Une vulgaire histoire d'héritage complètement loufoque sur fond d'escrime et de piano volant. Un dessin simpliste avec un découpage en 6 cases par planche d'une platitude monotone...
Le scénario emprunte des raccourcis très étonnants et l'ensemble manque singulièrement de coordination. Matilda Clarck, c'est un peu comme du vent...
J'ai pourtant souri à quelques répliques tant cela paraissait absurde. Cette BD ne restera pas dans les annales. A lire si votre console de jeux est en panne.
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Quelle déception... à la hauteur des attentes suscitées par l'entrée en matière de cette BD atypique. Le résultat n'est pas mauvais, mais j'ai vu tant de potentiel que je ne peux que regretter le résultat final.
J'ai en effet eu le sentiment d'entrer dans un univers un peu burlesque, barré... Un couple meurt écrasé par un piano... le mari défunt est escrimeur, italien et acteur, doublure dans les films de capes et d'épées hollywoodien. Il laisse une veuve pas du tout éplorée, deux fils pourris gâtés qui s'en moquent comme de leur premier fleuret et une fille illégitime, hôtesse de l'air qui s'envoie... en l'air justement avec le pilote... Vient se greffer là-dessus un détective privé un peu loufoque, et un majordome avec un sacré grain... Si on ajoute que le format est plus grand qu'un A4, que chaque page est divisée en 6 grandes cases, et que le dessin n'est pas sans évoquer Tardi... d'ailleurs l'héroïne (par son indifférence et son exaspération vis-à-vis des événements qu'elle rencontre) n'est pas sans évoquer Adèle Blanc-Sec... alors on se dit "mazette, voilà quelque chose d'intéressant".
Hélas, le soufflé retombe dans le dernier quart... L'auteur semble s'être empêtré dans une intrigue dont il ne sait pas sortir et il biaise en tombant dans le n'importe quoi. Il faut bien se rendre compte qu'être déjanté, à l'instar d'un Fred, d'un Tardi, d'un Pétillon, d'un Trondheim... ce n'est pas si facile. Artur Laperla aurait sans doute pu y arriver, mais il aurait fallu pour ce faire s'entourer d'un scénariste ou bosser sa fin. Il y a des tronches, des caractères, un univers, une touche très personnelle... La déconvenue est donc à la mesure des possibilités que l'on devine. Cette BD est une oeuvre "de jeunesse", Laperla a 30 ans quand il la dessine. Donc il y a une marge de progression. A lire par curiosité.
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J'avoue avoir passé un agréable moment de lecture alors que je ne m'y attendais pas. Le dessin reste basique mais l'histoire est d'un humour très noir, voie féroce. Les situations sont très cocasses. Cela sonne vrai. En même temps, c'est très dur...
Je regrette seulement la destinée de ce pauvre petit chien qui n'a fait de mal à personne. Snif !
C'est vrai qu'il ne manque pas grand chose à cette bd pour entrer dans un panthéon honorable. Une fin peut-être trop vite expédiée ?
Une lecture qui en tout cas mérite votre attention !
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Antérieur à Matilda Clarck, Voleurs de Chien est assez comparable dans l'esprit et dans le graphisme.
Les Editions Paquet proposent une BD grand format, dont Artur Laperla divise le plus souvent chaque planche en 6 cases, assez grandes. Cela lui permet d'instaurer un climat, une atmosphère très particulière, et de montrer des "tronches" très expressives (à l'instar de ce qu'il fera 2 ans plus tard dans Matilda Clarck).
Le graphisme est un peu moins abouti et on sent toujours un certain académisme très "ligne claire". C'est déjà très personnel, mais cela va s'affiner encore (Laperla a un peu moins de 30 ans en 2004).
Côté récit, c'est assez conventionnel dans l'ensemble, mais cela fuse de partout et finit par donner un univers assez barré, décalé, où l'humour est omniprésent.
Harlod et Jack sont deux minables qui rêvent de "faire un coup" pour pouvoir boire des daïquiris et se taper des strip-teaseuses jusqu'à la fin de leur vie. Mais Harold peine à se relever d'un chagrin d'amour. Ludmila, avec qui il formait un duo style "Bonnie and Clyde" l'a plaqué.
Leur coup... un dognapping. Ils connaissent le chauffeur d'un mafieux/homme d'affaires notoire. Celaui-ci rêve d'écrire LE polar... soit l'histoire de deux bandits qui enlèvent un chien grâce au chauffeur du proprio du chien...
Hélas, tout ne tourne pas comme ils voudraient... Jack termine par se mettre en ménage avec sa strip-teaseuse, pendant qu'Harold se trouve un petit boulot dans un fast-food et se fait braquer par... Ludmila.
On l'a compris, une BD atypique dont les éditions Paquet à le secret, et qui se lit avec grand plaisir (en ce qui me concerne).
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Cette histoire assez loufoque d'un héritage et de la recherche d'un père se lit plaisamment mais sans plus.
Et elle s'oublie vite la dernière page refermée (en fait immédiatement).
Le dessin est plutôt agréable mais là aussi pas plus de souvenir ensuite.
Cela étant je ne lis pas suffisamment de BD pour en parler avec plus d'acuité.
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Une histoire délirante et amusante, aussi bien pour les petits que pour les grands
Un super héros se retrouve transformé en patate et devient alors Super Patate avec des super pouvoirs et des supers répliques
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L'aventure de cet anti-hero est rigolote.
Ce qui carecterise cette première histoire c'est que chaque actions a un impacte sur l'histoire et s'inscrivent sur la durée, ce qui est assez rare et cela donne une profondeur au monde. Le rythme est soutenu on ne s'ennuie jamais.
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C’est l’histoire d’Enzo, pré-adolescent et footballeur doué, son père est sans emploi et alcoolique, sa mère a refait sa vie, un jour un recruteur d’Arsenal vient l’observer au bord du terrain, mais l’informe qu’il ne le sélectionne pas parce qu’il est trop petit. Pour ne pas faire de la peine à son père et pour lui redonner le goût de vivre, Enzo décide de faire croire qu’il a été sélectionné.
Pour un espagnol ou quelqu’un qui a vécu en Espagne dans les années 2000, un homme ou une femme qui a des enfants, qui peut être touché(e) par un texte émouvant, et qui s’intéresse au football.
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C'est drôle, particulièrement quand le héros se transforme en patate. Evidemment, la vie devient cruelle quand vous passez d'humain à patate. Par exemple, à un moment le héros manque de se faire écraser par un camion! Mais on ne peut pas s'empêcher de rire.
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Une bande dessinée qui dresse un portrait social d'un quartier de Valence en Espagne. Le titre oscille entre humour et chronique réaliste, mais parvient à nous embarquer dans ce mensonge footballistique.
C'est surtout sur la relation père-fils que se base ce récit, sur le fait qu'Enzo décide de mentir pour offrir à son père une porte de sortie, un moyen de remettre sa vie sur les rails. Ce père, figure centrale de la BD, parait dépassé, complétement à côté de la plaque et pas responsable.
La galerie de personnages est à mon avis une des grande réussite de cet album. On découvre et on suit avec enthousiasme ce microcosme qui évolue, change et parvient à avancer. Personne n'est présenté sous son meilleur jour et personne n'est exempt de mauvais côtés, de bizarreries mais ce sont ces "failles" qui caractérisent l'être humain. Et au final, tout le monde se construit avec, se mêle et s'accorde.
Sympathique et, malgré l'épaisseur (412 p.) assez rapide à lire, il manque toutefois un petit quelque chose pour rendre ce titre réellement attrayant et passionnant.
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Une bonne BD de jeunesse.
Super patate (Alias Super Max patatisé par le terrible docteur Malévolo), anti héros de 1er ordre, se voit renvoyé dans le passé pour éviter de se faire patatiser. Ce prodige a pu être réalisé avec l'aide d'éminents scientifiques.
Artur Laperla se moque donc de tous ces super héros de comics et de leur super pouvoirs et destinés hors du commun.
Une très bonne parodie accessible aux plus jeunes ages.
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