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Critiques de Aurelia Jane Lee (18)
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L'amour, ou juste à côté

Neufs nouvelles d'amour,ou juste à côté.....pour être franche, trés à côté !

La première nouvelle," l'homme au cerf-volant " m'a paru fade autant dans le fond que la forme. La chute ? No chute.

Vu que ce livre m'a quand même attirée par ses bonnes critiques, je procède avec espérance.

La deuxième "Raphaël "...., toujours la même mièvrerie, un cran au-dessus,mais pas beaucoup.

En passant ,au début de chaque nouvelle,l'écrivaine a mise une citation ,de surcroît en anglais,je suppose pour faire plus original , mais dont j'ai peiné à comprendre leurs sens dans le contexte de la dite nouvelle.

La troisième "Le regard des autres", là elle nous a concocté une surprise,mais la prose est si maladroite,si ça peut se dire ainsi, qu'elle ne m'émeut même pas,et la fin ( No chute comme toujours), très nunuche ( là la citation du début est quand même à peu près compréhensible).

De la quatrième nouvelle,je cite juste une phrase pour vous donner le ton,"Heureusement, le temps a coutume de recouvrir de son léger linceul les peines d'amour,qui se font alors plus légères, retrouvent un peu de couleur, le bleu des illusions perdues ou le vert et le rose de l'enfance", no comment.

Le top c'est" Impétueuse Ninou", un moniteur d'un camps de vacances qui fantasme sur une des gosses de neuf ans....j'en suis restée, ébahie...surtout avec les descriptions des fantasmes...

Ainsi de suite....j'ai patienté jusqu'à la fin ,avec espoir.... sans espoir....du temps et de l'argent gaspillés.....

P.s D'une écrivaine belge,écrit en francais,donc on ne peut même pas blâmer la traduction.
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Dans ses petits papiers

Malgré son nom, c’est une auteure belge.

Belge...par association d’idées .... surréalisme.



L’histoire ?

Ceci n’est pas l’histoire d’une fille qui a des manies pour le moins décalées : couper les angles droits, manger le cœur des pâquerettes, coller une cuillère au plafond de sa chambre, faire une salade de fruits géante dans la baignoire...

Ceci n’est pas l’histoire d’une fille qui va chez le psychologue.

Ceci n’est pas l’histoire d’un psychologue interloqué.

Ceci n’est pas l’histoire d’Annaëlle d’Ansieu.



C’est une histoire mêlant imagination délirante, peinture, musique, érotisme, et surtout écriture.

Jeux de mots, de sons, poésie.

Corps, rêve, amour, folie.



Je peux vous dire qu’Aurelia Jane Lee nous balade dans tous les sens. Et moi, j’aime beaucoup que l’on me mette le cerveau à l’envers.

Le roman est court, très court.

Mais il court-circuite nos bases solides.



Vie intellectuelle plan-plan ? Envie d’être bousculé ? Lisez « Dans ses petits papiers », vous connaitrez mille fulgurances qui vous réveilleront les neurones, je peux vous l’assurer !

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L'arbre à songes

Si vous avez deux heures devant vous, lancez-vous dans la lecture de ce délicieux récit hors du temps, au charme un peu désuet mais terriblement envoutant.

D’une écriture délicate et suggestive où chaque mot est choisi avec soin, il dresse le portait croisé de quatre personnes : deux adultes, deux enfants ; deux hommes, deux femmes. Chaque chapitre décrit l’un d’eux à tour de rôle. Abel, l’écrivain, se raconte à la 1e personne et décrit les autres à la 3e.

Le jardin où ils déambulent est également un personnage à part entière. On y lit le passage des saisons et le temps qui s’écoule, on y pratique un art de vivre loin des sentiers battus et de la médisance. La force de cette nature sauvage, sa régénérescence est aussi celle des personnages qui -chacun à sa façon- y puisent de quoi nourrir sa vie intérieure. Le jardin n’est-il pas d’ailleurs la métaphore de cette vie ? Il révèle en tout cas chacun à lui-même.



Plusieurs lectures semblent plausibles et cela rend l’histoire encore plus intéressante. Les jeunes sont-ils le miroir des adultes ? Sont-ils des personnages de papier ou des êtres de chair ? L’ambiguïté de ce lieu clos où on aimerait se perdre ajoute à la poésie et à la douceur de ce récit subtile empli d’humanité.



Une ode à la vie, à l’amour, à la femme et à la nature. Une interrogation sur la solitude, l’amour, la fidélité… Un beau roman romantique qui fait la part belle à l’art et aux états d’âme


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Un endroit d'où partir, tome 1 : Un vélo et u..

Nous sommes dans une Amérique du Sud imaginaire, à une époque assez lointaine où l'on se déplaçait encore à cheval, dans un autre temps.



Un bébé est retrouvé dans le porche d'une église par la mère Esperanza qui dirige un couvent. On lui donnera le nom de Juan Esperanza Mercedes de Santa María de los Siete Dolores. C'est la jeune soeur Mercedes, âgée d'une vingtaine d'années qui s'occupera de lui comme si c'était son propre fils.



Juan grandira entouré de femmes (les soeurs) et de Dieu. Âgé de neuf ans, il partira faire une "expédition" en vélo et se perdra. Incapable de retrouver son chemin, il sera recueilli dans une hacienda où il aura la chance de recevoir une éducation et de s'ouvrir à la peinture mais aussi à l'amour.



Neuf années plus tard, il prendra une fois encore un nouveau départ.



C'est le premier volet d'une trilogie palpitante. Aurelia Jane Lee nous propose ici une saga subtilement bien construite.



Elle s'attache aux personnages qui ont croisé le chemin de Juan. Au fil des pages ces différentes personnes prendront de l'épaisseur. On pourra les voir évoluer et constater que le départ de Juan a fait prendre un autre cours à leur existence.



Elles prendront leur destin en main, dans des directions qu'elles ne soupçonnaient même pas.



La vie, en effet pourrait être tout autre en fonction de nos choix. Nos choix peuvent être influencés au contact ou à la perte d'un être cher qui éveille en nous des joies ou des souffrances.



Sans le savoir, sans s'en apercevoir, Juan leur montre le chemin à prendre.



C'est un livre initiatique. Juan va découvrir l'amour, le sexe, avoir des rapports ambigus avec la religion. C'est aussi un livre qui nous parle de résilience et du pouvoir de l'art sur nos vies.



La plume est magnifique inspirée comme le dit l'auteure de Gabriel Garcia Márquez et Carole Martinez entre autres. Les différents protagonistes évoluent au fil des chapitres tour à tour en parallèle à Juan.



J'ai juste l'envie de me plonger dans le second tome paru en octobre.





Ma note : 9/10
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Eaux douces, eaux salées

J’ai beaucoup aimé ce roman d’une jeune auteur belge. Quelle belle histoire que celle de cette fratrie ! Adelin, Marceau et Gabriel sont trois frères plongés dans l’adolescence et ses remous qui vivent les uns à côté des autres plutôt qu’ensemble. L’auteure laisse la parole aux trois frères ainsi qu’aux filles qui gravitent autour d’eux et cela donne un ensemble très cohérent.

En lisant ce livre qui s’adresse autant aux adultes qu’aux adolescents, j’ai ressenti de la finesse, de l’émotion et beaucoup de justesse. A conseiller à ceux qui recherchent une histoire teintée de douceur sans aucune mièvrerie.

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L'arbre à songes

Les premiers mots qui me viennent à l’esprit en refermant ce roman d’Aurélia Jane Lee sont : douceur, tendresse et poésie. Une ode à la nature, à la féminité et à l’amour pour un livre qui donne envie d’observer davantage la nature pour s’en imprégner et s’inspirer de sa sagesse.



Un texte lent, qui se livre petit à petit, tout comme les personnages qui ne sont pas décrits froidement comme dans d’autres romans mais que l’on découvre en s’immisçant dans leur quotidien. J’ai pris beaucoup de plaisir à évoluer avec les personnages dans cet univers luxuriant et poétique qu’est le jardin.



L’arbre à songes est une invitation à stopper pour un temps nos vies mouvementées pour se poser les questions fondamentales.
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L'éternité pour jouer

Des petites filles jouent dans un magnifique jardin qui semble sans limite. Qui sont-elles ? D’où viennent-elles ? Où vont-elles ? Sont-elles mortes et au paradis, comme elles le prétendent ?



Le ton est donné dès le départ, L’éternité pour jouer ne sera pas une lecture comme une autre. Les premiers chapitres sont déroutants car ils nous présentent, en parallèle, des tranches de vie de plusieurs personnes sans pour autant nous donner les clés nous permettant de comprendre les liens qui les unissent.



Puis, petit à petit, on commence à comprendre pourquoi ces petites filles sont réunies au même endroit. Mais, lorsque la dernière page a été tournée et le livre fermé, on se rend alors compte que l’auteure nous a habilement mené en bateau et, qu’en fait, on n’a rien compris du tout !



L’histoire intrigue et les informations sont distillées au goutte-à-goutte, tellement lentement que cela aiguise la curiosité. On n’a qu’une envie : aller directement à la dernière page pour avoir le fin mot de l’histoire et être rasséréné. Mais je vous en conjure, ne faites surtout pas ça ! Vous perdriez tout le plaisir de la découverte…



Après cette lecture un peu particulière, une question me taraude : les sensations ressenties seront-elles identiques à la seconde lecture de ce roman ? Pour en avoir déjà fait l’expérience, je sais qu’il est des livres qui déclenchent des émotions fortes à la première lecture (rire, pleurs, peur intense…) mais qui perdent tout leur charme à la relecture. Tout simplement parce que la chute est connue et qu’il n’y a plus de surprises. Malheureusement, j’ai l’impression que L’éternité pour jouer est de ceux-là. À confirmer… ou pas.



On sent que l’auteure prend plaisir à nous induire en erreur et à nous mettre sur de fausses pistes… pour notre plus grand bonheur car la chute n’en est que meilleure et l’étonnement plus grand ! Un roman dans un style complètement différent des autres livres d’Aurélia Jane Lee. À découvrir absolument !
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Les saisons intérieures

Dès la première des neuf nouvelles que contient le recueil Les saisons intérieures de la toute jeune Aurelia Jane Lee, qui signe là son cinquième livre (trois romans et deux recueils de nouvelles) en autant d’années, j’ai été conquise. Aurelia Jane Lee, à qui l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique a décerné en 2007 le prix Franz de Wever pour son deuxième roman, L’amour, ou juste à côté, aime la finesse, les regards, les non-dits et exploite ceux-ci avec sensibilité.



Le résultat : un recueil qui aborde des thèmes comme la mort et l’amour, des thèmes universels qui seront éternellement exploités, avec une manière bien à elle de le faire. En effet, dans chacune des nouvelles, qu’elle mette en scène un vieil homme qui chaque semaine achète des fleurs et emprunte un livre à la bibliothèque, les deux destinés à sa femme décédée ou un jeune garçon qui fait connaissance avec sa voisine, qui vient de sortir de l’hôpital après un combat avec l’anorexie qui n’est pas fini, Aurelia Jane Lee installe une ambiance et choisit un angle de biais pour nous proposer son regard sur les gens comme sur les situations.



Avec des phrases brèves qui font fi des détails inutiles, l’auteure construit patiemment des histoires qui vous chavirent le cœur quand la chute vient interrompre le cours des choses ou alors donner son sens à certains gestes ou regards. Un magnifique recueil où écriture sensible, sens de la narration et économie de détails nous donnent envie d’une seule chose : lire autre chose d’Aurelia Jane Lee.
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Un endroit d'où partir, tome 1 : Un vélo et u..

C’est Anne et le mois belge qui m’ont donné envie de découvrir ce roman que je n’ai pas gagné lors du jeu final, mais qui m’a aussitôt attiré l’œil lors d’une opération Masse critique. Les premières lignes lues pour me faire une idée ont achevé de me convaincre, et d’avoir ainsi l’occasion de découvrir la maison d’édition Luce Wilquin.

Un personnage principal qui se nomme Juan Esperanza Mercedes de Santa Maria de los Siete Dolores pour un roman belge, avouez que ça titille vos appétits de lecture, non ? Juan, pour faire court, est un bébé recueilli par les sœurs d’un couvent, en particulier la jeune Mercedes qui s’occupe de lui comme une mère, jusqu’à ses neuf ans. Déjà prompt à s’approcher des limites, Juan se perd complètement en roulant à toute allure sur son vélo, et est recueilli dans un domaine éloigné, où il devient garçon à tout faire.

Dans cette Amérique latine imaginaire, l’histoire de Juan commence et se poursuit avec des rencontres, des déceptions et des amours, de la prime enfance à l’âge adulte. Il ne s’agit que de la première partie d’une trilogie dont je lirai avec plaisir la suite, car l’histoire est prenante et a trouvé un juste équilibre entre parcours personnel et situations insolites. Peut-être, malgré le côté addictif de l’histoire, Juan reste-t-il un peu insaisissable et distant, pour le lecteur comme pour les personnes qui l’approchent, mais c’est sa nature…

Roman d’apprentissage et d’aventures, mêlant les thèmes de l’art et de la création, des liens et de la liberté, c’est tout à fait le genre de roman que j’aime, et si l’auteure cite Gabriel Garcia Marquez ou Véronique Ovaldé, j’ai pensé aussi à un pendant masculin et plus méridional de Karitas, lu récemment. A ajouter donc à la liste : Art et roman ! Sa particularité est aussi de n’être pas ancré précisément dans le temps, ni dans l’espace, ce qui en fait une sorte de conte pour adultes d’une harmonie intemporelle.

Voilà, j’espère vous avoir donné envie de faire connaissance avec Aurelia Jane Lee, qui a mis une écriture pleine de vivacité et d’intelligence au service d’une belle histoire, que demander de plus ?
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La méridienne du coeur

Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette lecture aura suscité chez moi des sentiments très contrastés. Je ne sais pas vraiment déterminer si j’ai aimé ou non ce roman : j’en ai apprécié certains passages et détesté d’autres, et tous restent pour moi hermétiquement clos sur eux-mêmes, sans créer encore un sentiment global.



J’ai tout d’abord été charmée par le premier chapitre, La Perle, – qui m’avait décidée à l’achat d’ailleurs – et par cette marche solitaire à la plage : le ton très descriptif me convenait plutôt bien et me faisait imaginer ces lieux oniriques. Les choses ont commencé à se gâter lorsqu’un autre personnage est intervenu en s’adressant à la narratrice pour lui raconter l’histoire du vieil homme à la recherche d’une perle. Cet interlocuteur est vraiment « [a]rrivé comme un grain de sable étranger dans ma coquille. » [p. 14] Ce n’était malheureusement encore rien avant le chapitre suivant, révélant que le premier n’était qu’un rêve : celui-ci est alors analysé par Lil, la narratrice, et entraîne une série de réflexions plus ou moins décousues. Il en sera de même ensuite avec le songe du livre, dont la métaphore sera filée tout au long du récit.



Les idées exprimées sont assez intéressantes en elles-mêmes et interpellent d’autant plus qu’elles apparaissent souvent sous forme de questions à soi-même : elles interrogent la vie, l’amour et la façon de le vivre, la peur de la perte, l’(in)dépendance, la soif de perfection. Ce qui m’a malheureusement dérangée, c’est la façon dont elles sont exposées : l’héroïne étant assez perdue, le fil de ses pensées l’est également. Elle passe d’une idée à l’autre, livrant ses pensées sans les ordonner, comme elles lui viennent. Ce style peut plaire, si j’en crois certaines tendances actuelles de la production littéraire, mais ce n’est pas mon cas du tout. Tout cela change heureusement dans la deuxième et dernière partie du roman : après avoir été quittée par T.*, la narratrice se remet en question et retrouve un certain équilibre, tant dans sa vie que dans ses pensées, présentées de façon beaucoup plus suivies.



Enfin, au terme de cette lecture « en dents de scie » pour moi, j’ai compris que ce roman était à relire : à la lumière des dernières pages, les premières s’éclairent et prennent véritablement sens. Chaque pensée jetée au fil du texte, souvent sous forme de métaphores simples mais très bien exploitées, chacun des rêves annonçait et préparait la fin : pour cette raison, ce qui m’avait semblé décousu est en réalité le détail – vu de trop près et indépendamment de l’ensemble lors de la première lecture – d’une fresque plus vaste et harmonieuse.



En conclusion, je ne peux que reconnaître la très bonne construction de ce roman, mais sans pouvoir oublier pour autant mes sentiments si contrastés et mon agacement pendant une grande partie de ma lecture.
Lien : http://minoualu.blogspot.be/..
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L'amour, ou juste à côté

Voici un recueil de nouvelles qui fait du lecteur le témoin de rencontres, de liens qui se nouent et d’histoires d’amour qui naissent… Tout en poésie et en retenue, il pose plus de questions qu’il ne donne de réponses. Ainsi, les protagonistes s’interrogent : peut-on retomber amoureux d’une ex-petite amie ? Comment différencier l’amitié de l’amour ? Et si l’amour était là où on ne l’attendait pas ? Une erreur peut-elle détruire plusieurs années de vie commune ? Les sentiments peuvent-ils dépasser la différence d’âge ?



L’amour, ou juste à côté est le premier recueil de nouvelles d’Aurélia Jane Lee. Elle y questionne l’amour et les sentiments qui s’y rapprochent : l’amitié, l’attachement, le désir. Cette auteure belge nous emmène dans son univers fait d’histoires souvent touchantes, parfois dérangeantes mais toujours justes. Les échos à notre propre vie sont fréquents tellement elle trouve les mots justes pour nous émouvoir.



A lire absolument !
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Un endroit d'où partir, tome 2 : Une cuillère..

Cela fait douze ans que Juan Esperanza Mercedes de Santa Maria de los Siete Dolores aujourd'hui âgé de 21 ans, a quitté le couvent et n'a plus vu Mercedes et Gabriel.



Juan est toujours à la recherche de ses racines, à la recherche de lui même. Il a à nouveau tout quitté pour reprendre la route et trouver refuge dans un couvent où il sculptera une madone. Cette madone est véritablement magnifique, c'est avec elle qu'il reprendra la route glanant par ci par là l'aumône jusqu'au jour où il arrivera au village de Mercedes et Gabriel. Emotion des retrouvailles.



Juan éprouve deux manques en lui, la peinture et faire l'amour. Il succombera à la tentation hésitant entre deux amours et prendra à nouveau la fuite laissant derrière lui en souvenir une cuillère en bois et un lien très important.



On retrouvera Dona Rosa, la quarantaine. Sa fille, Clara Luz comblera un vide en créant une école, orphelinat hors du commun "Todas las aves del cielo" , laissant une grande place aux arts et talents de ses pensionnaires.



De nouvelles rencontres pour Juan, Lourdes, Montseratte.....On retrouvera avec plaisir Don Isaac et Remedios.



Cette saga se poursuit nous donnant tour à tour des nouvelles de chacun. Juan est toujours à la recherche de lui-même, amour et peinture restent ses principaux moteurs.



Ce peintre hors du commun a une sensibilité extrême. Il se pose beaucoup de questions dont l'incidence de son comportement sur la vie des autres.



Une ambiance agréable, une écriture visuelle, très narrative m'ont encore fait passé un agréable moment de lecture.



Ma note : 8.5/10
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Les saisons intérieures

« Le cœur a ses raisons. On peut tomber amoureux en automne, être en deuil au printemps. Mourir jeune, enfanter tard, souffrir tôt, vivre vieux. Guérir, pardonner, après des années. Aimer, du mieux qu’on peut, tant que c’est encore possible… Et qu’importe de ne pas pouvoir définir ce qu’est le bonheur, du moment qu’on le vit… »



Vrai coup de cœur pour ce recueil de neuf nouvelles d’une grande fraicheur ! Chacune nous renvoie à notre propre vécu, à notre façon d’envisager et de vivre le bonheur, l’amour ou l’amitié… Les personnages sont vrais, proches de nous et leur vie toute simple nous pousse à nous interroger : « Et pour moi, c’est quoi le bonheur ? ». Un régal!




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La méridienne du coeur

Quelle belle langue que cette d'Aurelia Jane Lee. Quelques images éblouissantes autant dans leur beauté que leur simplicité. Des maladresses aussi mais qui la rendent attachante. Puis comme une esquisse d'histoire : une voix, un personnage, Lil, une femme en questionnement, en construction. un homme comme une silhouette, un prétexte, juste une initiale : T. Alors parfois on se laisse accrocher, on veut savoir comment ces deux-là s'aiment, inventent leur vie à deux. Parfois, on s'y perd parce que Lil elle-même est perdue. On croit avec elle trouver des réponses : au détour d'une phrase T. acquiert un vrai prénom, puis le reperd. Lil gagne en conscience et l'histoire retrouve son cours calme et introspectif. Comme une journée à la mer du Nord : les détails s'oublient vite mais reste une certaine atmosphère mélancolique qui colle à la mémoire.
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Un endroit d'où partir, tome 1 : Un vélo et u..

Juan Esperanza Mercedes de Santa Maria de los Siete Dolores est un bébé retrouvée devant un couvent, élevé par les sœurs, Juan se trouve sous l'aile de la sœur Mercedes qui lui apporte l'amour d'une mère.

A neuf ans, le jeune garçon quitte le couvent pour enfourcher son vélo et est recueilli au sein d'un domaine et y exerce la profession d'homme à tout .

De rencontres en rencontres, Juan découvre l'amitié, l'amour, mais aussi des déceptions dans ce décors d'Amérique Latine.



Prenant, ce livre nous fait découvrir un personnage intriguant à savoir Juan, qui a l'air d'être froid et mystérieux, mais très vite nous comprenons qu'il s'agit du vrai caractère de Juan.

Un endroit d'où partir: Un vélo et un puma est un roman prônant la liberté!

Cet ouvrage mêle art et tissage de relations .

Un endroit d'où partir, tome 1 : Un vélo et un puma est très bien écrit et permet avec subtilité de faire la connaissance d'un être insaisissable.
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Un endroit d'où partir, tome 1 : Un vélo et u..

3 étoiles? Vous sentez venir la "critique" mitigée...



J'ai reçu ce livre à la suite d'une opération Masse critique (j'en profite pour remercier Babelio et les éditeurs participants), me permettant de découvrir cette jolie maison d'édition et un auteur que je ne connaissais pas.



Un endroit d'où partir (tome 1) fait partie de ces livres pour lesquels il m'est difficile de faire une critique.

C'est un livre particulier, dont je ne peux dire si je l'ai aimé ou non.



Particulier mais donnant l'envie de savoir la suite.

Particulier avec des histoires qui s'entremêlent.

Particulier mais prenant, bien écrit où l'on suit un personnage principal (Juan) assez indéchiffrable (raison de mon sentiment mitigé), son parcours, son évolution.



Un livre intéressant, mêlant l'art, la peinture et les aventures de notre personnage principal.



Je ne sais pas encore si je lirais la suite (il s'agit d'une trilogie) mais cette lecture vers laquelle je ne me serais pas forcément penchée a été agréable!



Merci Babelio.
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L'amour, ou juste à côté

une très belle découverte... auteure belge peu médiatisée....

un récit de nouvelles avec le même thème central les unissant : l'amour raté, perdu, regrette , recherché... c'est beau, c'est simple, c'est l,histoire de tous, de chacun, hier , aujourd'hui et demain.
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Un endroit d'où partir, tome 3 : Une lettre..

Dernier volet de la saga, Juan a fait une nouvelle rencontre , celle de Rafael. Il est musicien, il s'installe près de lui dans une modeste cabane. Il trouve enfin une certaine stabilité. Juan fait d'horribles cauchemars qu'il essaie de fixer sur la toile. Il sculpte une autre vierge, une mater dolorosa, ses traits sont tristes.

Mercedes a aujourd'hui cinquante ans, Gabriel, soixante. Juan ne les a plus revu depuis son dernier départ, depuis sa nouvelle fuite.



Teresa, sa nièce est jeune et jolie, une proie facile pour les hommes, elle rejoindra "todas las aves del cielo", l'école, orphelinat de Clara Luz.



Juan a 34 ans et a l'envie de revoir les siens, il écrit une volumineuse lettre à Mercedes qui lui apprend l'existence de son fils Esteban âgé aujourd'hui de 10 ans. Elle pense qu'il est préférable pour lui de ne pas venir de suite. Au courant de ce courrier, c'est Transito qui rejoindra Juan.



Cela fait onze ans que Juan vit auprès de Rafael, il sculptera une troisième vierge et partira en pélerinage vers le couvent de son enfance.



En plus de la peinture, la musique et les arts dont l'écriture prendront une place importante dans le récit. Chemin faisant il rencontrera Remedios. Elle est âgée de 38 ans et vit aujourd'hui avec Don Isaac, une fille est née de leur union, Amarilla.



Une lettre partira qui changera encore son destin.



Peu à peu des liens se tisseront entre les différents personnages de cette saga. Le monde est tout petit au final.



Une belle saga qui se termine, elle nous aura décrit la vie de Juan, un être hyper sensible hors du commun, à la recherche de lui-même. Il cherchera durant toute sa vie sa foi dans l'autre par le biais de son art principal : la peinture mais aussi l'écriture.



J'ai aimé la plume, la douce ambiance créée qui a accompagné par un rythme parfois lent la vie de Juan et tous ceux qui gravitaient autour de lui.



J'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de cette saga et de chacun des personnages y gravitant.

Une écriture délicate, très belle.



Ma note : 8/10
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