On ne peut plus mener une politique qui favorise la « croissance » consumériste. Cela revient - littéralement - à se dire que face à un corps drogué et dépendant, nous allons augmenter les doses de substances hallucinogènes et mortifères. Cela peut, un court instant, masquer la pathologie, mais la mort n’en sera que plus rapide et douloureuse. C’est une question de sérieux. Les « doux rêveurs »ne sont pas, ici, les écologistes, mais ceux qui pensent pouvoir défier les lois fondamentales de la nature. Et leur rêve devient notre cauchemar.