Si la vie décide de vous voler quelque chose à laquelle vous avez goûté, quelqu’un que vous avez aimé, la notion de manque se dévoile et la torture se manifeste sournoisement.
La spontanéité déroutante des enfants nous remet souvent face à la réalité, celle que l'on voudrait oublier. Ils nous déversent leurs questions sans filtre. Alors, on cherche les bons mots, le bon ton, ne pas trop en dire pour ne pas les perturber, tout en répondant à leurs attentes, pour les rassurer du mieux possible. C'est aussi ça, être parents.
Elle connaissait Wolinski. Elle avait partagé des moments privilégiés avec lui et sa femme, Maryse. Un grand enfant, bon vivant, plus rieur que provocateur, qui aimait à dire "Il vaut être un raté intelligent qu'un con efficace !". Ironie du sort, il était tombé sous les balles du con efficace.
Sur bien des points, Lucy ressemblait à Florence (Arthaud). Deux amazones pour qui rien ne semble grave. Une étoile accrochée au-dessus de leurs têtes. Des amoureuses de la vie, qu'elles prenaient en rigolant et avec laquelle elles jouaient souvent.
La reconnaissance d'un père, celle que l'on recherche tous, celle qui nous façonne, qui nous encourage, qui nous porte toute une vie.
L'amour ne s'achète pas, même si certains se plaisent à le croire.
La vie est un espace-temps entre la naissance et la mort. Elle suit son cours jusqu'à ce que l'on se retrouve tous, de manière plus ou moins confortable, dans la même position. Accepter cet état de fait rend notre passage sur Terre beau et précieux.
𝑳𝒖𝒄𝒚 𝒂𝒕𝒕𝒓𝒂𝒑𝒆 𝒏𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒆𝒏𝒇𝒂𝒏𝒕 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒂𝒊𝒔𝒔𝒆𝒍𝒍𝒆𝒔, 𝒍𝒆 𝒔𝒐𝒓𝒕 𝒅é𝒍𝒊𝒄𝒂𝒕𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒔𝒐𝒏 𝒊𝒏𝒕é𝒓𝒊𝒆𝒖𝒓 𝒆𝒕 𝒍𝒆 𝒑𝒐𝒔𝒆 𝒇é𝒃𝒓𝒊𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒔𝒖𝒓 𝒔𝒐𝒏 𝒄𝒐𝒓𝒑𝒔. 𝑬𝒕 𝒍à, à 𝒄𝒆𝒕 𝒊𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒑𝒓é𝒄𝒊𝒔, 𝒋𝒆 𝒅é𝒄𝒐𝒖𝒗𝒓𝒆 𝒍𝒂 𝒎𝒂𝒈𝒏𝒊𝒇𝒊𝒄𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒆 𝒍'𝒆𝒙𝒊𝒔𝒕𝒆𝒏𝒄𝒆. 𝑳𝒆𝒔 𝒅𝒆𝒖𝒙 ê𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒆𝒔𝒔𝒆𝒏𝒕𝒊𝒆𝒍𝒔 à 𝒎𝒐𝒏 𝒄œ𝒖𝒓 𝒄𝒐𝒍𝒍é𝒔 𝒍'𝒖𝒏 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒍'𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆. 𝑵𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒇𝒂𝒎𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒗𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒏𝒂î𝒕𝒓𝒆.
𝑳'𝒆𝒙𝒊𝒔𝒕𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒏'𝒂𝒖𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒍𝒂 𝒎ê𝒎𝒆 𝒔𝒂𝒗𝒆𝒖𝒓 𝒔𝒊 𝒆𝒍𝒍𝒆 é𝒕𝒂𝒊𝒕 é𝒕𝒆𝒓𝒏𝒆𝒍𝒍𝒆.
Pourquoi moi ? Qui sommes-nous ? Que doit-on attendre de la vie ? Les belles histoires sont-elles à la portée de tous ? Est-ce le hasard ? La chance ? La fatalité ? L'insaisissable est tout autour de nous avec ses rencontres singulières tissées d'inattendu. Je m'abandonne et accepte l'incertitude. Je connais le prix des désillusions tout en croyant au miracle. Ma mère était le mur contre lequel je me fracassais et qui m'empêchait de croire en l'amour. Je n'avais pas pu gagner le sien, alors, à quoi bon lutter pour celui d'autrui.
De nos jours, on n'aide pas les enfants à devenir plus gentils, plus tolérants, plus intelligents. Non, on les pousse à être plus forts, plus méchants, plus pervers, quitte à écraser leurs camarades. Les programmes réservés au jeune public, de la télé-réalité à certains talk-shows, ne proposent que sarcasme, agressivité, concurrence malveillante. L'image de la femme se détériore au travers de la vulgarité et bien souvent d'une beauté dépourvue de naturel. Les valeurs de respect, d'amour, trop souvent raillées, s'oublient peu à peu. La soif du profit au détriment de la moralité. L'orgueil au détriment de la spiritualité. Il ne fait pas bon, aujourd'hui, être tout simplement bienveillant.
Sûrement, mais le passé n'existe plus. Le futur n'est qu'une projection. L'important c'est maintenant, ce que l'on partage ce que l'on ressent...
Ne perds ni ton temps, ni ton énergie à te battre contre des moulins à vent. Bats-toi pour la bonne cause, pour ce que tu peux changer, et accepte les événements contre lesquels tu ne peux rien.