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Citations de Astrid Lindgren (87)


Si vous rentrez chez vous maintenant, vous pourrez revenir demain matin, dit Fifi. Car si vous ne partez pas, vous ne pourrez pas revenir non plus. Et ça serait vraiment dommage.
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Je ne sais pas très bien à quel endroit du corps on ressent le bonheur, mais j'avais l'impression qu'un éclat de rire avait envahi mon âme tout entière. 

p. 139
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Je me souviens d'une tempête terrible. Même les poissons avaient le mal de mer et voulaient aller à terre. J'ai vu de mes propres yeux un requin qui avait la nausée et une pieuvre qui se tenait la tête avec tous ses bras. Oh oui, quelle tempête!
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— Je ne ne veux jamais grandir, dit-il d’une voix ferme.
— Moi non plus, renchérit Annika.
— Non, c’est pas un truc chouette, dit Fifi. Les grands ne s’amusent jamais. Tout ce qu’ils ont, c’est un boulot ennuyeux, des vêtements ridicules, des cors aux pieds et des dingos locaux.
— Des impôts locaux, corrigea Annika.
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-Mais, enfin, les chemises de nuit ne sont méchantes, protesta Fifi. Elles ne mordent que pour se défendre.
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Ils poussèrent la grille branlante de la villa Drôlederepos, montèrent l'allée de gravier bordée d'arbres moussus (des arbres faits pour que l'on y grimpe) et arrivèrent devant la véranda. Le cheval dévorait son picotin versé dans une soupière.
- Mais qu'est-ce que ton cheval fait sous la véranda ? demanda Tommy. Pour ce dernier, la place d'un cheval était à l'écurie.
- Eh bien, dit Fifi après mûre réflexion, dans la cuisine, il serait toujours sur mon chemin. Et il ne se plaît pas au salon.
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Bref, il avait l'air tellement mignon que tout le monde aurait pu le prendre pour un petit ange. Mais il ne fallait pas s'y fier.
p. 9
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- Vous devriez avoir honte ! Il y a des milliers de gosses dans le monde qui paieraient cher pour manger un plat comme celui-là.
Karlsson sortit alors un bloc-notes et un crayon de sa poche.
- Pourrais-tu me donner le nom de deux d’entre eux ? demanda-t-il.
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Astrid Lindgren
Tu ne peux pas empêcher les oiseaux de malheur de voler au-dessus de ta tête, mais tu peux les empêcher de faire leur nid dans tes cheveux.

[La Revue des livres pour enfants n°306]
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La soupe, ça s'lape avec du bruit, sinon on peut pas savoir que c'est d'la soupe.
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Il fallait profiter du moment tel qu'il se présentait. Par un matin ensoleillé comme celui-ci, la vie n'était que pur bonheur. Pouvoir sortir en pyjama directement dans le jardin, sentir l'herbe sous les pieds, piquer une tête au ponton puis s'asseoir à la table du jardin qu'il avait peinte de ses propres mains, lire un livre ou le journal en buvant un café pendant que les enfants bourdonnaient alentour, il ne demandait rien de plus à l'existence.
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- Mais, tu te rends bien compte qu'il faut que tu ailles à l'école.
- Et pourquoi devrais-je aller à l'école ?
- Pour apprendre des choses, voyons.
- Quel genre de choses ?
- Plein de choses utiles, les tables de multiplications, par exemple.
- Je me suis très bien débrouillée sans tables de nulplication pendant des années. Et j'ai bien l'intention de continuer comme ça.
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- J'aime les trolls des ténèbres et les pataudgrins. Mais pas les nains gris ni ces horribles sylves sauvages !
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Oscar poussa un gémissement de colère et se retourna vers le gendarme qui le tenait :
- Si je lui dis qu’il a une tête de cochon, est-ce que ça aggravera mon cas ou pas, dis-moi ?
- Tu peux être sûr que oui, dit le gendarme. Tiens-toi tranquille, et dis ton nom complet pour que Bergkvist puisse le noter.
- Oscar, dit Oscar. Et tu t’appelles comment, toi ?
- Andersson, que je m’appelle, mais ça ne te regarde pas. Et en plus d’Oscar, comment t’appelles-tu ?
- Ça ne te regarde pas. Oscar, ça suffit.
Andersson ricana. Il était plus jovial que l’aute gendarme. Celui-ci dit avec aigreur :
- Ce n’est pas le ton qui convient ici !
- Va te faire voir ! dit Oscar. Puis il se tourna vers Andersson et demanda :
- Alors, c’est interdit d’appeler ce Bergkvist tête de cochon ? Mais si je rencontre une vraie tête de cochon, et que je l’appelle Bergkvist, est-ce que c’est interdit aussi ?
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— Est-ce qu’on peut manger avec les mains ?
— Pas de problème. Mais moi, je préfère m’en tenir à la bonne vieille méthode : manger avec la bouche.
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Et puis, il y a les enfants, heureusement. Pelle joue avec Tjorven et Stina, surtout avec Tjorven. Je crois qu'il y a une petite lutte entre elles à son sujet, du genre « je l'ai vu le premier », mais Tjorven a l'avantage. Comment pourrait-il en être autrement ? C'est une enfant étonnante, la préférée de tout le monde, sans que l'on sache vraiment pourquoi. L'atmosphère est tout de suite plus détendue dès que l'on voit sa bouille sympathique. Papa dit qu'elle a quelque chose de l'enfant éternel en elle, un quelque chose de solaire et de chaleureux que tous les enfants devraient avoir, mais en réalité, ce n'est pas vraiment toujours le cas. Elle est la Tjorven de tout Saltkråkan, qui se promène par tous les chemins de
l'île, qui entre librement dans toutes les maisons et que l’on accueille partout par des : « Ah, mais voilà notre Tjorven ! ». Exactement comme s'il ne pouvait rien arriver de mieux à cet instant précis. Quand elle se fâche - ça arrive, car ce n'est pas un ange -, c'est comme si une force de la nature était libérée. Et croyez-moi, ça pète de partout ! Oh là là ! Mais ça passe vite.
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Dans la toute petite ville, tout le monde sut rapidement qu'une drôle de petite fille de neuf ans vivait seule à la villa "Drôlederepos". Et les papas et les mamans de la petite ville n'aimait pas du tout, mais alors, pas du tout une chose pareille. Tous les enfants devait avoir quelqu'un qui leur disait ce qu'ils avaient à faire, tous les enfants devaient aller à l'école et apprendre les tables de multiplication. Donc les papas et les mamans de la petite ville décidèrent que la petite fille de la villa "Drôlederepos"devait être immédiatement placée dans un orphelinat, une maison pour enfants.
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- Pourquoi pleures-tu ?
Allez, venez me rejoindre. On va jouer aux prisonniers qui meurent de faim dans leur cachot.
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Fifi s'assit calmement sur les marches de la pharmacie et mit ses flacons en rang.
- Vraiment, qu'est-ce que les grandes personnes manquent d'esprit pratique parfois ! Regardez, j'ai un, deux... huit flacons alors que tout pourrait tenir dans une seule bouteille. Encore heureux que j'aie un peu de bon sens, moi.
Sur ce, elle ôta les bouchons, versa le contenu des huit flacons dans un seul et le secoua énergiquement. Puis elle porta le goulot à ses lèvres et but de grandes gorgées. Annika, qui se rappelait que certains médicaments étaient à usage externe, s'inquiéta un peu.
- Fifi, comment sais-tu que ce médicament n'est pas dangereux ?
- Je m'en rendrai compte, répondit joyeusement Fifi. Je le saurai demain, au plus tard. Si je suis encore vivante, c'est qu'il n'est pas dangereux et même un tout petit bébé pourra en prendre.
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— J'ai pas l'impression que tu connaisses les bonnes manières avec les dames, dit-Fifi.
Sur ce, elle empoigna Bengt de ses bras costauds, le souleva et l'accrocha à une branche d'un bouleau qui se trouvait juste à côté.
Elle se saisit du deuxième garçon et le suspendit à une autre branche ;
elle attrapa le troisième et le jucha sur le pilier de la grille d'une villa ;
elle balança le quatrième par-dessus une clôture de jardin et il atterrit sur un parterre de fleurs.
Quand au cinquième garnement, elle l'installa dans une petite carriole au milieu de la rue. Fifi, Tommy, Annika et Willie contemplèrent un moment les garçons qui n'en revenaient pas.
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