Aurélie Neyret

Il était une fois...

Cerise, une petite fille âgée de dix ans et demie, est curieuse, joyeuse, pleine de vie, malicieuse, un peu espiègle et rêve de devenir romancière. Aussi, sa maman lui a offert un journal intime afin qu'elle y note ses aventures, raconte sa vie, ses amies, Line, la douce et Erica, la râleuse, sa mère, sa voisine Annabelle Desjardins, une grande romancière qui lui a donné l'envie d'écrire. Elle y colle quelques dessins et des photos que prend son amie Line. Cerise et ses copines ont construit une cabane secrète dans la forêt. Elles aiment s'y réfugier et c'est de là-haut qu'elles ont fait une bien étrange découverte. En effet, alors que Line prenait quelques photos, elle tombe sur un homme bien étrange, recouvert de peinture de toutes les couleurs. Que faisait ce Monsieur Mystère en pleine forêt ? Pourquoi était-il peinturluré de la sorte ? Et surtout d'où venait-il et où allait-il ? Il n'en faut pas moins à Cerise pour s'imaginer des tas de choses sur lui et ne voulant pas rester sans réponse, elle décide, dès le lendemain, de retourner dans la cabane afin de l'apercevoir de nouveau. Mais, aucune trace de l'homme. Comme chaque fois, la jeune fille parviendra à convaincre ses amies de la suivre dans ses aventures. C'est ainsi qu'elles se retrouvent le dimanche suivant dans la cabane à fureter et surprendront à nouveau cet homme. Parties à sa suite, elles s'engouffrent dans la forêt, se retrouvent trempées par la pluie mais tombent sur un immense mur de béton. Que peut-il y avoir derrière et comment cet homme a-t-il pu le traverser ?



Il était une fois...

une rencontre entre Joris Chamblain et Aurélie Neyret qui fit naître la petite Cerise, une petite fille véritablement attachante. L'on aime suivre ses péripéties à travers la forêt, feuilleter son journal ou regarder ses photos. Cette gamine au grand cœur étonne de par sa maturité et l'on admire sa générosité et sa bonté d'âme. L'auteur nous offre un album touchant et vivant où les rapports humains et l'entraide sont mis en valeur. Quant aux illustrations, Aurélie Neyret a su se diversifier et nous offre ainsi des planches incroyables. Passant du journal intime de Cerise aux coupures de presse ou aux fresques animalières, elle montre toute l'étendue de son imagination. le dessin est fin et touchant, les couleurs automnales et chaudes sont de toute beauté et la mise en page originale. Ce joli conte moderne, doux et captivant, est une très belle réussite.



Les carnets de Cerise, le zoo pétrifié... une visite s'impose !

Si j’avais eu un tel album quand j’étais enfant… je l’aurais dévoré, puis relu à en être capable de le réciter !!!!! Cette merveille contient tout ce que peut aimer un enfant et ne manque pas de charmer les adultes attirés par ce genre de littérature : une petite fille ô combien pétillante, curieuse, tenace, un bel album qui renferme tout ce qui peut briser la monotonie : des pages de journal, des petites photos collées ici et là, des textes un peu plus longs à lire alternant avec des planches de bande dessiné, de quoi éveiller le goût de la lecture chez un enfant réticent ! On n’a pas envie de voir le livre se refermer, on visite, on regarde tous les détails, on se régale.



Je crois pouvoir affirmer qu’enfant, j’aurais essayé de mettre en page un carnet secret de la même façon, ce qui m’aurait certainement incité à l’écriture mise en valeur dans cet album puisque l’écriture est le grand projet de cerise.

L’histoire est magnifique et pleine de suspens : mais qui donc est ce vieux Monsieur munit de pots de peinture que l’on voit à l’orée de la forêt, Cerise va mener son enquête et percer ce mystère pour nous amener à une fin merveilleuse.



Encore un coup de cœur que je n’hésiterai pas à partager avec les enfants qui me sont confiés.


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Cerise écrit toujours son journal intime. Cette fois-ci, c'est à la recherche d'elle-même qu'elle se lance... Échangeant avec sa maman, elle lui révèle combien elle regrette aujourd'hui de ne plus beaucoup se souvenir de son papa, décédé alors qu'elle n'avait que 4 ans. Avec l'aide de sa maman qui lui promet de l'aider et de ne jamais lui lâcher la main, elle va tenter de reconstruire son puzzle intérieur. De son arrivée au village à ses premiers pas à l'école en passant par sa rencontre avec Line et Érika ou encore les sorties en forêt avec son papa, Cerise déroule peu à peu le fil de ses souvenirs...





Dernier tome des aventures de la pétillante et attachante Cerise... Ce n'est pas une enquête que mènera cette fois la jeune fille ni des secrets cachés qu'elle tentera de percer mais c'est un voyage introspectif et profondément intime qu'elle fera. Joris Chamblain aborde avec délicatesse et sensibilité les souffrances de l'enfance. De ce papa parti trop tôt et dont les souvenirs s'effacent, Cerise tentera d'en redessiner les contours, de comprendre les étapes du deuil et de la possible reconstruction, de déterrer les douleurs si profondes qui font ce qu'elle est aujourd'hui. Ce dernier tome, authentique et émouvant, conclut parfaitement cette série. Graphiquement, Aurélie Neyret nous offre de magnifiques planches aux couleurs douces et délicates. Les différents supports utilisés (croquis, carnet...) apportent originalité et rythme.

Une série touchante et poétique...

Cerise est une adorable petite fille de dix ans et demi qui rêve de devenir romancière. Du coup, sa mère lui a judicieusement offert un journal intime pour qu’elle y note des idées, ses envies, ses états d’âmes, pour qu’elle écrive tout simplement. Comme elle a la chance d’avoir pour voisine une romancière renommée, Annabelle Desjardins, elle en profite souvent pour discuter avec elle et glaner ainsi quelques précieux conseils.



Ayant une imagination fertile, un réel intérêt pour ses contemporains et une appétence naturelle pour les intrigues et les mystères, elle est toujours en quête d’énigmes à résoudre. Très persuasive, elle parvient toujours à entrainer avec elle ses deux meilleures amies Line et Erica, dans ses aventures. Si ses deux amies rechignent toujours un peu pour la forme, c’est avec plaisir qu’elles se laissent finalement embarquer.



Un jour que Cerise se trouve dans leur cabane perchée au sommet d’un arbre, elle aperçoit un homme recouvert de taches de peinture. Qui peut-il bien être ? Que peut-il bien faire au cœur de la forêt ? Parties à sa recherche à travers les bois pour en savoir plus, les trois amies se retrouvent nez à nez avec un immense mur d’enceinte délabré. Que peut-il bien y avoir derrière ce mur ? Je vous laisse le découvrir !



En même temps, si vous avez bien lu le sous-titre de ce livre, vous devez avoir une petite idée ! Bon allez, OK, un zoo mais un zoo vraiment pas comme les autres…



Très belle découverte que cette bande dessinée ! Joris Chamblain au scénario et Aurélie Neyret au dessin y font merveilles. Une superbe couverture, un graphisme soigné offrant une alternance entre planches traditionnelles et reproduction du journal intime manuscrit de Cerise, avec dessins, illustrations, photos, articles de presse, qui contribuent à nous immerger encore plus dans son univers. Les échanges entre enfants et adultes sont très réussis, les enfants apportent aux adultes et apprennent des adultes. Un bien beau message pas si fréquent…



Les Carnets de Cerise, à savourer avec gourmandise !


Lien : http://bouquins-de-poches-en..

Cela faisait un petit moment que j'avais envie de découvrir les fameux "Carnets de Cerise" dont j'avais entendu dire le plus grand bien. Aussi, ai-je été enchanté - à la fois pour mes jeunes (ou moins jeunes) lecteurs pour ma petite médiathèque que pour moi (je ne sais pas dans quel ordre d'ailleurs) lorsque l'on m'a apporté en don les deux premiers tomes.



Ici, nous découvrons Cerise, une fillette de dix ans et demi et ses deux meilleures amies, Line et Erica. Comme toute histoire digne d'être rapportée (et ce, selon Cerise qui n'aspire qu'à une chose à savoir devenir écrivain), il faut commencer par "Il était une fois".

Donc, "Il était une fois" une jeune fillette un peu trop curieuse qui, du haut de sa cabane, s'imaginait inventer une vie aux gens qu'elle voyait passer. Cependant, cette fois-ci, elle va entraîner ses deux amies sur une nouvelle piste car, seule, cela lui fait un peu peur. Toutes trois, elles observent un vieil homme qui passe toutes les semaines dans la forêt et n'en ressort que des heures plus tard couvert de tâches de peinture de toutes les couleurs. Qui plus est, il lui arrive parfois d'être accompagné de petits animaux. Serait-ce pour les manger ? Cet homme est-t-il à craindre ou au contraire renfermerait-il en lui un secret que nos trois héroïnes sont bien loin d'imaginer ?



Une chose est sûre pour Cerise : elle doit à tout prix trouver ce que cache cet "homme mystère" et ce, à ses risques et périls mais pour cela, elle va avoir besoin d'aide pour pouvoir commencer son enquête. Aussi, les précieux conseils que lui prodiguera leur voisine, Madame Desjardins, une romancière à succès - bien que les gens la trouvent un peu étrange et avec qui la mère de Cerise n'aime pas trop la voir traîner - lui seront précieux.



Allez, en pistes jeunes moussaillons, l'aventure commence !

Un premier tome extrêmement prometteur (il me tarde de découvrir le second qui ne tardera pas, lui non plus à rejoindre les étalages de ma "médiathèque" à la recherche de ses futurs lecteurs...et qui plus est, pour la suite, je pourrai toujours faire appel au réseau des médiathèques à laquelle celle dans laquelle je travaille est affiliée depuis cet été, pour suivre les aventures de Cerise ! A découvrir et à faire découvrir !

C'est un peu devenu notre petit rituel avec une jeune lectrice dans la médiathèque dans laquelle je travaille. Je lui ai fait découvrir "Les Carnets de Cerise" grâce aux trois premiers tomes que je disposais alors et, selon sa maman, j'en ai fait une fan de Cerise. Aussi, lorsqu'elle a eu le tome 4 de ces carnets pour son anniversaire, elle a proposé de me le le prêter (j'en ai été très touchée), et de mon côté, je lui ai réservé les tomes cinq et six disponible dans le réseau des médiathèques don la mienne est affiliée (et que je lirai probablement après elle).



Bref, petite introduction personnelle mais cependant, pas inutile car je trouve qu'elle a tout son sens ici, notamment entre les rapports d'amitié qu'entretient Cerise avec Annabelle Desjardins (une dame plus âgée que le lecteur a découvert dans les tomes précédents). Aussi, c'est cela que j'aime dans ces histoires qui peuvent se lire indépendamment les unes des autres car chaque tome constitue à lui seul une histoire à part entière, c'est qu'il y a toujours des clins d'oeil aux tomes précédents !



Ici, Cerise a douze ans et pour son anniversaire, sa mère lui offre un séjour d'une semaine mère-fille dans un manoir...mais pas n'importe lequel "Le Manoir aux cent mystères" dans lequel elles auront à résoudre une énigme qui leur sera attribué par les gérants de celui-ci...un véritable "escape game" qui ne s'étalerait non pas sur quelques heures mais sur quelques jours...le rêve quoi,, surtout pour Cerise qui, en matière d'énigmes et de mystères, est passée maître en la matière surtout avec ses meilleurs amies Line et Erica. Arrivera--elle une fois encore à résoudre celui-là ? L'affaire se corse lorsque Marvin le fils des propriétaires qui connait toutes les énigmes par coeur lui révèle qui celui qui a été proposé à Cerise et à sa mère n'est pas issu du manoir...



Un quatrième tome réellement à la hauteur des précédents avec un graphisme toujours aussi bien travaillé et un scénario pour lequel le lecteur ne peut avoir une nouvelle fois qu'un grand attachement et pour cause, lorsque une amitié vieille de quarante ans (entre qui et qui ? Cela ne peut pas être Cerise, vous l'aurez compris puisqu'elle vient d'avoir douze ans mais ne comptez pas sur moi pour vous dire de qui il s'agit, pour cela, il vous faudra, oser braver "La déesse sans visage" et lire le livre), détruite par des non-dits et des obstacles extérieurs est en jeu, le lecteur, petit ou grand, ne peut que s'attacher et essayer, tout comme les protagonistes, d'avoir enfin des réponses ! A découvrir et à faire découvrir !

Enfin, les grandes vacances sont là. Mais, Cerise est malheureuse de ne plus voir ses deux meilleures amies pendant un mois. Tandis que Line est partie voir sa grande soeur qui vient d'accoucher et qu'Erica est allée s'amuser (ou plutôt râler !) en colonie, Cerise reste chez elle avec sa maman. Elle en profite pour jeter un oeil dans les vieux cartons au grenier et y déniche quelques petites merveilles qui lui rappellent de bons souvenirs tels que son coffre à jouet ou de vieilles photos ou bien aller à la piscine. Et, là encore, son esprit vif et curieux lui joue des tours. En effet, elle remarque une vieille dame qui se rend à la bibliothèque du village, tous les mardis à la même heure. Heureusement, les copines sont rentrées de vacances et elle leur donne rendez-vous aussitôt afin de leur expliquer ce nouveau mystère. Parce qu'Erica pense que son amie s'imagine encore de nouvelles choses, elle se fâche avec elle en le lui reprochant. Mais, alors que Cerise aperçoit la vieille dame monter dans un bus, celle-ci perd sa carte d'emprunt de la bibliothèque. Fait bizarre : elle réserve toujours le même livre, toutes les semaines. Que cache-t-il donc ?



C'est avec un plaisir certain que l'on retrouve Cerise et ses amies. Après ses aventures dans le zoo pétrifié, ici encore, elle ne manque pas de tact et d'imagination pour s'inventer toutes sortes de choses. Mais, là aussi, elle a du flair pour repérer les gens extraordinaires qui l'entourent. Cette personne âgée se révèlera bien mystérieuse et son secret le sera tout autant. Cet album se veut plus complexe, dévoilant les personnalités de chaque personnage ou bien les relations tendues qu'il peut y avoir entre elles. Même si le scénario met un peu de temps à susciter l'intérêt, il n'en reste pas moins que ces aventures se savourent, le dessin et les couleurs d'Aurélie Neyret se révélant tout aussi superbes. Les couleurs, ici estivales, rayonnent et le trait est toujours aussi fin. Chamblain tient ici un personnage attachant. Aurons-nous droit à de nouvelles intrigues ?



Les carnets de Cerise, le livre d'Hector... à réserver !

Encore un ouvrage dont j'ai fais l'acquisition pour la petite médiathèque pour laquelle je travaille et bien que ne doutant pas de la qualité de ce dernier tant les deux précédents m'avaient emballée), je tenais quand même à le lire la première avant de le cataloguer, indexer...bref avant sa mise en rayon (mon boulot quoi).



Ici, l'histoire se déroule à l'approche de Noël et Cerise et ses deux meilleurs amies, Line et Erica, bien qu'elles ne soient pas toutes les trois dans la même classe depuis leur rentrée au collège, se retrouvent régulièrement soit à la bibliothèque, soit dans leur cabane-repère et cette fois-ci, elles vont assister à des cours de reliure animée par une jeune femme avec laquelle elles vont tout de suite se lier d'amitié: Sandra. Si Sandra est une passionnée de livres et la manière de les entretenir, elle le fait tout de suite ressentir et transmet instinctivement, non seulement à ses jeunes élèves, mais au lecteur en prime !

Cependant, en tombant sur une mystérieuse lettre dans la remise, dont Sandra ignorait l'existence , les trois amies savent qu'elles vont se lancer sur une nouvelle enquête, dont Cerise raffole !



Si certains souvenirs s'effacent de notre mémoire, ils peuvent parfois être ranimés par des odeurs, le goût (la célèbre madeleine de Proust) mais aussi par des objets (c'est ce qui va se produire ici mais à propos de ce fameux mystère, ne comptez pas sur moi pour vous en dire plus) car pour y parvenir, Cerise et ses amies vont devoir se lancer dans une chasseaux trésors où chaque indice les emmènera vers un autre mais surtout à la rencontre de gens exceptionnels ! Cependant, Sandra aura-t-elle envie d'aller jusqu'au bout de cette quête ne sachant pas ce qui l'attend à la fin ? La vérité peut parfois faire peur mais...elle peut parfois être libératrice !



Un troisième tome toujours aussi charmeurs que les deux précédents avec des dessins toujours aussi bien travaillé set une histoire extrêmement prenante (et ce que j'apprécie par-dessus tout et qui me permet de ne pas posséder touts les ouvrages à la médiathèque sans pour autant frustrer mes jeunes (ou moins jeunes d'ailleurs) lecteurs et ça, je trouve que c'est un sacré plus lorsqu'on se lance dans la lecture d'une série de bande-dessinées (d'autant plus que depuis que ma médiathèque est passée en réseau, autant bien eux que moi pourront trouver, j'en suis sûre, la suite des aventures de Cerise, dans d'autres médiathèques ! Une histoire elle aussi passionnante, bref, un ouvrage que je ne peux que vous recommander de lire, voire de relire et surtout de faire découvrir !

Noël approche et bien que Cerise, à plus de 10 ans, ne croit plus guère au Père Noël, elle a tout de même envie de continuer à croire en sa magie. Aussi, la jeune fille écrit-elle une lettre au Père Noël lui demandant non pas plein de cadeaux mais la formule magique pour ne plus grandir. Aux premiers flocons de neige, elle retrouve ses amies, Line et Érica, qu'elle voit moins souvent qu'avant mais dont l'amitié reste infaillible. Les trois copines se rejoignent parfois à la bibliothèque où elles ont fait connaissance avec Sandra, une relieuse qui leur a promis de visiter son atelier de reliure et même d'utiliser son matériel. La jeune femme, qui a hérité de l'atelier de son père, semble avoir quelques soucis de mémoire et ombres dans son passé. Les trois amies tombent, par hasard, sur un coffre contenant des partitions et un papier sur lequel est annoté "le premier des cinq trésors". Il n'en faut pas plus aux jeunes filles pour mener l'enquête...



L'on retrouve avec un plaisir certain cette chère Cerise... Dans ce tome, la jeune fille, toujours aussi curieuse, voudra en savoir plus sur Sandra, cette relieuse au passé trouble. Joris Jamblain mêle habilement l'enquête que mène Cerise, sa petite vie d'adolescente au quotidien (l'amitié, la relation avec sa mère, le collège...). L'auteur approfondit le caractère de chaque personnage, en faisant même réapparaître certains croisés dans les tomes précédents. Toute adolescente n'aura aucun mal à s'identifier à cette enquêtrice en herbe, d'autant que l'on a droit au journal intime de Cerise qui s'insère parfaitement dans les pages dessinées. Un scénario riche et sensible, une fin surprenante et émouvante et une ambiance de Noël bien retranscrite par les superbes planches d'Aurélie Neyret. Son trait tout en finesse et ses couleurs un peu girly collent parfaitement à cette ambiance douce.

En bonus, Cerise croquée par d'autres dessinateurs...

J'avoue je ne suis pas très BD. Les rares fois où je me plonge dans une bande dessinée, je la lis comme un livre, sans forcément tenir compte des dessins. Je survole les dessins.

Cerise, j'en entends parler depuis quelques mois par ma fille de 9 ans.

Cette dernière emprunte le livre à la bibliothèque et par curiosité, j'ai décidé d'y jeter un oeil.

L'histoire est mignonette pour des enfants de 8-10 ans. J'ai trouvé intéressant le fait d'avoir des "bulles", mais également des textes plus longs. Il s'agit presque d'un roman graphique.

Quant aux dessins, ils sont magnifiques. Cela vaut vraiment la peine de s'y attarder...

Bravo aux auteurs. Une belle découverte.

Ma fille adore, et la maman que je suis approuve...

Les carnets de Cerise..une bande dessinée bien séduisante ! Elle s'adresse aux jeunes car elle s'inspire de leur quotidien et de leurs rêves, mais aussi, aux plus âgés, car elle fait appel à leurs tendres souvenirs nostalgiques.





Cerise est une fille de dix ans et demi ( à cet âge, les demis sont primordiaux !) et commence son journal intime. Un journal qui commence par « il était une fois.. » Et je me permets de reprendre cette introduction pour résumer l'histoire de Cerise.

Il était une fois une jeune fille appelée Cerise, pleine de vie, intelligente et exquise qui habitait seule avec sa maman dans une grande maison. Elle avait deux meilleures amies, Line et Erica avec lesquelles elle vivait plein d'aventures dans une cabane secrète. Il y avait aussi madame Desjardins, une romancière, un peu secrète, à laquelle Cerise posait beaucoup de questions, car elle rêvait elle aussi de devenir écrivain.

Un jour, alors que Cerise et ses amies jouaient dans leur cabane secrète, au beau milieu des bois, elles aperçurent un vieil homme recouvert de peinture de toutes les couleurs. A compter de ce jour, Cerise n'eut plus qu'une seule idée en tête : percer le mystère de l'homme peinturluré. Qui était-il ? Que faisait-il dans les bois ?





Dès le début, on est pris par l'enquête de Cerise et lorsqu'elle découvre le mystère de cet homme, on partage bien naturellement son émotion et son émerveillement.

Mais, cette bande dessinée, ce n'est pas qu'une histoire d'enquête. C'est aussi un regard porté sur le thème des secrets.

Il y a les secrets qu'on partage avec ses amis, les secrets qu'on dévoile à une personne qu'on connaît à peine, les secrets qu'on confie à son journal intime mais aussi les secrets qu'on garde profondément au fond de soi.

Cerise est une petite fille qui aime les secrets. Elle en a pour sa mère. Elle aimerait bien parfois lui en dire plus sur sa vie, sur ses escapades mais elle craint que sa mère ne soit pas d'accord avec elle. La fin de l'histoire nous dira si elle avait tort ...ou pas !

Aborder une bande dessinée sous le biais du journal intime est une jolie idée. Pour ma part, elle me rappelle mes premiers écrits, et ces souvenirs me font sourire. Cela peut aussi donner l'idée à de jeunes lecteurs de commencer un carnet secret. Précieux exutoire qui permet bien souvent de se détacher des soucis, de porter un regard un peu ironique sur soi-même, de dédramatiser en somme !





Cette bande dessinée touchante et enjouée, c'est aussi une magnifique invitation à l'amitié, à l'entraide, tout âge confondu. Alors bien sûr , ça peut paraître un peu idéaliste, voire naïf mais ça fait du bien !

Ne boudons donc pas notre plaisir...D'autant plus que le graphisme est sublime !

S'il y a une BD qui fait l'unanimité à la maison, c'est bien Les Carnets de Cerise. Mes trois filles et moi-même sommes tombées sous le charme de cette Bd dès le premier tome et ne manquons jamais de nous offrir le « petit dernier ».



Le tome 4 ne déroge pas à la règle et si j'en crois mes filles, il est même en passe de devenir le petit favori.

Pareil pour moi ! J'ai vraiment eu plaisir à suivre cette nouvelle enquête de Cerise.

Première raison et non des moindres : le cadre. Pour son anniversaire des douze ans, la mère de Cerise lui offre un séjour au bord de l'océan avec en prime la visite d'un manoir un peu particulier.

Voilà un scénario idéal pour Aurélie Neyret l'illustratrice ! Un seul petit bémol : les couleurs un peu trop sombres à mon goût et non justifiées sur de nombreuses planches.

Deuxième raison : Cerise grandit et ses préoccupations avec elle. J'aime beaucoup le côté « jeune ado » qui commence à pointer le bout de son nez dans son carnet intime. A chaque nouvel album, on perçoit plus de maturité dans le comportement de Cerise et de ses amies. On sent que l'auteur s'efforce de s'adapter à leur âge et c'est plutôt réussi !

Troisième raison : Les relations mère-fille prennent toute leur dimension affective et bouleversante dans cet album. De la bonne entente à la jalousie sous-jacente, de la connivence aux éclats de voix, il faut bien le dire, l'émotion est présente !

Quatrième raison : L'enquête en elle-même est très prenante et débouche, bien sûr comme à chaque fois, sur des retrouvailles émouvantes. Je n'ai pu retenir cette petite larme intempestive dont je vous parlais déjà lors de ma chronique du deuxième tome.

Cinquième raison : La première page de couverture est magnifique !



On attend le tome 5 avec impatience mais pour que cela paraisse moins long, il n'y a qu'une chose à faire : relire les tomes précédents !

Inde, près de Bangalore, 2016. Alors que Lohita est triste et déprimée de quitter ce pays qu'elle aime tant, sa forêt, ses éléphants, elle reçoit une lettre de sa grand-mère, Lucia. Une lettre qui a pour but de lui remonter le moral et dans laquelle cette dernière lui confie le plus beau détour qu'elle a fait dans sa vie...

En 1953, au milieu d'un cirque, Lucia, surnommée Lulu, est née le même jour que Cyrus, un lionceau. Les deux amis deviennent inséparables et l'enfant n'a qu'une envie : devenir dompteuse comme ses parents. Mais, un soir, lors d'une représentation, un terrible accident survient et sa maman décède, attaquée par un lion. Aussi, son papa décide-t-il de l'éloigner des animaux et l'encourage plutôt à étudier, allant même jusqu'à lui proposer d'aller à l'école, chose à laquelle Lulu s'oppose immédiatement. Mais un terrible incendie provoquant la mort de Cyrus le conforte dans son choix. Il veut tourner la page. Il vend sa roulotte et inscrit sa fille dans une pension. Bien décidée à n'en faire qu'à sa tête, Lulu tente de s'enfuir et rejoindre l'Afrique du Sud, là où l'on trouve des lions...



Lulu est une petite fille qui, malgré la mort de sa maman causée par un lion, éprouve pour cet animal une tendresse particulière. Aussi décide-t-elle, malgré les réticences de son père, de faire route vers l'Afrique, là où elle espère en croiser. En chemin, elle fera la connaissance de Nelson, un petit garçon noir qui, comme tant d'autres, subit les affres de l'apartheid. Nul doute que les jeunes lecteurs s'identifieront sans mal à ces deux jeunes enfants, tant ils sont attachants et que leurs aventures en captiveront plus d'un. Si Jean-Marie Omont et Charlotte Girard s'adressent à un jeune lectorat, ils n'oublient pas d'aborder des sujets plus sérieux tels que l'écologie, le cirque (et la place des animaux dans la société), l'apartheid, l'amitié, l'injustice... Aussi, ce premier tome, d'une série de trois, est pleinement réussi. Il est en de même graphiquement tant Aurélie Neyret a parfaitement su nous plonger au cœur de l'Afrique. L'on reconnaît son trait tendre, fin et chaleureux, de même que sa palette de couleur très douce.

Une quête initiatique originale et prometteuse...

Toujours en échange avec ma jeune lectrice dans la médiathèque pour laquelle je travaille et dont la maman n'arrête pas de me répéter que je l'ai faite "tombée amoureuse des Carnets de Cerise" (cela fait toujours plaisir à entendre en tant que bibliothécaire), c'est une complicité qui s'est installée entre nous. Aussi, dès qu'elle m'a rapporté ce dernier volet des Carnets de Cerise, me suis-je empressée de l'emprunter à sa suite afin de pouvoir le découvrir à mon tour !



Ce dernier est un peu à part car ici, Cerise n'est pas accompagnée dans ses traditionnelles enquêtes par ses deux meilleures amies mais par son nouveau demi-frère Valentin. Eh oui, s sa mère Nathalie et le père de Valentin, Stéphane, sont officiellement ensemble et s'apprêtent à prendre une année sabbatique en faisant le tour du monde avec leurs enfants respectifs. Seul hic pour Valentin, leur chien Dickens ne pourra pas être du voyage et c'est alors que toutes ses angoisses remontent. A travers un personnage fictif, le petit alien Toloh-Tim dont le vaisseau a atterri dans la maison-même de Cerise et Valentin, ce dernier va apprendre à extérioriser ses émotions, à se confier à celle qui est devenue sa grande sœur et à mettre des mots sur ce qui l'angoisse réellement dans ce voyage. En effet, Valentin, euh pardon, Toloh-Tim doit partir explorer les galaxies environnantes mais a peur que ses amis ne se souviennent plus de lui à son retour et que son fidèle chien l'oublie !



Un dernier tome qui apprend au jeune lecteur que toutes les émotions doivent être partagées si l'on veut que la peur ne l'emporte pas et que les angoisses refoulées ne deviennent pas un handicap ! Dans ce cas-là, quel meilleur moyen de se confier ?

Un ouvrage que j'ai un peu moins apprécié que les précédents en raison de l'histoire en elle-même et du graphisme cette fois-ci un peu trop enfantin (déjà présent dans les tomes précédents mais celui-ci n'intervenait qu'à de rares occasion, l'histoire principale et le graphisme originel prenait le pas sur le reste) mais que je recommande néanmoins et que je suis contente d'avoir découvert (histoire de ne pas rester sur ma faim !).

Je suis à mon tour tombée amoureuse des carnets de Cerise et ce, grâce à une petite fille qui vient de temps à autre me voir à la médiathèque dans laquelle je travaille et à laquelle j'avais fait découvrir les premiers tomes. Aussi, nous plaisons-nous à en parler un peu et surtout à se les échanger. Mais si j'aime avant tout cette bande-dessinée, c'est parce que le personnage de Cerise est très attachant, que chaque tome constitue une histoire à part entière (même si c'est mieux de les lire dans l'ordre car il y a toujours un petit clin d’œil aux tomes précédents) et parce que le graphisme est vraiment superbe.



Ici, Cerise, qui s'amuse à enquêter sur la vie des gens qui l'étonnent, veut percer leurs secrets les plus intimes va cette fois-ci être confronter à la plus dure des affaires qu'elle n'ait jamais eu à résoudre : elle va devoir enquêter sur elle-même, essayer de se souvenir de son père, ce qui a fait qu'elle s'est éloignée (malgré les apparences) de sa mère, ce qu'elle lu reproche et surtout ce qu'elle n'arrive pas à se pardonner à elle. Aussi, dans ce tome, le lecteur fait-il un grand bon en arrière pour revenir à ce jour fatidique où son père a disparu, laissant un grand vide dans le vie de Cerise et dans celle de sa mère. Avant le drame, arrivée dans une nouvelle école pour Cerise où elle rencontra celles qui allaient devenir ses meilleurs amies pour la vie, à savoir Line et Erica puis rencontre avec la romancière Madame Desjardins que le lecteur connaît bien aussi. Cerise est une jeune fille qui s'intègre bien mais après le décès de son père, elle va petit çà petit se refermer sur elle-même et sa mère se trouve démunie ! C'est tellement difficile à gérer une dépression chez un enfant aussi jeune et cela ne devrait d'ailleurs pas exister !

Ici, bien des années après,Cerise et sa mère, ayant conclu une sorte de pacte, décident alors de ne plus rien se cacher et se racontent tour à tour comment celle-ci est parvenue à se sortir de cette immense peine, grâce à qui et comment et se font la promesse de dorénavant tout se dire, de se parler, se confier mais avant, elles devront reconstituer le puzzle de l'enfance de Cerise pour enfin trouver ce qui a fait qu'elles se sont éloignées et comment faire pour que cela n'arrive plus. Déjà, plus de secrets et surtout se parler à nouveau franchement, sans rien se cacher et surtout sans passer par des cahiers que Cerise s'amusait à écrire et dans lesquels elle décrivait ses fameuses enquêtes !



Un tome encore plus touchant que les précédents car revenant aux sources de l'histoire de Cerise et du tragique décès de son père (cela aussi, une enfant ne devrait jamais connaître cela) avec des personnages toujours aussi attachants et un graphisme toujours aussi bien travaillé ! Bref, je recommande pour petits et grands ! Quant à moi, il me tarde déjà de découvrir la suite ! Heureusement que la petite fille de la médiathèque que j'ai cité en commençant cette chronique et qui devrait bientôt le terminer, me le refera passer afin que je puisse la découvrir à mon tour !

L'ennui avec les séries, c'est que l'on est parfois déçus par les tomes suivants- surtout si l'on a été emballé à la lecture du premier tome et j'ai remarqué que c'est rarement l'inverse et pourtant, ce fut le cas pour mo avec ce deuxième tome des aventure de notre jeune héroïne, Cerise.



Ici, elle n'a pas trop le temps de s'ennuyer car même si ses deux meilleures amis, Line et Erica sont parties en vacances et que, elle, elle reste seule avec sa mère, un nouveau mystère va très vite retenir toute son attention. En effet, elle a remarqué que tous les mardis sans exception, une vieille dame de son quartier prenait le même bus à la même heure, se rendait dans un endroit qui lui reste encore à découvrir et revenait chez elle avec une ponctualité étonnante. Où peut bien se rendre cette dernière et pour y faire quoi ? Cependant, dès leur retour de vacances, bien qu'elle ait désiré entraîné ses deux copines avec elle dans cette nouvelle aventure, Erica se fâche (bon d'accord, elle râle toujours mais là, elle se met vraiment très en colère) et refuse de suivre son amie dans son enquête.



C'est donc seule que Cerise va se lancer sur la trace de Madame Ronsin et découvrir ce qui retient toute son attentions ces mardis après-midis là. Pour démarrer son enquête, un indice va lui être très précieux : la carte de bibliothèque que cette dernière laisse échapper de son manteau en se dirigeant vers le bus. En l'examinant de plus près, Cerise constate que la vieille dame emprunte toutes les semaines le même exemplaire. Serait-elle devenue sénile ou cet ouvrage renfermerait-il un secret ? Avant de commencer sa dite enquête, Cerise va faire appel à sa voisine, Madame Desjardins, qui n'a pas son pareil pour inventer des histoires ou pour trouver des explications puisqu'elle est elle-même écrivain à succès donc les indices et leurs mystères, c'est un peu son dada si l'on veut et Cerise est bien décidée à marcher dans ses pas plus tard mais il y a un début à tout. Cependant, Cerise ne se rend pas compte qu'en sollicitant sans cesse cette dernière et en demandant toujours à ses meilleures amies de mentir à sa mère pour la couvrir, elle va, sans s'(en rendre compte, blesser celles qui comptent le plus pour elle. Arrivera-t-elle à se faire pardonner et surtout résoudra-t-elle le fameux mystère qui plane autour de Madame Ronsin ?



Un graphisme toujours aussi bien travaillé, riche en couleur et un scénario vraiment très émouvant mais je ne vous en dirai pas plus ! Je rajouterai seulement "Il était une fois"...à vous de découvrir la suite !

Cher Père Noël,



Oui, je sais, ça fait très longtemps que je ne t'ai pas écrit. D'ailleurs, je me demande si j'ai déjà osé t'écrire un jour...Mon père ne t'aimait pas et il n'aimait pas trop qu'on parle de toi à la maison. Il ne voulait surtout pas que tu prennes la place du petit Jésus dans nos cœurs.

Avec moi, c'était voué à l'échec. J'étais de celles qui font tout l'inverse de ce qu'on leur demande.

Toujours est-il, Père Noël, qu'à force de m'entendre dire que tu n'étais qu'un pur produit de la société de consommation à outrance, j'ai fini par te délaisser, moi aussi.

Ça ne m'a pas empêché d'imaginer un autre bonhomme tout aussi gentil que toi avec les enfants.

Il s'appelait Monsieur Bleu. Il vivait dans un immense grenier auquel on accédait par une penderie du cellier, au beau milieu des chaussures. Une fois, chaussés les beaux souliers à talons grenat de ma grande sœur, je m'évadais par cette petite porte et retrouvais Monsieur Bleu.

L'endroit était magique. Des milliers de jouets jonchaient le sol, des étagères emplies de livres et de disques 45 tours tapissaient les murs. Une vraie caverne d'Ali Baba ! A moi les poupées Barbie ( dont j'ai toujours rêvé et que je n'ai jamais trouvé au pied du sapin), à moi les disques de Sheila, à moi, toute la collection du Club des Cinq !

Ce qui était bien avec Monsieur Bleu, vois-tu, et là crois-moi qu'à côté de lui, tu fais un peu pitié... c'est qu'on n'avait pas besoin d'attendre le 25 décembre pour découvrir les cadeaux ! Monsieur Bleu était disponible été comme hiver, et encore mieux achalandé que le catalogue de la Redoute !

Mais, vois-tu Père Noël, j'ai grandi...J'ai fini par oublier Monsieur Bleu...alors que toi, c'est certain, même en le voulant très fort, je ne pourrais jamais t'oublier !

Faut dire qu'en cette période de décembre, on te voit partout ! A la télé, dans les magasins, sur les marchés de Noël, et même sur les bouteilles de coca, dis donc ! Impossible pour Monsieur Bleu de rivaliser avec toi !

D'ailleurs, mes trois filles ne s'y trompent pas. C'est bien à toi qu'elles adressent leur lettre, quelques semaines avant Noël. Cette année, elles se sont regroupées pour demander le troisième tome des Carnets de Cerise, une chouette bande dessinée qu'elles adorent et qui fut un vrai coup de cœur pour nous quatre.

Le troisième tome « Le dernier des cinq trésors » était bien là, sous le sapin. Je me fais porte-parole de mes filles pour te remercier de nous l'avoir offert. C'est une très jolie bande dessinée, pleine de rêves enfantins, pleine de mystères, pleine de souvenirs enfouis qu'on a plaisir à retrouver dans une vieille malle au grenier, pleine d'amour et de douceur. Et tu sais ce qui est amusant ? C'est que ce tome-ci commence aussi par une lettre t'étant destinée. Cerise ne te demandait pas de cadeaux cette fois-là mais juste la formule magique pour arrêter de grandir.

C'est une bonne idée, non ?

Enfin, sur ce coup-là, je ne suis pas certaine que tu aies réussi ton coup... Cerise a indéniablement mûri dans ce troisième tome et même si je regrette un peu ses disputes puériles avec ses amies et son esprit de contradiction avec sa maman, on prend tout de même plaisir à la voir s'assagir et grandir.





Voilà. Encore une fois, la magie de Noël a opéré et je te remercie vraiment pour cela car pour moi, il ne sera jamais plus beau cadeau que les étincelles de joie dans le regard de mes filles.





A l'année prochaine !

C’est l’été et Cerise est enfin en vacances. En l’absence de ses deux meilleures amies, Line, partie s’occuper de son neveu chez sa sœur, et Erica, partie en colonie de vacances, elle partage son temps entre la piscine avec sa mère et l’écriture suivant toujours les précieux conseils de la romancière Annabelle Desjardins sa voisine et amie.



Après un mois de juillet plutôt calme, ses amies sont de retour et ça tombe bien puisqu’un nouveau mystère s’offre à elle. En effet, Cerise a remarqué une vieille dame qui fait invariablement chaque mardi le même trajet en bus, toujours avec le même objet en main. Entrainant ses amis dans sa quête, elle finit par découvrir que la vieille dame en question réemprunte chaque mardi le même livre et ce depuis des années.



Qu’est-ce qui peut bien pousser cette vieille dame à se comporter de la sorte ? Voilà un mystère que Cerise, toujours coiffée de son chapeau à la Indiana Jones, n’aura de cesse d’élucider quitte à créer des tensions avec sa mère et se mettre ses amies à dos.



Et voilà aussi ce qui m’aura sans doute le plus gêné dans cette histoire. J’ai trouvé les réactions de ses amies comme de sa mère un peu excessives et du coup peu crédibles. De la même manière, le coup de la salle de la bibliothèque fermée depuis plus de trente ans, même si j’adore l’idée, j’ai trouvé ça aussi un peu artificiel.



Ceci étant dit, ce ne sont que de petits bémols, je n’ai pas boudé mon plaisir. J’ai comme dans le premier tome aimé le traitement des relations entre les générations, on a toujours à apprendre les uns des autres en dépit de nos différences d’âge. C’est aussi ce qui doit me plaire chez la Mamette de Nob. Le graphisme est toujours aussi réussi, les carnets de Cerise sont toujours aussi attrayants, amusants et touchants, c’est le vrai plus de cette série. Enfin, le mystère élucidé se révèle émouvant, plein de tendresse et d’humanité mais chut…



Les Carnets de Cerise, Le Livre d’Hector, de ne pas le lire, vous auriez bien tort !
Lien : http://bouquins-de-poches-en..

Cerise a dix ans et demi, une adorable frimousse, et rêve de devenir romancière. C’est sans doute pour cette raison qu’elle s’intéresse beaucoup aux autres, qu’elle raffole des énigmes et des mystères qu’elle adore résoudre avec ses amies Line et Erica.



Récemment, elle a sympathisé avec Sandra, une jeune femme qui a repris l’atelier de reliure laissé par son père. Sandra semble avoir quelques ombres dans son passé qui assombrissent un peu son existence et l’empêche d’être totalement épanouie. Assistée de ses amies, Cerise va mener une sorte de chasse au trésor qui va se révéler pleine de surprises aussi bien pour elle et ses amies que pour Sandra…



Quelle plaisir de retrouver ce troisième tome des Carnets de Cerise ! La couverture est magnifique et nous plonge d’emblée dans l’ambiance de Noël qui baigne toute cette aventure. Les dessins sont encore mieux que dans les précédents. Les flocons de neige, les dégradés de couleurs pastels liés à l’atmosphère neigeuse, donnent une touche de poésie bienvenue et contribue à la magie qui baigne l’ensemble de cet album.



En parallèle à l’intrigue qui occupe le cœur de ce nouvel opus, les personnages sont approfondis, on fait référence à certains personnages des albums précédents et par petites touches subtiles, on en apprend un peu plus sur le passé de Cerise notamment sur son père jamais évoqué jusqu’à présent il me semble. Un quatrième album semble se profiler pour mon plus grand plaisir…



Quant à l’aspect « carnets », c’est vraiment ce que j’aime le plus dans cette série. Le mélange bande dessinée, lettres, annotations, dessins, photos, collages, partitions, recettes, est toujours aussi plaisant et réussi. Cerise sur le gâteau (facile je sais mais je n’ai pas pu résister…), à la fin de l’album, Joris Chamblain et Aurélie Neyret ont eu la bonne idée d’inviter plusieurs illustrateurs de talent, dont une de mes découvertes de cette année Cédric Babouche dont j’ai découvert le travail dans Le Chant du Cygne, qui nous offrent chacun sur une planche une réinterprétation personnelle de Cerise et de son univers.



Les Carnets de Cerise, Le Dernier des cinq trésors, une petite merveille à glisser sous le sapin…


Lien : http://bouquins-de-poches-en..

La dernière page est tournée.

Une pluie d'étoiles filantes entonne un chant d'adieu...

Au revoir, Cerise. Bon vent.



Il est l'heure de se quitter, l'heure de dire :"Merci".



Merci à Joris Chamblain qui a si admirablement mis en scène quelques épisodes de la vie de cette adolescente si attachante. Merci à lui d'avoir trouvé les mots justes. Merci à lui d'avoir créé de l'émotion à chaque page. Merci à lui d'avoir été le "Papa" de Cerise.

Merci à Aurélie Neyret qui a su peindre avec délicatesse tous les moments de joie et de peine, dans de subtiles dessins tout en harmonie avec le texte.



Merci à eux deux de m'avoir replongée dans l'enfance, la tête dans les livres, la tête dans les étoiles, la tête dans mon journal intime, main dans la main avec mes deux meilleures amies à faire les quatre cents coups, à s'abandonner en forêt, à s'y inventer une cabane dans les arbres, à discuter pendant des heures, rire et pleurer...



Merci surtout à eux deux d'avoir donné à mes trois filles l'occasion de lire une bande dessinée de grande qualité, de les avoir aidé à grandir, aussi, sans doute...