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3/5 (sur 137 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Villerupt (Meurthe-et-Moselle) , le 17/06/1973
Biographie :

Aurélie Filippetti, née en Lorraine, est une femme politique et romancière française.

Elle est la fille d'un ancien mineur de fond entré en politique, Angelo Filippetti (1938-1992), qui fut maire communiste d'Audun-le-Tiche de 1983 à 1992 et conseiller général de la Moselle, et la petite-fille d'immigrés italiens venus travailler dans les mines de fer de Lorraine.

Ancienne élève de l'École normale supérieure de Fontenay - Saint-Cloud, elle est agrégée de lettres classiques.

Avant ses premiers pas dans la politique, Aurélie Filippetti était professeur de français.

Aurélie Filippetti est membre du Parti socialiste et députée de la 8e circonscription de Moselle depuis juin 2007 et porte-parole du groupe socialiste à l'Assemblée nationale.

En 2003, elle sort en effet son premier roman "Les derniers jours de la classe ouvrière". Elle y rend hommage à son grand-père, un résistant qui, lors de la Seconde Guerre mondiale, s’est fait capturer avec ses deux frères par la Gestapo, puis déporter dans un camp de concentration.

En 2006, elle publie un second livre, "Un Homme dans la poche" chez Stock, dans lequel elle évoque toujours la lutte des classes, mais cette fois-ci dans le cadre d’une histoire d’amour.

A l'issue des présidentielles de 2012, elle fut ministre de la Culture et de la Communication, du 16 mai 2012 au 25 août 2014, dans les gouvernements Ayrault I et II, puis Valls I. Elle retrouve son siège de députée de la Moselle le 27 septembre 2014.

Début 2016 elle est désignée présidente du Festival du cinéma méditerranéen de Montpellier.

À la rentrée 2017, Aurélie Filippetti devient enseignante à Sciences Po Paris.

Le 13 octobre 2017, elle est exclue pour un an et demi du Parti socialiste par la fédération de Moselle pour avoir soutenu une liste dissidente aux élections sénatoriales.

Aurélie Filipetti démissionne du conseil municipal de Metz le 5 juillet 2018.

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Aurélie Filippetti - Les idéaux


Citations et extraits (98) Voir plus Ajouter une citation
Tu crois que ce n'est pas la forme moderne de la tyrannie, toi, les petits despotes de l'entreprise, les DRH et managers comme ils disent, tu crois que c'est mieux que les seigneurs du Moyen-âge, toi, les gens qui tremblent du matin au soir pour leur place, qui ne savent pas d'une semaine à l'autre comment ils travailleront et combien ils seront payés ? (p.86)
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Rien n'était joué d'avance, mais ensuite tout est allé très simplement. Sans même avoir besoin d'en parler ils avaient dessiné un cadre. Celui des trois unités, lieu, temps, action. Ils étaient institués législateurs de leurs propres univers et la règle était impitoyable.
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Exilés d'une patrie absente, ils ne pouvaient abandonner cette terre sans drapeau et sans langue à force d'en changer, cette terre de conquête aux frontières si mouvantes qu'elles en disparaissaient, cette terre que l'on violait comme une femme à chaque soubresaut de l'histoire, pour qui l'on se battait comme pour un amour déshonoré. Ils restèrent en Lorraine et moururent.
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Certains professeurs s'évertuaient à faire étudier Germinal, sans réel succès. Manque de dépaysement. Ou simplement l'agacement des histoires cent fois racontées. Pourquoi remuer les terrils d'un vieux siècle quand toute l'histoire du fer était à sauver. La mémoire du passé le cédait à l'urgence du présent. Et peut-être au fatalisme.
Plus tard, une fois coupé le cordon nourricier reliant cette histoire-là aux plus jeunes, le roman ramènerait avec la mélancolie de l'enfance l'orgueil d'en avoir été.
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Elle regrettait la camaraderie que l’on ne retrouvait que dans les troupes de théâtre. Avec sa petite bande sonar: et populaire de militants dévoués, on riait, on organisait des diners sous les pommiers, dans un terrain raté vierge au milieu d’une zone d’aménagement concerté qui avait tout envahi, et on distribuait des tracts. Ces arbres fruitiers et ce barbecue étaient le symbole de leur résistance joyeuse et simple. Mais il n'y avait personne dans les réunions électorales; c'était un signe, tout se passait ailleurs, sur les réseaux, sur les chaînes d’info, dans ce flux ininterrompu de nouvelles que l’on ne pouvait plus appeler des informations tant elles étaient formatées pour répondre à un seul objectif : retenir l’attention. Une news pour passer la rampe n'avait pas à être vraie ou fausse, ce n‘était plus la question. Le vrai était un moment du faux.
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Personne n'avait donc décidé, un jour, l'arrêt de la production, délocalisation, personne n'avait proclamé que désormais, après un siècle de loyaux services, la minette lorraine, teneur en fer, 27-30%, devait être remplacée par une jeunette brésilienne, suédoise, à 60-70%? Les chiffres irréfutables, raides comme l'injustice. L'avenir n'était donc pas le fruit du passé, il n'y avait pas de responsable, pas de coupables ici, à cet assassinat?
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Entre temps, le Mur était tombé. Tout le pire avait été révélé, avéré. C'était plus qu'un idéal, c'était une vie, c'étaient mille vies, bafouées, réduites à néant. Comment continuer à être communiste après ça, après tout ce gâchis, et comment décider subitement de ne plus l'être quand dans vos tripes, tout crie que votre combat à vous, en France, dans le Pays-Haut, était juste.
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Juste les matières techniques, bonne pour le travail, et l'orthographe bien sûr, les lauriers du pauvre, l'orthographe irréprochable, pas une erreur. La police de l'écrit. Être agréable à celui qui vous lit. Ne pas laisser trahir, sauf justement peut-être dans cette obsession-là, de la perfection, dans cet excessif respect de l'autorité d'en face, sinon ne pas laisser trahir l'origine populaire, et la pauvreté, la misère, non, ne pas mettre mal à l'aise celui qui vous lira.
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Il n’y avait que les naïfs, les sexagénaires ou les enfants de prolos qui se dévouaient au service public une vie durant avec abnégation et sérieux.
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Surtout, on ressentait cette ombre qui planait au-dessus d'eux tous, depuis quelques mois, qui les paniquait : les rédactions tombaient les unes après les autres dans l'escarcelle de grands industriels qui ne s'étaient pas fait remarquer jusque-là pour leur philanthropie ni leur engagement en faveur de la liberté de la presse.
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