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Critiques de Atsushi Kaneko (217)
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Search and destroy, tome 1

MANGA SCIENCE-FICTION / CYBERPUNK.

J’ai découvert ce manga et son existence grâce à sa présence dans le tome 1 de "TezuComi" (foncez, c’est du bon manga que tout cela). Avec "Search and Destroy", Atsushi Kaneko mangaka étiqueté « underground » s’attaque à l’adaptation de "Dororo", chef-d’œuvre parmi les chefs-d’œuvre du dieu du manga Osamu Tezuka… Cette adaptation cyberpunk d’un récit fantastique est vertigineuse car tellement pleine d’humanité. Car comme dans tout récit cyberpunk qui se respecte se pose la question essentielle de la frontière entre l’homme et la machine...
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Search and destroy, tome 2

MANGA SCIENCE-FICTION / CYBERPUNK. J’ai découvert cette mini-série et son existence grâce à sa présence dans le tome 1 de "TezuComi" (foncez, c’est du bon manga que tout cela). Avec "Search and Destroy", Atsushi Kaneko mangaka étiqueté « underground » s’attaque à l’adaptation de "Dororo" (et avec les thématiques d'"Astro" en plus), chef-d’œuvre parmi les chefs-d’œuvre du dieu du manga Osamu Tezuka … Cette adaptation cyberpunk d’un récit fantastique est vertigineuse car tellement pleine d’humanité. Mais c'est aussi un récit plein de noirceur, car humaines ou robotiques les élites autoproclamées ne semblent exister que pour exploiter leurs semblables. A quoi sert l'intelligence si c'est juste pour assouvir ses vices en attendant d'être l'humain ou le robot le plus riche du cimetière ?
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Doggybags, tome 12 : Spécial Japon

À vrai dire avant de me lancer dans la lecture de ce douzième numéro de la série des "Doggybags", j'étais sur une autre lecture que je n'ai pas abandonné mais que j'ai laissé de côté pour cause de soucis personnels. J'espère pouvoir finir ma lecture le plus vite possible avant la fin du mois de septembre.



Je suis resté plus d'un mois sans ouvrir un bouquin et pour me remettre un peu dans le bain, j'ai opté pour ce tome 12 de la franchise indépendante des "Doggybags".

Ce douzième tome est un tome spécial Japon avec comme à l'accoutmé trois histoires distinctes les unes des autres.

Bien qu'étant fan inconditionnel de la série des "Doggubags", je trouve qu'il y a un petit essoufflement créatif dans ce douzième tome. À part peut-être la dernière histoire qui est bien mieux écrite que les autres.

Mais néanmoins malgré tout sur l'ensemble de l'ouvrage l'aspect graphique des planches est très bon. C'est peut-être au niveau du scénario que ça pêche un peu mais rien d'alarmant non plus.



Je reste toujours très fan et très client des productions du Label 619.
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Search and destroy, tome 3

MANGA SCIENCE-FICTION / CYBERPUNK.



J'ai découvert cette mini-série et son existence grâce à sa présence dans le tome 1 de "TezuComi" (foncez, c'est du bon manga que tout cela). Avec "Search and Destroy", Atsushi Kaneko mangaka étiqueté « underground » s'attaque à l'adaptation de "Dororo" (et avec les thématiques d'"Astro" en plus), chef-d'oeuvre parmi les chefs-d'œuvre du dieu du manga Osamu Tezuka …



Dans une cité néo-stalinienne riche en terres rares souhaitant être la capitale de la robotique mondiale, le jour anniversaire de la fin de la guerre, les riches se goinfrent sans merci tandis que les pauvres crèvent de faim. Alors on a d'un 1er côté les creechs d'ancienne génération qui lancent le Grand Soir. On a ensuite d'un 2e côté Hyaku qui chasse ses tortionnaires sans savoir que le tortionnaire en chef est son propre père. En enfin on a d'un 3e côté Doro qui est traqué sans pitié par des assassins cyborgs déguisés en vieux couple bourgeois et misanthrope qui veulent récupérer le cobaye de leur propriétaire milliardaire en quête d'immortalité. Bref, c'est sous le signe des plus grands tragédies antiques que le mangaka nous livre le plus grand manifeste anarchiste depuis "Matrix" !
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Soil, tome 4

Du polar avec des soupçons de fantastique dans les trois premiers tomes de cette série de manga's (11 au total), on passe dans ce quatrième volume au mystère total, nimbé d'une forte impression de surréalisme avec l'apparition des "corps étrangers"...

"Mais qu'est ce qui se passe...?" dans cette "ville nouvelle" si joliment fleurie il y a peu de temps encore, à l'apparence si ordonnée et petit-bourgeoise ?

On oublie presque qu'une famille entière y a mystérieusement disparu pendant une coupure générale de courant, tant d'autres événements incompréhensibles prennent le pas sur l'enquête initiale...



Le capitaine Yokoi est peu présent dans ce tome (on comprend le pourquoi à la fin !) et j'ai toujours autant de mal à ressentir une demi once de sympathie pour ce flic-gratteur-de-couilles et obsédé par ses propres effluves corporels. Si par contre, je me suis attachée à la fliquette Onoda (surnommée "gros thon" par ce gros c** de Yokoi), ce n'est pas que par solidarité féminine, mais surtout pour son incroyable ténacité à vouloir aller jusqu'au bout des phénomènes de plus en plus surprenants...



J'ai été bien inspirée de commander toute de suite cette série addictive au complet ! et je vais maintenant immédiatement me replonger dans cette histoire dédaléenne avec le tome suivant...

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Atomic (s)trip

J'ai découvert Atsushi Kaneko avec Deathco (uniquement le tome 1 pour l'instant) et quand j'ai vu Atomic [S]trip, je n'ai pas longtemps hésité !

Atomic [S]trip est un recueil d'histoires toutes plus étranges les unes que les autres. Il y a une première partie Tattoo girls en 10 flashs, une dizaine de pages chacune. 10 histoires sur des filles tatouées avec une réalité qui se mêle à un imaginaire étonnant, parfois un peu gore. Il n'y a pas de limites et le grotesque a une belle part. Il y a des filles qu'on recroise dans d'autres histoires, des animaux s'invitent dans le monde humain mais pas seulement...

Les histoires suivantes sont assez spéciales dans le genre aussi : 'Fuck forever', une possible révélation impropable pour un homme..? j'ai aimé cette situation qui laisse libre interprétation. 'Atomic ?' présente un monde assez malsain, j'ai eu du mal à l'apprécier. Le principe de 'Cosmic ?' est curieux, deux jeunes filles qui se posent des questions sur elles dans leur jeunesse. Un peu troublée par le double trait noir/orange qui donne une impression de flou... voulu ? 'Satanic ?' cache bien son jeu... 'Logic ?' pose des questions sur l'autre d'une façon très... originale. 'Smile for me', seule histoire du recueil en couleurs, m'a plu par son côté décalé et son humour. 'No', courte histoire centrée sur un mot : étonnant. 'The land of God', très court et gênant, je n'ai pas vraiment adhéré. Le dernier, 'Super bonbon', histoire rocambolesque qui tourne vite à l'horreur... Dommage que certaines histoires sont si courtes, elles méritaient une suite même si elles peuvent se suffire. J'ai aimé les dessins très expressifs comme dans DeathCo, l'imaginaire débridée, le grotesque... Ca me fait presque penser Junjo Ito mais c'est quand même assez différent dans le traitement. Il faut absolument que je continue de découvrir son oeuvre, j'aime !

Merci à Pika Edition pour cette lecture étonnante !

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Deathco, tome 1

Une histoire complètement déjantée... Ces reapers sont vraiment originaux dans leurs habillements, on a de tout, du solo, des groupes, des acrobates, des rigolos, le but ultime : tuer la personne désignée par la Guilde. Et surtout, dans les reapers, il y a Deathko cette gamine, un peu spéciale, très forte dans tous les domaines mais qui semble cacher quelques faiblesses émotives. Un manga noir qui m'a fasciné par sa mise en place, un mafieux placide qui l'est de moins en moins, ces attaques carnaval des reapers. Les dessins de Atsushi Kaneko sont terribles et donnent une ambiance très particulière ! Ca ne plaira pas à tout le monde mais pour ma part, je suis conquise ! Vite, le tome 2 !

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Soil, tome 1

Propre et paisible, Soil Newtown voit son quotidien bouleversé quand, une nuit, une famille entière disparaît, alors que la ville est plongée dans le noir suite au sabotage d'un pylône électrique. Que sont devenus Masaki et Noriko Suzushiro et leur fille Mizuki ? Ils semblent s'être volatilisés, ne laissant derrière eux que les vestiges de leur dernier repas. Appelés en renfort, les policiers de Kanagawa, ne disposent que de peu d'indices : un homme couvert d'écailles aperçu près de la maison par un agent municipal, disparu lui aussi, et deux énormes montagnes de sel, l'une dans la chambre de Mizuki et l'autre dans la cour du lycée. A Soil, comme ailleurs, les apparences sont trompeuses et derrière la calme et l'harmonie, se cachent de sombres secrets. Les deux enquêteurs vont devoir creuser la surface pour trouver un début de piste.



Beaucoup de bonnes idées dans ce manga qui navigue entre polar et fantastique. D'abord le duo d'enquêteurs. Lui est un vieux flic sur le retour, vulgaire et sexiste, elle est une jeune recrue d'une timidité maladive. Bancale de prime abord, cette équipe avance malgré tout dans ses investigations; elle, motivée par ses remarques désobligeantes, lui par sa jeunesse et sa volonté de bien faire. Le lieu ensuite. Soil est une de ces villes nouvelles créées de toute pièce pour désengorger les centres-villes, une cité-dortoir calme et ordonné qui intrigue par cette perfection affichée. Les maisons joliment fleuries et l'ambiance familiale donnent une impression de malaise, renforcée par l'omniprésence du délégué municipal qui semble tout savoir sur tout le monde et exercer une surveillance discrète mais pesante. Il est évident que cette normalité ostentatoire manque de naturel. La peur est là, latente, sournoise. Les habitants se taisent, craignent de faire un faux pas, les nouveaux arrivants sont des ''corps étrangers'' susceptibles de faire vaciller ce bel équilibre.

L'enquête, quant à elle, fait du surplace. Les indices sont minces et incompréhensibles pour des flics un peu largués. Mais ce n'est qu'un premier tome, on a le temps de voir venir.

Restent les dessins...Ils ne sont pas forcément agréables. Les personnages sont assez laids, les traits déformés, les visages dégoulinant de sueur...Soil est par contre bien représentée, rues tracées au cordeau, maisons toutes identiques, perfection angoissante.

En résumé, l'histoire démarre bien, le suspens est bien présent et suscite l'envie d'en savoir plus. A suivre, donc.
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Deathco, tome 7

Deathco, reapers surdouée malgré son jeune âge est toujours au service de Madame M., la plus célèbre et redoutable tueuse à gâche de la Guilde, société des reapers, reste fidèle à sa patronne et mère spirituelles. Madame M. était une très jolie femme, bourgeoise, apparement bien sous tout rapport mais était célèbre dans le milieu du crime pour son talent et son infaillibilité. L’âge, l’inactivité et la gourmandise l’ont rendue grosse et laide. La guilde à lancer un contrat sur sa tête et tous les reapers rêvent de l’accrocher à son tableau de chasse. Mais Madame M. a encore de la ressource et, pour son testament spirituel, vine veut pour son digne assassin, que sa fille adoptive complètement déjantée, Deathco…



Bon, je fais un court résumé et plutôt que de critiquer le septième épisode, je vais critiquer toute la série car j’ai lu tous les épisodes et celui-ci en est l’ultime. Au début, j’ai hésité à lire cette série Il faut avouer que la couverture n’a rien de séduisant. C’est en effet l’horreur qui domine cette saga. Cette horreur est très réussie. C’est complètement gore. Les crimes s’enchaînent à une vitesse qui dépasse l’entendement. C’est comme ça depuis le début de la série. Parfois, le nombre de cadavre par page et même par case est presqu’incalculable. Même les dialogues en sont souvent réduits à de simples onomatopées de lames qui tranchent, de têtes qui tombent, de coups de feu, de coups de pieds, de coups de poings. Et puis il y a les dialogues hérités des délires de Deathco. Même la gamine est d’une laideur repoussante. D’ailleurs, si on enlève la sculpturale Madame M. jeune, je crois qu’aucun personnage n’est beau. Peut-être le gang des pom-pom girls et encore, quand elles ne sont pas maquillées. Dans ce manga, la cruauté n’a aucune limite. C’est presqu’une ode au crime, plus odieux les uns que les autres. C’est de la pornographie non pas de sexe mais de violence. Des dessins tout en noir ou blanc (façon de vous dire sans nuance de gris) renforcent le malaise que crée cette sage. Et vous savez quoi, c’est dérangeant au plus au point mais c’est vraiment bien fait. Le but su mangaka est donc atteint. Pour arriver à digérer ce manga indigeste, je crois qu’il n’y a qu’une solution, le prendre au second degré. Lu sur Kindle avec une excellente numérisation.

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Deathco, tome 3

Deathko, qui précédemment fut retrouvée dans une situation plutôt en sa défaveur tente de reprendre le dessus. Plus féroce et déchainée que jamais, elle se bat jusqu’au bout pour survivre et par la même occasion réduire sa cible en charpie. Tel un animal sauvage elle vient à bout de son adversaire non sans souffrir en retour. Une moisson qui l’a terriblement amochée la laissant dans un piteux état. Il lui faut du temps pour se remettre de ces dernières blessures, bien que celle-ci ne rêve que de pouvoir moissonner à nouveau. Mélancolique et tempétueuse elle se morfond dans une tristesse sans fin. Alors que rien ne semble la raviver on découvre le vrai but de Madame et pourquoi celle-ci a engagée Deathko. Peu après un nouveau communiqué de la guilde est envoyé, ce qui rend Deathko de nouveau heureuse. Une cible peu ordinaire : un docteur en chimie qui a mal tourné et qui a créé une substance susceptible de détruire toute la planète si on la lâche dans la nature…

Un tome passionnant avec des dessins toujours aussi incroyables et exceptionnels ! Une série à ne pas lâcher.

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Deathco, tome 1

Je remercie du fond du cœur Babelio et les éditions Casterman pour m'avoir envoyé cet extraordinaire manga. Je l'ai vraiment adoré, une vrai merveille à mon goût ! ​

​Les dessins étaient tous sublimes, j'ai beaucoup aimé le style particulier d'Atsushi Kaneko qui me rappelle vaguement les comics​. Un auteur que je viens de découvrir et qu'il me tarde de retrouver dans d'autres de ces œuvres. Il sait toucher le lecteur et nous happer dans son univers à l'ambiance noir et profonde. J'ai adoré les personnages un peu tordus, les personnalités diverses et surtout Deathko, la touche finale qui a su me conquérir. Avec son aspect de jeune ado déprimée, Deathko est en réalité une jeune fille sadique et un peu dérangé aussi forte que déroutante, qui reste dans sa tête, malgré tout une petite fille capricieuse. Un personnage aussi monstrueux que formidable !



Dans un monde ou cohabitent tueurs à gage et mafieux à gogo, Deathko, jeune ado gothique et mélancolique fait régner force et terreur sur son passage. Membre d'une guilde secrète, elle a pour but d’abattre ses victimes désignés. Solitaire, celle-ci ce rend un soir sur les lieux du crime, prête à achever sa cible du moment. Seulement, Deathko n'est plus seule. D'autres Reapers - nom donné aux même membres de La guilde - sont présents pour s'occuper de la victime de Deathko. Mais la jeune fille déteste plus que tout les humains, en bonne misanthrope qu'elle est, elle ne compte pas laisser le champ libre à ses coéquipiers. C'est alors que s'ensuit un bain de sang,un véritable bal des macchabées.
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Le Jour où ça bascule, tome 1

Ce recueil est sorti pour les 40 ans des Humanoïdes associés. Il regroupe des planches de dessinateurs de tous horizons invités à s’exprimer sur le thème : Le jour où ça bascule.

Je dois bien avouer avoir été hermétique à certaines histoires, et touchée par d’autres.

J’ai notamment bien aimé la tranche de vie dessinée par Emmanuel Lepage, dont c’est d’ailleurs la présence qui m’avait attirée vers cet album.

Mais globalement cet album est plutôt une déception.
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Search and destroy, tome 3

Alors que la série d'origine n'a toujours pas été intégralement rééditée chez nous, ce revisite tire déjà sa révérence et quel final ! Il place direct la série dans les titres de SF les plus marquants que j'ai pu lire en ouvrages graphiques avec une mise en scène, un développement et des thématiques de grandes qualités.



La couverture annonçait un joli bouquet final, celui-ci a bien eu lieu. Le feu d'artifice réservé par l'auteur est au rendez-vous et nous explose littéralement à la figure pendant 300 pages non stop, le temps d'un final archi nerveux. J'ai adoré la mise en scène d'Atsushi Kaneko qui allie film noir et SF décomplexée. Dès les premières pages, elle nous envoie une claque avec sa science du découpage et cela ne se calme nullement après. Certaines compositions sont du pur génie, que ce soit quand l'héroïne se réapproprie son corps, quand son père prend la fuite ou encore quand un parallèle se fait entre son histoire et celle de Doro. Magistral !



Et l'histoire est à l'aune des dessins et de la mise en page, excellent ! J'ai adoré cette tragédie grecque futuriste qui revisite intelligemment le mythe d’œdipe avec un père qui anticipe toujours aussi froidement sa fin et un enfant toujours aussi meurtri pour les plans cachés de son paternel. C'est fascinant. De plus, l'auteur détourne également les codes que l'on connaît des robots dans la SF, présentant à la fois des robots qui suivent aveuglément les ordres des humains en respectant les lois de la robotique mais également d'autres qui se rêvent plutôt humains et vont mener une révolution entêtante. Fascinant !



Ainsi, la quête d'émancipation des deux héros qui se cherchent également une identité, se fait dans le chaos le plus total. L'auteur mélange allègrement les trames narratives des ultimes moments de la quête d'Hyaku, des révélations sur la nature et les origines de Doro, ainsi que de la révolution qui se met en branle contre le Maire et les humains de la ville par les Creech. C'est rythmé, dynamique, tendu et archi nerveux, digne des meilleurs polars et thrillers noirs, mais dans un chaos total où cette quête de vérité se fait entraîner dans un véritable tourbillon d'événements petits et grands. Totalement étourdissant.



J'ai vraiment été fascinée par le sens de la composition et de la narration de l'auteur qui manie ainsi une histoire vieille comme le monde pour la transposer dans un futur sombre et réaliste. C'est froid, c'est rude, c'est crédible mais surtout c'est fascinant. Les questionnements sur la nature de l'humanité qui sont au coeur de ce récit sont entêtant et ce n'est pas la postface finale qui va me démentir tant elle explique bien la nature du travail de l'auteur ici.



Alors que pour moi Search and Destroy avait des allures de série B, il s'est révélé un titre tout proprement excellent aussi bien de par sa composition soignée que de par sa richesse surprenante. J'ai adoré cette lecture et je pense désormais aller regarder de plus près les autres séries de l'auteur que j'ai souvent vu comparées au cinéma de Lynch.
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Deathco, tome 2

Encore une excellent tome que nous retrouvons là ! Et quel plaisir de retrouver le style si particulier d'Atsuchi Kaneko. Après m'être régalée avec le tome 1, je n'ai pas hésité à acheter la suite. C'est toujours un vrai plaisir de se retrouver dans le monde noir et sanglant de Deathko. Avec des dessins magnifiques et une histoire mystérieuse, Atsushi Kaneko sait nous faire frissonner de peur et pleurer de rire. Je conseille vivement cette série.



Deathko est de retour ! Mais attention, mieux vaut ne pas se retrouver sur son chemin... Toujours aussi sanglante et impitoyable elle achève ses victimes sans remord. Née pour tuer, elle donne même la chair de poule à d'autres reapers. On la suit moissonner sans pitié, seulement une de ses cibles s'avère être plus coriace que prévu. Deathko, prise au dépourvu, se retrouve face à un adversaire de taille qui pourrait bien être plus fort qu'elle !

Certains points s'éclaircissent, des mystères nous sont révélés peu à peu pour finalement se poser de nouvelles questions.
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Atomic (s)trip

Quelle claque !

Plongée totale dans l'univers indépendant, grotesque et déjanté d'Atsushi Kaneko. Une plongée d'enfer !

Le tout forme un ensemble protéiforme, où la bichromie (en particulier blanc/orange) côtoie le noir et blanc ou d'autres techniques comme un "décalé" effet 3D. Pas toujours facile à lire mais très intéressant !

La première moitié regroupe la série des "Tattoo girls", publiée sur le cours de dix ans. Avec le même point de départ, le mangaka explore une gamme de possibilités des plus délirantes. Gros coup de cœur sur la demoiselle vampire !

La seconde partie est dédiée aux autres histoires courtes de l'auteur, qui se qualifie lui-même de "destructeur". Bien brutes de décoffrage, plus poussées aussi, elles sont souvent violentes, sombres, et s'amusent joyeusement à destructurer les codes du manga dit classique.

Je recommande chaudement à tous les amateurs de mangas indépendants, ainsi qu'aux lecteurs de BD ou de comics dans la lignée de Burns.
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Soil, tome 1

Ce manga est assez particulier. Au début il n’y a pas du tout de dialogue, c’est assez déstabilisant et je me suis même demandé si le manga en avait… Il faut arriver à la page 34 pour voir les premiers échanges entre les personnages.

Les dessins ne sont presque pas colorisés. Il y a juste des traits de contours mais pas de relief… personnellement si j’ai trouvé le changement intéressant je n’ai malheureusement pas apprécié totalement.



Ce que j’ai bien aimé c’est que certaines situations pourraient arriver dans la vie quotidienne de n’importe qui. Une petite ville tranquille et une famille qui disparait mystérieusement… se mêlent ensuite faits divers et évènements un peu fantastiques.

Les idées s’enchaînent parfois un peu rapidement ce qui est dommage. J’aurais parfois apprécié plus de détails pour essayer de découvrir la vérité.



L’auteur joue beaucoup avec les stéréotypes et je trouve cela un peu dommage… J’aurais peut-être apprécié en savoir davantage sur le quotidien des japonais plutôt que de découvrir des hommes macho, sans respect ou des femmes un peu soumises… c’est dommage selon moi !



C’est un manga qui comprend 11 tomes, personnellement je ne sais pas si je continuerai à lire ce manga… Je lirai peut-être les tomes 2 et 3, si j’en ai l’occasion, pour ne pas regretter mais lire tous les tomes je ne pense pas.

Un manga que je conseille aux personnes qui en lisent déjà régulièrement et qui ont envie de découvrir une autre sorte de dessin.


Lien : http://fais-moi-peur.blogspo..
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Evol, tome 1

J'ai été plutôt séduite par ce premier tome, et je lirai le deuxième (pas pris en même temps, erreur, je vous conseille de ne pas faire comme moi) sous peu.



On retrouve le style si caractéristique et original de Kaneko, autant graphiquement que dans le traitement de thèmes sombres via des adolescents.

Ici, ce sont trois ados qui ont mis fin à leurs jours, mais dont le cœur a été relancé, qui sont les protagonistes. Ils sont donc techniquement morts durant un court moment, ce qui leur a permis de développer chacun un pouvoir. Comme ils le soulignent, leurs pouvoirs respectifs sont (pour l'instant du moins) faibles et pas très impressionnants... Néanmoins, ils réussissent grâce à eux de s'échapper de l'hôpital/centre de guérison où ils étaient enfermés. Désormais, les ados libres et libérés veulent jouer leur revanche sur le monde !



En parallèle, nous suivons les énigmatiques (et étranges) vrais super-héros protecteurs de la ville, Lightning Volt et sa sœur mutique. Bien que peu développé, Volt l'est quand même plus que son acolyte et il m'a immédiatement fait penser à Homelander du comics et de la série TV "The Boys" : un super-héros quasi invulnérable en apparences et très puritain, guidé par une entité grise pour "nettoyer" (ici, pas de multinationale maman de sups mais un maire véreux).

J'avoue que les deux protecteurs de la ville m'ont beaucoup plus intéressée que les trois protagonistes, et j'espère qu'on en découvrira plus sur eux rapidement.



Et pour finir sur une bonne note : on apprend la signification derrière le titre du manga, à laquelle je n'avais pas pensé, mais une fois essayé à l'oral ça fonctionne parfaitement ! Je n'avais pas pensé à cette deuxième lecture.
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Wet moon, tome 1

Nous sommes plongés dans le Japon des années 60 dans la moiteur d'une station balnéaire aux allures de Las Vegas. Il s'agit d'une enquête policière un peu particulière mené par un jeune et irréprochable inspecteur. Visiblement, celui-ci va être en proie à des hallucinations qui vont le mener sur la lune. D'ailleurs, celle-ci va jouer un grand rôle sur fond de course spatial entre les différentes grandes puissances pour poser le premier pas. Le titre ne trompe pas.



Il y a une certaine originalité dans la façon dont vont se dérouler les événements. C'est également une bd d'atmosphère avec une multitude de détails dans le décors. Il faut dire que c'est fort bien dessiné avec une certaine précision du trait que j'admire. Par contre, au fil de ma lecture, je me suis un peu perdu au gré des déambulations de notre inspecteur. Il faudra s'accrocher. A noter que Wet Moon a reçu le Prix Asie de la Critique ACBD 2014.
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Soil, tome 1

Il y avait bien longtemps que je n'avais pas lu un manga et à l'époque où j'étais friande de ces lectures ce n'était pas vers ce genre là que je me tournais particulièrement.

Soil nous plonge au cœur d'une enquête plus que mystérieuse où le fantastique plane dans une ambiance de ville nouvelle particulière.



J'ai aimé l'intrigue de ce premier tome, le suspens et l'ambiance ressortent bien et on est vite piqué de curiosité quant aux tenants et aboutissants de ces étranges disparitions. A la fois introduction et départ de l'enquête on ne s'ennuie pourtant pas une seconde.



Là où je suis moins convaincue sur le trait et les personnages, en gros le style.

Le dessin en tout premier lieu est assez vulgaire, dur. Les personnages ont les traits déformés par des expressions tortueuses, dégoulinent de sueur... je n'ai pas adhéré, j'ai même trouvé ça souvent désagréable.

Au niveau des personnages ensuite, principalement à cause d'un certain décalage : nous sommes face à une ambiance et des lieux réalistes pour autant les deux enquêteurs sont caricaturaux à la façon manga (stéréotypes récurrents du policier gros lard et un peu crade et celui de la jeune femme maladroite et un peu stupide). Pour le coup j'ai vraiment ressenti cette fracture entre l'ambiance (somme toute assez pesante et mystérieuse) et les protagonistes un peu ridicules.



En résumé, si j'ai été séduite par le fond je n'ai pas été convaincue par la forme.

Le thème de la ville nouvelle en apparence ville parfaite mais où règne le secret est en soi séduisante, tout comme la touche de fantastique qu'on frôle, mais à mes yeux l'obstacle de la forme l'emporte sur la curiosité et je ne poursuivrai donc pas avec cette série.
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Soil, tome 1

A Soil, ville nouvelle, cité dortoir japonaise "propre à en avoir la nausée", "une belle famille pleine d'harmonie" a disparu. Le lieutenant féminin Onada et le capitaine Yokoi sont chargés de l'enquête. Un étrange tas de sel encombre l'une des chambres du pavillon familial, un non moins étrange cone de sel (surmonté d'un coeur de hamster)s'élève dans la cour de l'école de la fille Mizuki, jolie,"gentille et agréable" disparue.

Ambiance fantastique dés le départ pour chapeauter ce manga thriller original. Des dessins en noir et blanc très épurés et expressifs du dessinateur japonais Atsushi Kaneko. Pas spécialement fan de mangas, j'ai toutefois apprécié le montage du scénario,l'opposition des images idylliques des situations avec d'autres plus angoissantes,l'antagonisme entre les deux policiers, la méthodique Onada, dite "fliquette" ou "gros thon" par son ordurier de supèrieur Yokoi, se sentant harcelée, et l'horripilant Yokoi dit "Moumoute" au flegme condescendant; et les divers rebondissements lançant l'enquête vers plusieurs pistes possibles.

Un délégué de quartier perfectionniste,une vieille femme brulée monstrueuse qui se balade un arrosoir à la main, un ado perturbé,le club des phénomènes paranormaux, un professeur de sciences féru d'archéologie,une étrange météorite, un meurtre: m'ont donné envie de découvrir la suite de ce premier tome.

Mais dur dur de se glisser dans un esprit japonais!
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