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Citations de Arthur Bernède (109)


Quel est ce mystérieux et terrible assassin ?… Comment et dans quel dessein s’est-il introduit dans le musée ? Pourquoi s’est-il attaqué à la statue de ce brave Belphégor, qui, sans aucun doute, ne lui avait fait aucun mal ?… Pour l’emporter ?… Heu ! Cela me paraît à la fois bien difficile et fort peu vraisemblable… Alors ?…
Alors, allumons une cigarette.
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Décidément, concluait la femme de l'entreposeur, ce Mandrin est peut-être un coquin, mais c'est un coquin joliment sympathique ! ...
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Mme de Rhuys, baissant la voix, affirmait d'un ton tragique :
- Je l'ai vu !
- C'est impossible ! ... scandait le comte Robert
- Je l'ai vu, te dis-je, plusieurs fois déjà ... Il nous guette ...
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Sir, la lame d'un fou peut être plus affuté que son esprit. (D'Artagnan)
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- Je suis le fils unique du baron de Castel-Rajac, ancien page, puis écuyer de Sa Majesté Henri IV, et qui, depuis l’arrivée au pouvoir de Son Éminence le cardinal Richelieu, vit retiré dans son manoir, si tant est qu’on puisse appeler ainsi la pauvre maison à moitié en ruine qui, avec trois maigres fermes, quelques vignes, un étang et un bois de cinquante arpents constitue tout son patrimoine, destiné à devenir le mien, le plus tard possible, si Dieu daigne le vouloir !
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Jacques Bellegarde, le brillant rédacteur du Petit Parisien, que ses reportages en France et à l'étranger avaient rendu presque célèbre, appartenait, en effet, à cette race de journalistes qui parlent peu, agissent beaucoup et pensent davantage. Se méfiant de son imagination, qu'il avait très vive, procédant beaucoup plus par analyse que par synthèse, très prudent dans ses déductions, et conservant toujours, dans l'exercice de ses délicates fonctions, un parfait bon sens, en même temps qu'une entière maîtrise de lui-même, il avait pour principe de ne jamais s'emballer et d'étudier à fond tous ses sujets.
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La baronne Papillon se précipita dans le salon, clamant, avec des larmes dans la voix :
— Alors, notre chère Simone ne va pas... ?
Le baron Papillon s'approchait à son tour, et, avec le regard vide de ceux qui sont pleins d'eux-mêmes et le ton déclamatoire de ces gens superficiels qui s'efforcent de masquer leur insensibilité de profonds égoïstes, il demanda :
— Au moins, notre pauvre amie n'est pas en danger ?
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Saisissant l'appareil téléphonique qui se trouvait à portée de main, Colette voulut le décrocher. Elle n'en eut pas le temps. L'homme à la salopette, tirant un revolver de sa poche, le braqua vers elle. Il lança d'une voix menaçante:
— Haut les mains ou je fais aboyer mon rigolo !
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-Monsieur le conservateur, annonça-t-il, on vient de découvrir ici des traces suspectes.
Et il désigna le socle de la statue de Belphégor, dieu des Moabites, dont le masque grimaçant, déconcertant, énigmatique semblait contempler en ricanant les humains qui l'entouraient.
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N'attendant rien de la clémence des enfants du soleil, n'espérant plus en l'intervention de Manon la blonde qui, sans aucun doute, n'avait pas reçu son billet, Vidocq avait la conviction que ses minutes étaient comptées et que la parodie de procès à laquelle allaient se livrer ceux qui le tenaient en leur pouvoir ne ferait que retarder de quelques instants l'heure de son supplice ...
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Sans se douter un seul instant du rôle ignominieux que Jack Sorett avait joué dans cette affaire et le considérant au contraire comme un ami tel qu'on en rencontre rarement et peut-être même jamais, il lui serra cordialement la main et se retira dans sa chambre.
Lorsqu'il fut parti, un sourire diabolique entrouvrit les lèvres de l'américain.
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Et si l'on n'en était pas encore aux querelles qui fatalement aboutissent à des rixes sanglantes, les exclamations gouailleuses, les rires provocants, les gestes caractéristiques, qui s’échangeaient en une atmosphère nettement belliqueuse, faisaient prévoir que le conflit n'allait pas tarder à éclater.
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Être raisonnable, n'est ce pas demander l'impossible à une amoureuse ?
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Un coup de force n’aboutirait pour moi qu’à un échec absolu qui me brûlerait tout à fait et me barrerait, peut-être pour toujours, la route de la vérité.
Ce n’est que par la ténacité et par la ruse que j’atteindrai mon but.
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Il arrive parfois que deux hommes se ressemblent au point que l’on peut les confondre l’un avec l’autre.
Mais la voix ! Ça n’est plus la même chose !… Il y a tellement de nuances dans une voix : le volume, la sonorité, le ton, l’expression, l’articulation, l’accent.
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L’on a beau n’être qu’un méchant cabaretier et avoir été logé et nourri pendant les trois quarts de son existence aux frais du gouvernement, on est toujours sensible au charme du beau sexe et on sait tourner le madrigal, chaque fois que l’occasion s’en présente !
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Quand on a été marqué au coin du malheur dès son enfance, quand on est né, comme disent les bonnes gens de chez nous, sous une mauvaise étoile, on a beau tout mettre en œuvre pour réussir, on n’échappe pas à son destin.
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Il faut que je choisisse : ou me rendre et m’avouer vaincu et offrir moi-même ma tête au bourreau ou devenir un bandit qui met en coupe réglée la société qui terrorise les populations, qui vole sans vergogne et qui tue sans pitié !
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Que puis-je faire pour ces pauvres petits, moi, le forçat évadé, moi, le condamné à mort par contumace, moi, la bête traquée qui, toujours sur le qui-vive, doit à chaque minute de son existence ne songer qu’à son propre salut, avant même que de penser à sa pâture !
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Comment peut-on brûler ainsi ce qu’on a tant adoré ? Comment peut-on sacrifier à son ambition le trésor le plus sacré que la nature ait jamais donné à l’homme l’amour ?… Que ne ferais-je pas, moi, pour reconquérir l’être adorable que j’ai perdu ! Arriver à lui faire comprendre que je ne suis ni un renégat ni un traître et que c’est la vérité seule qui, en m’apparaissant tout à coup, après avoir désarmé mon bras, a transformé mon cœur !
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