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3.75/5 (sur 1214 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Gosport, Hampshire , le 01/09/1890
Mort(e) à : Bowral , le 13/02/1964
Biographie :

Arthur William Upfield est un écrivain anglo-australien.

En 1910, ayant échoué à l'examen pour devenir agent immobilier, il part pour l'Australie à l'instigation de son père. Pendant une dizaine d'années, il sillonne l'intérieur du pays en changeant très souvent d'emploi.

Lorsqu'éclate la Première Guerre mondiale, Upfield s'engage dans les forces armées australiennes le 23 août 1914. Il participe aux combats à Gallipoli et en France. En 1915, en Égypte, il épouse Ann Douglass, une infirmière australienne. Il quitte l'armée le 15 octobre 1919 et devint secrétaire particulier d'un officier.

En 1921, il retourne en Australie avec son épouse et leur fils. Il reprend une existence itinérante de trappeur et de mineur dans l'intérieur de l'Australie.
Engagé comme cuisinier dans une bourgade perdue de la Nouvelle Galle du Sud, il écrit des romans qui passent inaperçus et il doit attendre la publication de "The Barakee Mystery", en 1929, pour connaître enfin le succès avec le personnage de l'inspecteur de police Napoléon Bonaparte, un détective de mère aborigène et de père européen.

En 1931, il s'installe à Perth pour essayer de vivre de sa plume. En 1941, Upfield et son épouse Anne se séparent, et l'écrivain se met en ménage avec Jessica Hawke, qui sera sa dernière compagne. Upfield vit ensuite à Bermagui, en Nouvelle Galles du Sud, avant de s'installer à Bowral.

Lorsque les romans d'Upfield sont publiés pour la première fois aux États-Unis en 1943, il peut enfin jouir d'une certaine sécurité financière et se consacrer entièrement à l'écriture de romans policiers. Arthur Upfield est considéré comme le pionnier du polar ethnologique.

Vers la fin de sa vie, il devient un membre éminent de la société géologique australienne, et participe à plusieurs expéditions scientifiques.
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Bibliographie de Arthur Upfield   (31)Voir plus

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Video et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo

Arthur Upfield : crime au sommet
Olivier BARROT se trouve toujours dans les Blue Mountains en Australie pour présenter son panorama des écrivains australiens. C'est depuis un promontoire qu'il présente aujourd'hui sa chronique consacrée au romancier Arthur UPFIELD et à son dernier roman "crime au sommet" paru dans la collection "10/18 grands détectives".

Citations et extraits (226) Voir plus Ajouter une citation
Vous croyez tout savoir sur les Aborigènes, parce que vous les avez vus conduire des camions ou des tracteurs, que leurs enfants vont à l'école et que leurs femmes suivent des cours de couture. Vous les avez peut-être vus boire des milk-shakes dans les cafés, en ville, ou même lire des journaux et des livres, ou aller au cinéma.
Vous les avez sans doute considérés comme des crétins qui manquent de force de caractère et étaient infiniment en dessous de votre superbe intelligence de Blancs.
Ça ne vous fera pas plaisir si je vous dis que l'Aborigène sauvage, dans son propre pays sans clôtures et sans fermes, vous considère comme de petits canetons naïfs et bavards qui ne demandent qu'à se faire tordre le cou.
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Le plateau avec thé et biscuits fut tendu au sergent époustouflé.
- vous savez ce que va dire ma femme quand elle va voir ça ? dit-il.
Bony se mit à rire et ses yeux bleus rayonnèrent.
- « Merci, chéri » ?
- Elle va me dire : « Tu dois être malade. Où as-tu mal ? » répondit Marshall d’un air lugubre.
- Je n’en crois rien. Allez-y maintenant. Je vais préparer un autre plateau que nous pourrons emporter dans le bureau.
Visiblement peu rassuré, Marshall s’éloigna. En revenant il marmonna :
- Elle a dit… elle a dit : « Tu remercieras bien Bony. »
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Les mouches insupportables retournèrent chez elles et les hommes mangèrent, en paix avec eux mêmes et avec ce pays qui n'a jamais été et ne sera jamais au service de l'homme.
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- Il y a autre chose qu'on oublie de dissimuler, dit Bony en soufflant doucement un jet de fumée vertical au-dessus du sommet conique du crâne de Bolt. Ce sont les pieds, et la manière qu'on a de marcher. Il n'y a pas deux hommes qui aient la même démarche. Étant capable de lire les empreintes à livre ouvert, comme vous vous lisez un rapport, je pourrais enseigner cet art aux autres. Il y a bien longtemps, j'ai fait une suggestion à mon patron : outre les empreintes digitales, un dossier devrait renfermer les empreintes de pieds. Je lui ai suggéré d'obliger tous les condamnés, et dans certains cas les suspects, à marcher sur une plaque de ciment frais avec des chaussures, puis pieds nus. Le ciment devrait comporter les empreintes d'au moins six pas, qu'on photographierait ensuite pour les joindre au dossier. Le diplômé de mon école ne serait pas seulement capable de suivre des traces invisibles pour le policier ordinaire, il serait en outre capable de reconnaître les empreintes laissées par n'importe quel individu fiché. Si j'avais pu observer les traces de pas de notre ami Marcus, je les reconnaîtrais n'importe où, de sorte qu'un déguisement ne risquerait pas de m'induire en erreur.
- Je crois que c'est une bonne idée, dit lentement Bolt.
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Sans autre forme de procès, elle les entraîna vers la maison. Une cinquantaine de mètres la séparait de la digue. Un tapis vert y menait et s'enroulait autour des flancs du bâtiment. Six brebis ne cessaient de tondre cette pelouse. Le porche de la maison était arqué et profondément enfoncé dans la façade, une seule grosse marche permettant d'atteindre la porte cloutée. De chaque côté était installée une haute lanterne en verre dépoli et, au-dessus du porche, une vitre colorée montait presque jusqu'à la large corniche.
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Des hommes avaient posé des pierres sur des pierres, des chevrons sur les murs, un toit sur les chevrons. Leurs mains travaillaient avec habileté tandis que leurs esprits tramaient de mauvais coups. Ils avaient raboté, sculpté, poli ce splendide escalier et placé l'immense verre teinté pour en rehausser la beauté. Ils aimaient la beauté comme ils aimaient le mal, et leurs mauvaises pensées avaient sauté sur ces pierres, lambris et poutres inanimés et y étaient restées emprisonnées pour l'éternité. Depuis le moment où les fondations avaient été creusées, un seul mot d'amour avait-il été prononcé ?
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p.174 -
L'Australie ! Ecoute, l'Australie serait le plus beau pays du monde si elle était pas gouvernée par des imbéciles.
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Il distinguait les arbres morts désolés qui se dressaient dans l'eau, du passage obstrué de la rivière jusqu'à la mer.
Les enfants expiaient les péchés de leurs pères. On ne pouvait échapper à cette loi irrévocable de la nature. Mais, à peine un siècle plus tôt, ces arbres vivaient, l'eau n'était pas là, les campements des indigènes parsemaient la rive, les fumées s'élevaient haut dans l'air paisible. On pouvait facilement se procurer gibier et poisson pour se remplir l'estomac et entretenir le rire des femmes et des enfants. En ces jours lointains, la moralité était de fer. Les lois, coutumes, croyances, dans lesquelles la peur jouait un grand rôle pour imposer le respect, régnaient avec douceur sur un peuple qui, satisfait de peu, n'exigeait rien de plus.
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- Contre les effets du sherry, j'ai prévu de déguster la moitié de ce pot de beurre
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Si des hommes me traitent de haut à cause de mon métissage, je vaux mieux que les Noirs, car je suis capable de raisonner, et mieux que de nombreux Blancs, car je peux à la fois raisonner et mieux voir qu'eux. Aux dons que j'ai hérité de ma mère s'ajoutent ceux que m'a légué mon père de race blanche. Je vois avec les yeux d'un Noir, raisonne avec l'esprit d'un Blanc, et dans le bush je n'ai pas d'égal (ici Noir = aborigène d'Australie).
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