Napoléon assistait à ce spectacle, qui lui paraissait aussi déchirant que sublime, et il l'a plus d'une fois retracé : les navires dont la carcasse et les mats se dessinaient distinctement au milieu de cette conflagration, ressemblaient à des feux d'artifice ; l'arsenal d'où s'élevait un tourbillon de flammes et de fumée, avait l'air d'un volcan en éruption ; une immense clarté rouge remplissait le ciel ; on voyait en pleine nuit comme en plein jour.