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Citations de Audrey Perri (63)


Respirant à pleins poumons, elle ne put se retenir et esquissa quelques pas de danse avec elle-même, heureuse d'être à nouveau seule. Elle avait attendu ce moment toute la journée et peinait presque à réaliser qu'il était enfin arrivé et qu'elle était enfin tranquille. Tous ces petits détails, cette fleur qui avait éclos la veille, ce papillon aux ailes violettes, cette pierre aux reflets dorés, tout cela lui était d'autant plus précieux qu'elle en avait été privée toute la journée.
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Ainsi, qu'elles pleurent ou qu'elles aient les joues sèches, qu'elles soient arrivées à pied, en voiture, en transport en commun ou à dos de mulet, elles avaient toutes une chose en commun : la honte. Et cette honte, Ada pouvait les en débarrasser. Il leur suffisait de demander. Il lui suffisait de prendre. Et Ada prenait ces enfants qu'on lui tendait chaque jour. Elle les prenait avec avidité, les serrant dans ses bras maigres, les palpant, vérifiant leurs nippes et ce qu'elle pouvait en tirer.
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Rejetant en bloc toutes les mauvaises pensées qui l'assaillaient, la jeune fille releva la tête, le regard happé par la course rapide des nuages qui se promenaient sur le ciel teinté de violet. Dans quelques minutes, la nuit aurait recouvert tout ce paysage familier et si elle faisait mine de s'attarder, elle rentrerait certainement chez elle à la pâle lumière de la lune.
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-Il faut être dans la vie, poursuivit-il malgré tout. Et pas à côté de cette dernière. Tu comprends? Sinon, ce n’est que du temps perdu.
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Grise ou blanche, la neige la ramenait inexorablement au passé, à ces jeux enfantins qui avaient marqué ses premières années. Elle revoyait les cimes des sapins qui pointaient vers un ciel inaccessible. Elle revoyait leur chien qui, sur la neige, semblait alors plus jaune que blanc. Elle revoyait Ann courir devant elle, puis tomber dans la poudreuse grinçante. Elle sentait la morsure du froid blesser le bout de ses doigts quand elle osait y plonger les mains sans gants. Le silence était alors immense, presque vivant, presque palpable. Dans ces moments, tout était si beau et si figé qu’elle en venait presque à croire que l’hiver, tout comme l’enfance, durerait toujours. Puis la vie s’était chargée de lui prouver que tout finissait un jour, les bonnes choses, comme les mauvaises.
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Après tout, une bibliothèque personnelle n'a pas à être attractive ni accessible au premier visiteur venu. Avec un petit soupir de nostalgie, Alma pensa à son ancienne bibliothèque . Si belle et si bien rangée que ses amis, inexorablement attirés par ce bel étalage de livres, passaient leur temps à lui en emprunter pour ne jamais les lui rendre ou seulement après maintes relances. Le pire dans l'histoire étant que la plupart d'entre eux ne lisaient même pas ce qu'ils avaient piochés. (p 65)
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Il n'avait pas fait sa B.A. du mois et elle représentait une bonne opportunité pour se racheter aux yeux du Tout-Puissant ou quelque chose de ce genre.
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Le premier choc passé, Ada s'était longuement attardée sur les expressions de la jeune femme brune, l'observant avec avidité dès que cette dernière détournait ses yeux pâles des siens. Elle avait observé sa physionomie changeante, pouvant en un rien de temps passer de la plus grande douceur à une expression d'amertume et de rancune difficilement contenues. C'était un être de tensions, une âme inflammable qui s'était embrasée au contact d'une mère qui lui avait rappelé la sienne.
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Alors, sans même y penser, comme à chaque fois qu'elle était soumise à ces pulsions qui lui faisaient perdre tout sens commun, Ada s'assit à même le plancher, l'enfant dans ses bras, ses jupes se disposant presque trop joliment autour d'elle. Vaste corole sombre sur le bois clair. La transformant en une fleur noire bâillonnant cette petite vie de ses pétales vénéneux.
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- Aller va, ne t'inquiète pas ! Mais reste toujours sur tes gardes, on sait jamais ! Et dormons maintenant ! Demain sera aussi dur qu'aujourd'hui et certainement pas plus facile qu'hier en tous cas !
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La mienne avait coutume de dire que les sucreries sont des aides précieuses qui permettent de supporter toutes les déceptions de l'existence.
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Et encore ... les plus belles rêveries sont toujours entrecoupées de cauchemars, n'est ce pas ? (p 265)
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S'il lui avait été possible de parler, à ce moment précis comme plus tard, si elle s'était imaginée pouvoir être entendue, être comprise. [...] Elle aurait expliqué pourquoi. Elle aurait expliqué que sa mère, par sa froideur et son père, par son absence avaient comme glissé un éclat glacé dans son petit cœur chaud d'enfant, l'empêchant d'éprouver ces sentiments tendres qui adoucissaient parfois les plus durs. Elle aurait raconté qu'à cause d'eux, qu'à cause de sa vie, elle s'était toujours sentie éteinte.
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L'amour était beau mais il n'était rien à côté d'un lit douillet et d'un ventre plein.
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Est-ce que l'amour pouvait compenser la misère ? Est-ce que les baisers compensaient les assiettes vides ?
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- La vie m’a appris que parfois celui ou celle qui se trouve au plus près du sujet n’est, contrairement aux apparences, pas forcément celui qui le voit le mieux.
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Le plus grand bonheur isole, comme esseule la plus grande tristesse.
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- Les romans sont si fantastiques que la vie, par comparaison, peut parfois paraître bien fade. Et bien ennuyeuse !
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- Relire un livre que l'on a aimé, c'est comme retrouver de vieux amis !
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Il n'y avait décidément rien, rien de plus apaisant et de plus beau que le spectacle des vagues qui s'écrasaient sur le rivage.
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