l'édition suédoise date de 2012 ... ce n'était pas à l'ordre du jour à cette époque .... et puis j'oubliais détail qui a son importance .... c'est une aventure virtuelle ! ).

C'est toujours très bien fait, tout s'emmêle pour mieux nous perdre, les motivations des uns et celles des autres se croisent, les enquêteurs restent soudés et sont tous plus sympathique les uns que les autres ....

La série Opcop 3 vient de sortir .... quand j'aurais fini de soigner mes différentes blessures et que j'aurais un peu récupéré de ma fatigue je ne manquerai pas de me joindre à cette fine équipe !
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Opcop, tome 1 : Message Personnel

D'entrée de jeu, lorsqu'on vous défile, dès l'entrée, une longue liste liste de personnages, on s'attends à une certaine complexité pour ne pas dire à une complexité certaine. Et c'est nettement le cas ici avec une enquête aux ramifications multiples, se déroulant dans plusieurs pays à la fois et impliquant autant le monde la la haute finance que les différentes mafias nationales et les nouvelles et mystérieuses “agences de sécurité” au service du plus offrant. Ajoutez à cela un peu de géopolitique tout-à-fait crédible et vous obtenez un thriller de haut niveau. Bien sûr il faut être attentif et concentré pour ne pas perdre le fil des nombreux développements qui s'entrecroisent, mais ça vaut amplement le coup. Bref j'aimé ma première rencontre avec cet auteur et il figure définitivement sur ma liste de retrouvailles.
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Opcop, tome 1 : Message Personnel

Message personnel narre la naissance d'une unité opérationnelle européenne comme il n'en existe en réalité pas. La mise en place de cette élite policière se fait en y intégrant divers policiers de toute l'Europe. L'enquête autour de la criminalité organisée commence à Londres lors du sommet du G20 où un passant d'origine chinoise se fait écraser en ayant juste eu le temps de glisser à l'oreille du représentant suédois d'opcop un mystérieux message dans une langue asiatique. Puis une femme également retrouvée assassinée...



La lecture fut difficile en début de roman tant les personnages foisonnent. Chaque personnage est finalement protagoniste et aucun ne ressort vraiment plus qu'un autre, on ne s'y attache donc pas individuellement mais plutôt en tant que groupe. L'histoire se densifie par la suite même si j'ai trouvé qu'elle manquait un peu de rythme et que certains éléments arrivaient comme un cheveu sur la soupe.



En somme une sympathique découverte mais pas un coup de coeur. Je lirais tout de même la suite !
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Europa Blues

Quatrième volet de la série du groupe A … l’unité spéciale pour les crimes de catégorie internationale … « Misterioso », « Qui sème le sang », « Jusqu’au sommet de la montagne » ( ce dernier n’a pas rejoint mes étagères ) et donc « Europa blues ».



Les lieux,

Stockholm… une capitale en miniature,

Castiglione della Pescaia … un ancien port étrusque, avant que nous traversions l’Europe dans tous les sens.



Les personnages,

Jan-Olov Hultin, le chef, celui qui avait accepté son incontinence chronique comme un petit détail et dont la montre jouait avec le temps…

Gunnar Nyberg, l’ex PGPS (plus gros policier de Suède), celui qui avait accepté l’idée qu’il avait besoin d’une femme …

Et son équipier Viggo Norlander, qui aurait pu être selon ses propres termes « le père du grand père de sa fille », ils s’occupent de l’affaire de la bagarre dans un train de banlieue …

Kerstin Holm,

Et son équipière Sara Svenhagen qui s’occupent de la disparition de huit femmes soupçonnées de prostitution dans un hôtel minable …

Jorge Chavez

Et son coéquipier Paul Hjelm qui s’occupent des gloutons du zoo de Skansen qui ont dévoré un individu …

Arto Söderstedt, qui profite d’une longue escapade en Italie.



L’intrigue,

Des meurtres sanglants, reprenant un rituel macabre et proche de la torture,

Une équipe qui cherche à trouver les liens … il faut du temps, de la persévérance et un peu de chance pour remonter la piste.

Il faudra explorer l’histoire de l’Allemagne, de la Suède et de la Finlande pendant la seconde guerre mondiale pour découvrir ce que certains ont dissimulé sous un vernis de respectabilité.

Nous croiserons la route de personnes pas vraiment tous recommandables, Pertti Lindrot (1), Hans Eberhard Kurt von Salmuth (2), Armand Albert (Bert) Eriksson (3) entre autres.

Nous lèverons le voile sur l’histoire car

En 1922, les socio-démocrates allemands ont ordonné la stérilisation des handicapés mentaux en raison des « dégâts pour l'hygiène de la race causés par la reproduction des débiles mentaux», et qu’ils ont créé à Uppsala le premier Institut de biologie raciale au monde, qui devait par la suite servir de modèle …

Les combattants finlandais qui après la lutte contre l’invasion soviétique se sont tournés vers l’Allemagne et ont rejoint la SS, sont officiellement reconnus comme des vétérans par le gouvernement finlandais. Des monuments aux morts différents ont été érigés pour honorer la mémoire, d’un côté les victimes de la guerre d’hiver et de l’autre celles des victimes de la guerre de continuation.



Un livre qui démarre doucement, semble ronronner et qui au fil des pages s’accélère et nous précipite vers des révélations qui ne peuvent laisser indifférent.



(1)

Pertti Lindrot, le vainqueur de Suomussalmi, un des architectes de la fameuse tactique du motti, qui avait brisé l’Armée rouge en l’éloignant des routes, la dispersant dans la forêt en petits groupes qui furent l’un après l’autre encerclés et éliminés.



(2)

Hans Eberhard Kurt von Salmuth (1888-1962) est un général d'armée allemand de la seconde guerre mondiale. Il a commandé plusieurs armées différentes, sur le front de l’Est, mais aussi sur le front de l’ouest. Son dernier commandement fut celui de la XVe armée allemande en France, lors du débarquement des Alliés en Normandie.



(3)

Armand Albert (Bert) Eriksson (1931 - 2005) était un nationaliste flamand de premier plan. Il est devenu nazi dès son plus jeune âge et a rejoint la jeunesse hitlérienne avant la fin de la seconde guerre mondiale. Anticommuniste convaincu, il part en 1950 combattre dans la guerre de Corée comme parachutiste.

En 1968, il ouvre un café, « Lokaal Odal », à Anvers qui est devenu un centre de premier plan pour les néo-nazis après la guerre.
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Opcop, tome 3 : Jeu du loup

Le jeu du loup.

Le loup cherche sa proie, il l’attrape et la proie devient loup, le loup devient une proie comme les autres.

Les joueurs sont très nombreux : Paul Helm, Jutta Beyer, Marek Kowalewski, Miriam Hershey, Laima Balidis, Angelos Sifakis, Corinne Bouhaddi, Felipe Navarro, Donatella Bruno, Adrian Marinescu, Arto Söderstedt, Kerstin Holm, Jorge Chavez, Sara Svenhagen et Gunnar Nyberg.

Très nombreux, trop nombreux certes car on s’épuise vite à suivre le fil de qui est qui, qui travaille avec qui, qui est où, etc. La solution est peut être de faire avec, ne pas chercher à répondre à ces questions dont les réponses ne sont pas essentielles. Ce qu’il faut, c’est suivre l’action et surtout en comprendre les enjeux.

Le terrain de jeu est l’Europe, inutile ici aussi de vouloir se fatiguer à retracer avec précision les déplacements des uns et des autres, juste comprendre une fois de plus les enjeux et assouvir ses interrogations sur quelques lieux visités, Gyöngyöspata ville de Hongrie où pendant plus de dix ans s’est tenue une bataille juridique sur la présence d’une communauté rom (1), l’histoire du château de Berlin, ce qui reste de ce monument historique (2).

C’est une enquête haletante qui soulève par son intrigue bien plus qu’une simple histoire de bons et de méchants, beaucoup plus de questions sur ce que devient notre Europe et sur les valeurs qu’elle doit porter.

Le livre date de 2013, bien avant que de nouveaux soubresauts agitent notre communauté et est précurseur sur les combats à livrer pour assurer notre cohésion.





(1)

L’actualité récente sur la ville de Gyöngyöspata:

Le 24 février 2020

« Personne n'est au-dessus de la loi », pouvait-on lire sur une pancarte dans la foule qui s'est rassemblée dimanche pour protester contre le gouvernement qui bloque l'indemnisation prévue par la justice pour une soixantaine de jeunes roms.
Dimanche en début d’après-midi, quelques milliers de personnes se sont rassemblées proche de la gare Nyugati, puis se sont déplacées en cortège jusqu'à la Cour Suprême et jusque devant le parlement . . .

Mardi 12 mai, la Cour Suprême a rejeté la proposition du gouvernement hongrois de verser des compensations aux élèves discriminés sous la forme d'un dispositif de rattrapage scolaire. C'est l'épilogue d'une décennie de bataille juridique. Le 12 mai, la plus haute juridiction de Hongrie, la Kúria, a décidé que les élèves roms discriminés sur la base de leur origine ethnique à l'école élémentaire de Gyöngyöspata, un village du nord de la Hongrie, ne pouvaient pas être indemnisés en nature . . .

Le 14 mai, le chef du gouvernement hongrois Viktor Orbán s'est exprimé sur la récente décision de la Cour suprême en faveurs des Roms de Gyöngyöspata.
Vendredi sur les ondes de la radio publique Kossuth, Viktor Orbán n'est pas passé par quatre chemins en commentant la décision de la Kúria, la plus haute juridiction, imposant au gouvernement de dédommager soixante élèves roms de la petite ville de Gyöngyöspata . . .



(2)

Le château de Berlin est un monument situé dans le centre-ville de Berlin. Résidence principale de la maison de Hohenzollern jusqu'à la chute de l’empire allemand 3n 1918, il est sévèrement endommagé par les bombardements en 1945. En 1950, le bâtiment d'origine est rasé par le gouvernement communiste de la RDA et laisse sa place au palais de la République, le parlement du régime.

Après la réunification allemande, l'édifice communiste est démoli et le Bundestag décide de reconstruire le château à l'identique. Le nouvel édifice abrite le musée du Forum Humboldt.
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