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Citations de Aurélien Grall (63)


L'amour finit toujours par se faire ou souffrance ou indulgence.
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_ Ne vous laissez pas aller au défaitisme, , je suis sûre que l'on va trouver un moyen.
_ Avec une fille entre la vie et la mort, un fils porté disparu et une épidémie apocalyptique répandue partout ? On a même plus internet en plus... Quelle solution voyez-vous ?
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Sous le ciel étoilé de cette nuit tropicale, une plaine s'étendait à perte de vue. À sa surface tapissée d'un chaos de branchages et de terre, une souche. Puis, une deuxième, une troisième, une dixième, une centième, puis des milliers...
À plusieurs kilomètres en contrebas, une ligne noire découpant l'horizon déchiré. L'Amazonie, ou plutôt ce qu'il en restait, agonisait au fond du paysage.
Cimetière. La plaine nocturne, autrefois verdoyant refuge submergé par des torrents de vie animale et végétale, était désormais un cimetière.
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Les blessures de l'âme font toujours vieillir trop tôt.
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Qui sont les vrais criminels ? vous ne pensez pas plutôt que ce sont les gouvernements à la solde des puissances de l'argent ? Depuis des milliers d'années, la cupidité égoïste de l'Homme nous mène tous à notre fin. Il n'y a plus d'air à respirer, plus de poisson à pêcher, plus d'espèces naturelles à sauver, plus d'eau pure. Les cancers et toutes ces maladies dégueulasses se multiplient et pendant ce temps là, les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvre ! Ce n'est pas cela le vrai crime contre l'Humanité ?
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Faites attention. Faire de la politique avec les armes n'a jamais porté chance à quiconque.
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Il était minuit lorsqu'elles sortirent du bois. Elles levèrent alors les yeux et contemplèrent la magnifique voûte stellaire s'offrant à elles. Au centre du ciel, une majestueuse étoile indiquait le chemin de l'Orient. Alexia la fixa, montra un léger sourire, puis des larmes vinrent couler le long de ses joues d'enfant. Mais cela n'avait plus rien à voir avec ses pleurs de gamine : elle était submergée par la beauté d'un astre si petit et qui pourtant brillait si fort à ses yeux. Elle en ignorait la raison, mais elle ressentait un étrange lien avec cet événement. Un profond sentiment de déjà-vu immergeait son âme, dans une torpeur teintée d'une nostalgie trop improbable pour une petite n'ayant guère eu le temps de connaître l'idée même de souvenir... Ce fut la tête haute que l'on laissa nos trois amies à leurs rêveries...
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De temps en temps, certains les suppliaient de leurs laisser la vie, les mains sur la tête. Mais ils connurent le même sort : les inexorables moissonneuses de mort devaient avoir leur ration d'âme : c'était là, leur seule raison d'exister.
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Il n'y a pas pire fléau qu'une foule mal intentionnée. Décérébré par les réseaux sociaux, rendu à la sauvagerie animale en présence de ses congénères, chacun est prêt à se livrer à la barbarie criminelle pour satisfaire une pulsion sadique, pour ne pas aller à l'encontre de l'assemblée devenue dictature, pour l'orgueil, pour rien. Combien furent-ils à souffrir le martyre des masses ? Combien choisirent le soulagement d'une mort rapide à une éternité de calvaire social ? Honte au système qui n'est pas capable de protéger ses propres enfants de ses propres semblables.
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Au contraire, elle apprécie ce répit pré-mortem. Elle comprend malgré tout dans quelle situation elle se trouve. Elle se moque d'être là : "Ici cela coûte plus cher de faire survivre les gens que de les enterrer". La nuit est déjà tombée, mais la chaleur n'en reste pas moins étouffante, et seule une faiblarde ampoule permet de distinguer les contours de la pièce. Un enfant fait alors son entrée et secoue la captive de ses petits bras.

- Réveille-toi étrangère ! Tu dors depuis des heures et des heures ! Tu as assez dormi, allez !

La jeune femme entrouvrit légèrement les yeux puis les plissa, aveuglée par le peu d'éclairage ambiant. Elle se redressa lentement, du mieux qu'elle put, malgré les hématomes divers et variés tapissant son corps....
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Elle fut gagnée par un sentiment de toute-puissance qui la fit frémir de plaisir. Alors, s'extirpa d'elle un rire maléfique qui retentit dans toute la bâtisse, glaçant d'effroi chacune de ses occupantes. Au cœur de l'hiver, le mal enveloppa la demeure de ses bras ardents...
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De la trahison, naît la déception, de la déception, la colère et " Pour la trahison, c'est la fureur qu'ils récolteront ! ", pensa-t-elle, l'espace d'une irréversible seconde.
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Nous nous devons de porter le droit d'ingérence à un degré et une envergure jusqu'alors jamais vus. Vous croyez sûrement un tel exploit impossible, mais il existe une faille : les femmes, Messieurs, les femmes. Ce sont elles qui, de tout temps, ont réussi à exercer leur pouvoir par l'intrigue, à travers tous les grands régimes de l'Histoire.
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"L'homme incendiait son propre foyer et chacun regardait ailleurs. Il fallait agir sous peine de voir la Terre définitivement stérile."
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Au cœur de l'hiver languissant, le mal enveloppa la demeure de ses bras ardents...
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A chaque seconde, Alexia se délectait un peu plus de cette oasis de quiétude dont elle espérait, dans un instant de pure folie, ne jamais revoir la fin...
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" Notre histoire commence là même où prend fin tout espoir. Nous sommes l'un de ces tristes jours de début de vingt et unième siècle, sous le soleil d'un pays paradisiaque au beau milieu des Caraïbes, Haïti. Cela fait longtemps que le repère à touriste a cédé la place à la misère et à la guerre. "
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On a l’habitude de dire que le courage c’est d’agir malgré la peur tenaillant le ventre. Ici la crainte était de surcroît poliment masquée par de rassurants sourires. Alors que les parchemins de vies étaient condamnés au brasier de la fatalité, alors que le pire leur était inévitable pour avoir refusé la fuite, eux restaient debout, dignes dans l’adversité. Ces quelques hommes et femmes suffisaient à eux seuls à racheter l’honneur de l’Humanité dans son entièreté.
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En quelques heures d'épreuves, Matthew avait changé. Lui qui était professionnel aguerri de la finance, continuellement connecté avec les dernières technologies, devait désormais vivre sans aucun réseau social, sans téléphone, sans SMS, sans email, rien. Dans ce parcours du combattant post-technologie,il eut curieusement le temps de gamberger plus que cela ne lui arrivât au cours des deux années précédentes. la priorité n'était plus la réputation ou les échanges futiles des amitiés virtuelles, naissant et mourant à la vitesse d'un microprocesseur. C'était juste maintenant de manger, de boire, de dormir, de se maintenir au chaud et en sécurité.
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Imaginez un monde sans électricité, sans smartphones, sans ordinateurs, sans télévision, sans réseaux sociaux. Imaginez un monde où les gens sont condamnés à se regarder, se parler et s’entraider.
Ce monde, c’est le grand shutdown qui nous l’a apporté.
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