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Critiques de Arthur Frayer-Laleix (25)
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Dans la peau d'un maton

L'auteur en immersion dans le métier de maton je dis bravo pour ce courage et pour ce livre sur le milieu carcéral dans notre pays. Un livre qui date de 2011. A lire pour comprendre le monde de la prison.
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Dans la peau d'un maton

Arthur Frayer est un jeune étudiant en journalisme qui rêve de grands reportages. Un jour, il découvre dans la presse un article sur la surpopulation carcérale et décide d’enquêter à ce sujet. Mais, le milieu carcéral est truffé de « secret » que l’on sait tous plus ou moins, mais que l’on ne veut pas admettre, et encore moins les personnes concernées directement. Il comprend donc que cela sera difficile de voir la « face cachée » des prisons en tant que journaliste. Pour pouvoir y arriver, Arthur Frayer va donc prendre une décision bien particulière et surtout bien courageuse, devenir lui-même maton et tenir un journal pour pouvoir rédiger son article par la suite.

C’est donc avec succès qu’il réussira son concours de gardien de la paix, sans éveiller une seule fois les soupçons et qu’il décidera donc de nous faire partager son infiltration dans le milieu carcéral, en commençant par Fleury-Mérogis, en passant par Agen ou encore Châteaudun pour finir par Orléans.



C’est avec un certains recul que j’ai ouvert ce livre, et franchement, je n’en suis pas déçue. J’avais un peu peur que cela soit un peu identique à ce que j’ai déjà pu lire ou voir à ce sujet, étant donné que ce dernier m’intéresse, mais finalement, même si je n’ai pas spécialement appris des nouveautés en lisant ce livre, ce dernier m’a marqué.



Arthur Frayer ouvre les yeux sur un monde qu’il ne connaissait pas, non pas que je le connaisse parfaitement bien non plus, mais j’en sais les plus grandes lignes, et le jeune homme sûr de lui que l’on découvre au début de son livre laisse place à une personne un peu plus fragile et beaucoup moins confiante au fil des pages mais surtout au fil de son aventure… Parce que l’on y « découvre » le monde de l’enfermement, de la routine, aussi bien en tant que détenu qu’en tant que gardien, parce que l’on y découvre les « trucs et astuces » aussi bien d’un côté que de l’autre pour rendre la vie des deux plus facile… La prison est un sujet à polémique et l’on comprend encore plus pourquoi dans ce livre.



Les détenus sont parfois incontrôlables, les surveillants eux, sont parfois méchants. D’autres arrivent à se faire respecter, d’autres un peu moins. Certains laissent couler certaines choses, mais au fond, pourquoi ? On en revient toujours au même, le manque de personnel, le manque de place, c’est un tout, dans une société toujours plus dure. Et je pense que tout cela ne changera jamais, parce que c’est un cercle vicieux, une chose sans fin.



Néanmoins, quelques petites choses sont à revoir dans ce livre pour ma part.

Effectivement, on sait depuis le début qu’Arthur Frayer décide de devenir maton dans le simple but de pouvoir témoigner réellement de ce que sont véritablement les prisons, de tout voir de ses propres yeux et non ce que l’on décide de lui montrer quand il se présente en tant que journaliste. Mais justement, je trouve qu’on le ressent un peu trop dans le livre. Le fait qu’il mentionne souvent l’envie de mettre fin à son expérience me dérange un peu. Du coup, je prends plus son aventure pour du voyeurisme alors que cela aurait pu prendre une tournure beaucoup plus enrichissante.

Il y a aussi la fin du livre qui m’a déçu, terminer une telle aventure sur son dernier jour de travail en tant que maton et nous laisser comme cela, sans un mot de plus m’a un peu décontenancé. Pourquoi choisir un tel sujet à polémique si c’est pour nous laisser comme ça, sans réflexion derrière ? Comme si le fait d’avoir vécu cette nouvelle vie le temps d’avoir assez à écrire l’avait épuisé, ce que je peux comprendre d’un côté, mais en tant que journaliste, il aurait pu tout de même amener certaines choses en conclusion, de quoi nous faire réfléchir un peu plus…

En bref, ce fut un récit poignant, bouleversant, choc, tant du côté maton que du côté détenu, mais je reste un peu sur ma faim…

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Dans la peau d'un maton

Arthur Frayer est un jeune journaliste ambitieux. Il souhaite écrire sur un sujet marquant, rien de plus classique dans sa profession. Ses ambitions le poussent à s'intéresser de près à une problématique encore aujourd'hui très complexe et trop opaque: que se passe-t-il réellement dans nos prisons ?

Ce n'est pas caméras aux basques et micro à la main qu'il pourra en savoir plus sur la vie dans les prisons car l'administration pénitentiaire est hermétique surtout face aux médias.

Il n'y a que deux possibilités qui s'offrent à lui pour entrer en milieu carcéral : menottes aux poignets ou en uniforme.

Son défi est audacieux, passer le concours de surveillant pénitentiaire.

Il démarre son expérience avec beaucoup d'énergie et énormément de préjugés et de clichés. Ce qui est dans la normalité puisque ce monde d'enfermement et de barreaux a donné lieu depuis toujours à tout et n'importe quoi !!!! Ce qu'on ne connait pas on l'invente...

Il réussit le concours et débute sa formation la fleur au bout du fusil. Mais dès son premier stage à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, il se heurte à une réalité bien différente des idées reçues.

Son infiltration dans la peau d'un maton va lui ouvrir les yeux sur les difficultés et la complexité du monde carcéral. Que ce soit du côté des détenus ou des personnels, la vie derrière les barreaux est psychologiquement et physiquement très dure.

Toutes les grandes idées et projets décidés derrière des bureaux ne sont pas forcément possibles dans la vie quotidienne de la prison. Arthur Frayer va le découvrir sur le terrain.

Son récit est bouleversant car nous suivons l' écroulement de ses certitudes, l'évolution de son regard sur ce métier qui lui était méconnu et sur sa vision du milieu carcéral.

Ce texte est choc et bouleversant. C'est avec sincérité et justesse qu'Arthur Frayer met sur la papier toute sa colère et ses émotions pour nous donner une vision intérieure de nos prisons françaises.

Et aujourd'hui, par ses yeux, le lecteur de ce documentaire pourra se faire une idée plus juste de l'enfermement et des conditions de travail des surveillants pénitentiaires.



Bref, j'ai d'abord pesté contre ce jeune "requin" qui était un peu trop impétueux et sûr de lui à mon goût. Puis au fil des pages, j'ai découvert un jeune homme qui ouvre les yeux sur un monde qu'il imaginait mais qu'il ne connaissait pas. La réalité l'a heurté de plein fouet. Son expérience donne naissance à un récit bouleversant.
Lien : http://lacaveauxlivres.blogs..
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Dans la peau d'un maton

Un récit très intéressant et bien construit. Etant en pleine recherche pour un projet d'ateliers artistiques en prison (http://taulart.wordpress.com/), ce livre m'a beaucoup appris dans la compréhension du milieu carcéral. L'originalité de cette autobiographie est d'aborder le thème de la prison du point de vue des surveillants pénitentiaires dont les témoignages se font rares. Pourtant à la lecture de cet ouvrage nous ressentons une réelle compassion envers cette profession très éprouvante. De surcroît, le fait qu'Arthur Frayer soit à la base un journaliste renforce l'objectivité et la qualité de l'écriture.
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Dans la peau d'un maton

Un témoignage intéressant sur la vie en prison et l'administration pénitentiaire, vue par un gardien.
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Dans la peau d'un maton

J'ai lu ce livre avec les deux yeux dont m'a pourvue mère nature -merci à elle : un premier, particulièrement subjectif, puisque je travaille moi-même dans le milieu carcéral au service des détenus ; et un deuxième, plus objectif, un brin curieux : je ne fais pas partie de l'administration pénitentiaire et je ne vois du métier de surveillant que ce qu'eux-mêmes veulent bien montrer.

C'est un récit intéressant, voire saisissant. Je l'ai lu très rapidement, et les rares fois où je l'ai refermé il m'a fallu un certain temps pour perdre cette impression d'être encore à la maison d'arrêt, avec son ambiance si particulière (j'en entendais les bruits, j'en sentais presque les odeurs)... Pour cette raison, je pense que c'est un ouvrage de qualité.

Ce qui m'a déplu, c'est le regard que porte l'auteur sur le milieu dans lequel il s'est introduit : à la fois naïf et orienté, avec des propos parfois réducteurs, le tout pour un ensemble flirtant avec le voyeurisme. On sent qu'il a mis un soin particulier à rechercher de quoi nourrir un lectorat en quête d'info choc et trash. Alors certes, on ne peut pas lui reprocher de ne pas dire la vérité. Mais sont-elles toutes bonnes à dire ? C'est tout un débat. En tout cas, j'attends avec impatience de lire le témoignage d'un vrai maton, un qui ne serait pas arrivé dans le milieu pénitentiaire par une entourloupette douteuse et qui ne penserait pas, tous les matins en se présentant à la grille, au jour prochain où cette "expérience" prendrait fin.
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Dans la peau d'un migrant

Ils sont des milliers de clandestins à quitter leur pays. Originaires de tous horizons ils partent en quête de leur Eldorado : l’Europe.



Au cœur d’une poignante réalité, l’auteur, reporter, se mêle aux migrants pour réaliser son enquête, au péril de sa vie s’il est démasqué.



Une immersion dans un monde hostile où l’évasion se paye au prix fort, et pour un avenir très incertain.



Challenge ABC 2020-2021

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Dans la peau d'un maton

En définitive, ce livre, même s'il décrit le caractère insalubre de certaines prisons, même s'il dénonce certaines failles humaines de fonctionnaires en renoncement, est un véritable plaidoyer pour les travailleurs de l'obscur confrontés chaque jour aux réalités d'une société de plus en plus inégale, violente et intolérante à la discipline.



Le surveillant est aussi responsable de l'intégrité physique et morale des détenus, il participe aux missions liés à la prévention du suicide, il observe les nouveaux arrivants pour établir un profil mais aussi une orientation pour leur permettre de suivre des cours, des formations ou d'intégrer un travail rémunéré. Le surveillant assure la livraisons des cantines, programme les rendez-vous aux parloirs ou unités de visite familiales, respectent des pratiques professionnelles contrôlées par des formulaires spécifiques qui seront contresignés par le détenu lui-même, présentera des éléments de preuve en cas de litige pour assurer la transparence de ses actes...etc...



Le monde est ce qu'il est et le surveillant fait...
Lien : http://ad-patres.over-blog.f..
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Dans la peau d'un migrant

Un témoignage majeur qui nous offre une vision incroyable sur la condition et le fait d'être un migrant.



L'auteur est un journaliste qui aime se glisser dans la peau des autres.

Ici il prend le risque de suivre le même chemin que de nombreux migrants.



Au fur et à mesure, nous sommes témoin que c'est un monde auquel il est impossible de croire tellement il est rude.



Trafic, somme d'argent considérable, corruption, mensonge.



Une plongé fascinante et émouvante. Ce texte humanise chacune de ses personnes qui fuit leur pays natal pour espérer trouver la paix en Europe…
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Dans la peau d'un maton

Pour finir, d’autres thèmes relatifs à la vie carcérale sont abordés, mais je ne vais pas tout détailler ici, surtout que ce livre vaut vraiment le coup d’oeil pour toutes personnes curieuses ou intéressées par le sujet.
Lien : http://caput-mortuum.fr/dans..
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Dans la peau d'un maton

Un travail journalistique, qui se laisse lire de manière fluide. L'auteur ne s'attarde pas en analyse, même pas à la fin. Un livre instructif, un regard sur la prison.
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Dans la peau d'un maton

Arthur Frayer, jeune journaliste, est entré dans le milieu carcéral pour pouvoir écrire sur la réalité de la vie en prison – le reportage officiel est très (trop ?) encadré par l’administration pénitentiaire donc n’est pas parlant, on nous montrera et on nous cachera toujours les même choses. Pour lui il n’y avait que deux solutions : être gardien ou être détenu.



J’ai voulu lire ce livre parce que j’ai connu plusieurs personnes incarcérées dont une très proche. Pour des raisons qui lui sont personnelles (et que j’ai acceptées malgré moi) mon ami n’a jamais voulu partager cette période de sa vie avec moi, se confier ou solliciter mon soutien, ce qui a mis fini à notre relation. Ce sujet à longtemps été très sensible pour moi, j’ai pu lire ce livre aujourd‘hui avec du recul.



Au début, je pensais qu’Arthur Frayer ne serait qu’un jeune journaliste « bourgeois » prétentieux, pédant. Un préjugé de part mon milieu – la banlieue parisienne, mais aussi dû à certaines formulations employées dans le livre, certaines réflexions qu’il a pu avoir.

Il passe plusieurs concours dans la fonction publique pour « brouiller les pistes » : « Bien évidement, j’échoue à tous les concours, sauf à celui de surveillant – niveau brevet des collèges. », alors c’est peut-être moi, mon côté « la valeur et l’intelligence d’une personne ne se mesure pas à son niveau scolaire » mais j’ai été agacée par cette précision.

Une autre sur ses collègues stagiaires-gardiens, il évoque une période de cours entre deux stages en milieu carcéral : « Aux cours de ces deux mois, Michèle Alliot-Marie à remplacé Rachida Dati à la justice, notre ministère de tutelle, et nous n’en avons pratiquement jamais parlé ». Avec ces deux remarques, j’ai eu l’impression qu’il voulait absolument montrer que les gardiens étaient des personnes dénuées d’intelligence et de culture générale.



Puis au fil du livre, j’ai compris qu’il voulait juste infiltrer le milieu pour en connaître toutes les facettes et non pas ce qu’on nous raconte dans les médias justement. Il voulait connaître les gardiens, leur vision des choses de la vie en prison, leur vision de leur métier. Il voulait aussi parler aux détenus, connaître leurs conditions d’incarcération, les dangers et les troubles qu’ils peuvent vivre. Pour moi, c’est un pari réussi.



J’ai compris parce qu’à travers son livre, avec son écrire type journal de bord, on ressent l’humanité qui l’anime. Plusieurs fois vexé, atteint par une remarque d’un gardien ou d’un détenu et il sent qu’il n’a pas le recul nécessaire, à ces moment là il dit qu’il est plus maton que journaliste.

C’est un livre plein de citations, paroles de gardiens et paroles de détenus, dans un langage très cru. On peut dire vulgaire ou langage de la rue, je n’en ai pas été choquée : j’ai l’habitude de l’entendre et surtout ça ne rend son livre que plus vrai, l’inverse – la censure m’aurait choquée et étonnée de la part d’un journaliste voulant tout montrer, tout dire.



On « découvre » que les bons ne sont pas toujours les gardiens, que certains sont « durs » mais n’abusent pas de leur pouvoir sur les détenus et que d’autres sont méprisants et mesquins vis-à-vis des détenus. On « apprend » que les détenus ne sont pas des bêtes, que malgré les insultes de certains les notions d’honneur et de respect sont très importantes.

Frayer dénonce le problème de surpopulation, du nombre trop important de détenus pour un gardien (donc du manque de temps à consacrer à chacun) et le problème de prison au cœur de la prison… sentiment qu’on tous les détenus face à certaines situations.



Ma seule petite déception par rapport à ce livre : la fin.

Comme je l’ai dit, Arthur Frayer n’a pas de recul et prend tour de front durant son insertion, alors j’ai pensé que le livre se terminerait par une « conclusion » rédigée quelques mois après la fin de son enquête et non pas par son dernier jour de travail.
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Et les blancs sont partis...

Le journaliste indépendant Arthur Frayer-Laleix aborde avec courage, dans un livre saisissant, le sujet sensible de la « ghettoïsation ethnique à l'oeuvre dans la société française ».
Lien : https://www.lesechos.fr/idee..
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Dans la peau d'un maton

Que dire ? : comment imaginer ce que vivent ces prisonniers ?Même aujourd'hui avec le confinement, on n'a qu'une vague, très vague idée de l'enfermement et c'est, malgré tout, très différent avec le confinement absolu, la petite surface de vie, les conditions d'hygiène... Pas étonnant qu'ils deviennent fous !
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Dans la peau d'un maton

Journaliste, Arthur Frayer a passé le concours de gardien de prison afin de s'infiltrer et de découvrir de l'intérieur les conditions de travail des matons et de vie des détenus. Il montre les différences entre la formation, axée sur la psychologie et la réinsertion, et les vrais conditions de travail, où le manque de personnel et l'organisation des locaux laisse très peu de temps au contact avec les détenus. On court après le temps, les jeunes sont épuisés et les anciens démotivés. Les relations avec la hiérarchie sont empruntes de méfiance et beaucoup de prisonniers sont au bord de l'implosion.. on se dit après cette lecture que les gardien (ennes) de prison ont bien du mérite!
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Dans la peau d'un migrant

Un livre extrêmement instructif sur la question migratoire. En se faisant passer à plusieurs reprises pour un migrant, l'auteur a pu récolter certaines informations qu'il n'aurait pas pu avoir autrement. Un travail journalistique plus classique complète cette enquête et en fait un must-have pour toute personne intéressée par ce sujet.
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Dans la peau d'un migrant

J’ai bcp aimé de livre qui nous donne un éclairage sur la vie des migrants, leurs buts et leur parcours. On se rend vite compte qu’ils sont souvent méconnaissant de la situation en Europe, ne savent rien sur cette destination si ce n’est qu’on pourrait gagner bcp d’argent et qu’on nous donne à manger gratuitement. On se rend vite compte que non et que le parcours sera truffé d’embuches et ne se passera que rarement comme prévu. Je ne peux que le conseiller.
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Et les blancs sont partis...

Un livre intéressant qui se lit en quelques heures. L'auteur partage des témoignages variés et prenants mais offre également des pistes de réflections en proposant d'autres ouvrages d'opinion varié. J'ai appris quelques détails sur les cités que j'ignorais. Le livre est simplement écrit et a évidement un parti pris. Une bouffée d'air honnête chargée d'un léger optimisme dans un débat monopolisé par l'extrème droite.
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Dans la peau d'un maton

C’est un ouvrage inédit que nous propose Arthur Frayer avec ce livre. En effet, l’auteure est journaliste et a décidé pour écrire un ouvrage au plus près de la vérité de franchir tous les échelons jusqu’au concours pour se former en tant que surveillant pénitencier. Très peu de personnes sont au courant de son projet et il doit rester le plus possible neutre afin de ne pas éveiller les soupçons et rester au plus proche du métier de gardien de prison.



Ainsi, au lieu de se baser simplement sur des faits, Arthur Mayer nous propose une immersion totale dans le milieu carcéral. La difficulté des premiers stages en tant que surveillant, les coups durs, les difficultés que rencontrent les surveillants mais aussi les prisonniers alors que la surpopulation carcérale n’est un secret pour personne. Tout est passé en revue dans ce livre aussi passionnant qu’effrayant qui nous fait suivre la vie quotidienne des prisonniers, mais aussi des surveillants.



Un ouvrage que je recommande donc déjà pour l’audace de son auteur d’avoir réussi à infiltrer ce milieu pour les besoins de son livre et qui permet de faire ouvrir les yeux sur ce métier si rude et afin d’en savoir plus sur cette profession, mais surtout ces difficultés.


Lien : https://celitteratureofficie..
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Dans la peau d'un maton

Un point de vue très intéressant
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