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4.75/5 (sur 4 notes)

Nationalité : Afrique du Sud
Né(e) à : Middelburg, Cap-Oriental , le 11/06/1932
Biographie :

Athol Fugard, de son nom complet Harold Athol Lanigan Fugard, est un acteur, directeur de théâtre, dramaturge, écrivain, metteur en scène, pédagogue, producteur, réalisateur et scénariste.

Irlandais par son père et afrikaner par sa mère, il débute au théâtre avec sa pièce "Klaas and the Devil", représentée en 1956. En 1965, il devient le directeur de la troupe The Serpent Players, comprenant alors exclusivement des acteurs noirs.

En 1968, il rencontre John Kani (ouvrier à l'usine Ford) et Winston Ntshona (professeur), deux vieux amis qui veulent devenir comédiens professionnels. Par l'expression théâtrale, les trois hommes ne cessent de dénoncer le régime alors en vigueur de l'apartheid, entre autres avec trois pièces emblématiques, coécrites par eux, "Sizwe Banzi est mort" (1972), "Inculpation pour violation de la loi sur l'immoralité" (1972) et "L'Île" (1973), qui seront notamment représentées à Londres, à New York (à Broadway et Off-Broadway), ou encore à Paris (ces trois pièces seront réunies en une trilogie, sous le titre original de "Statements").

Cette opposition à la politique raciale pratiquée dans son pays vaudra à Athol Fugard, entre 1967 et 1971, une confiscation de son passeport et des périodes d'emprisonnement aux deux autres hommes.

La dernière pièce écrite par lui (à ce jour) est "The Bird Watchers", dont la première représentation a eu lieu le 10 mai 2011 au théâtre que l'auteur dirige au Cap, The Fugard Theatre.

On doit encore à Athol Fugard des écrits en dehors du théâtre : ainsi, son roman "Tsotsi" (publié en 1980) est adapté au cinéma en 2005, sous le même titre original (titre français : Mon nom est Tsotsi). De plus, il a également des activités de pédagogue, enseignant l'art d'écrire, de jouer et de mettre en scène (en particulier à l'Université du Cap).

Au cinéma ou à la télévision, il est occasionnellement acteur, producteur et scénariste. Un de ses rôles les plus connus au cinéma est celui du général Jan Smuts, dans le film indo-britannique "Gandhi" de Richard Attenborough (1982), face à Ben Kingsley dans le rôle-titre.

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Source : Wikipédia
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Athol Fugard delivers the third lecture of his Humanitas Visiting Professorship at the University of Oxford, November 2010. In this event, Fugard sits in conversation with playwrights Jez Butterworth (Jerusalem) and Rebecca Lenkiewicz (Her Naked Skin).


Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Hester : Alors la ferme, et tu écoutes. (Pause.) Je parle de mon retour. Je me suis crevée à me souvenir. je n’aurais pas dû. Résultat : j’ai peur.
Johnnie : De quoi ?
Hester : Pas une peur ordinaire. Ce n’est peut-être pas le mot. Ne va pas croire que j’ai peur de vous. Si je suis revenue c’est seulement parce que je suis complètement fauchée. Seulement à Kommodagga, il y a eu en gare un arrêt qui n’en finissait pas – les souvenirs sont revenus et ça m’a mis dans un état… (Elle cherche les mots.) Disons que j’avais les nerfs. Ça me tapait sur les nerfs d’une façon… Attendre, dans cette chaleur, en sueur. Moi je ne sais pas attendre. En plus, c’était un omnibus. Il s’arrêtait partout. Et fallait voir la vieille sorcière qu’il y avait dans mon compartiment. Je les déteste quand elles sont comme ça – grasses, dans des habits noirs comme dit la Bible parce que quelqu’un est mort, et ça m’appelait Ma Sœur. J’y ai eu droit depuis Newport sans interruption, avec le royaume de Dieu qu’on a à portée de la main, pas de poisson le vendredi, et toutes ces conneries. Et mes souvenirs revenaient. Pas besoin de me forcer. Non. A l’idée de revoir tout ça. Me dire que rien n’avait changé. Tu comprends ? Revenir et tout retrouver pareil. Ça ne me faisait pas peur de tout retrouver changé, en moi je me disais : pourvu que ça ait changé. Pourvu que tout soit différent, que je ne reconnaisse rien, que je me sente perdue, et que je doive demander mon chemin. Je m’en fichais. Mais l’idée que tout serait pareil en arrivant m’a rendue malade ! Mal à l’estomac ! J’avais pris une tarte aux fruits avec du thé l’après-midi. À vomir !
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Hester : Il te parle de moi ?
Johnnie : Non.
Hester : Mais il se souvient de moi.
Johnnie : Je ne sais pas.
Hester : Alors comment tu sais qu’il me déteste toujours ?
Johnnie : Parce qu’il ne parle jamais de toi.
Hester : Il pense peut-être à moi quand même ?
Johnnie : Quand tu es partie, il a dit : « On ne parlera plus d’elle, jamais. » Tu n’avais pas la nature d’une vraie Afrikaner, tu dois avoir du sang anglais, du côté de maman. C’est pour ça qu’il t’a haïe. Il ne rêve pas de toi. De ton époque, il n’a gardé que des cauchemars sur son travail.
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