Le feu de l'enfer, c'est le désir de parvenir; les puissances éveillent le désir, et permettent aux damnés d'obtenir l'objet de leurs vœux. Mais, dès que le but est atteint et que les souhaits sont remplis, tout apparaît comme sans valeur, et la victoire est nulle! vanité des vanités, tout n'est que vanité. Alors, après la première désillusion, les puissances soufflent le feu du désir, et de l'ambition, et ce n'est pas l'appétit inassouvi qui tourmente le plus, c'est la convoitise repue qui inspire le dégoût de tout.