Un autre élément de son plan était la destruction de l'appareil en vol. Destruction résultat d'une explosion. En faisant sauter l'avion, il se ferait sauter lui-même, ce qui n'entrait nullement en ligne de compte, puisque sa vie ne présentait plus aucun intérêt.
Alors que sa mort pouvait présenter un intérêt considérable.
Avant d'embarquer à bord du vol de la Trans-America, il allait, à l'aéroport même, souscrire une assurance-vie de 75.000 dollars au profit de sa femme et de ses enfants. [...]
Son cerveau malade, taraudé par le désespoir, n'accordait pas une pensée aux autres voyageurs ni à l'équipage de l'appareil. Comme tant de psychopathes, il avait perdu tout sens moral, au point de ne songer à ses semblables que dans la mesure où ils gêneraient ses projets.