Surveillant et prisonnier sont tour à tour bourreau et victime : le détenu subordonné à la volonté du surveillant, à la complexité administrative, à des conditions matérielles dégueulasses, mais aussi victime de lui-même et de la loi du plus fort ; le surveillant, lui, est l’objet d’insultes, de menaces, de tout ce que la misère humaine sécrète de violence et de bêtise.