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4.39/5 (sur 289 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Enfant déjà, Aurore Aylin se plonge des heures durant dans les livres. Pas un seul ne lui échappe! C'est tout naturellement qu'elle se tourne vers l'écriture, d'abord pour le simple plaisir de coucher sur le papier les histoires qui lui trottent dans la tête. A présent, elle les partage avec ses lecteurs, notamment sur son blog et sa page Facebook. Ses chats sont là pour la rappeler à l'ordre lorsqu'elle passe un peu trop de temps dans sa bulle!
http://www.auroreaylin.canalblog.com/

Source : http://www.auroreaylin.canalblog.com/
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Thais, jeune femme issue d’une longue lignée de sorcières, a décidé de ne plus pratiquer de magie de toute sa vie suite à un drame survenu il y a plusieurs années.

Antiquaire de métier, la voilà heureuse propriétaire d’un tableau représentant un château (dont elle fait collection) acquis lors d’une vente aux enchères.

Seulement à partir de ce moment-là, tout va se compliquer pour elle.

Elle va faire la rencontre de Kieran (le beau et sexy Kieran) qu’elle seule peut voir.En effet, celui-ci n’est autre qu’un druide né au XIV siècle et qui s’est retrouvé en fantôme.Pour pouvoir l’aider à retrouver « une vie normale » Thais va devoir renouer avec ses racines.



Aurore Aylin nous transporte dans une histoire magnifique grâce à sa plume légère et a ses personnages merveilleux.

Vous souhaitez lire une histoire remplie d’amour, de magie et de rire ?

Alors le tome 1 des Kergallen est fait pour vous.
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— J'ai besoin de vous, Thaïs. Je ne pourrai jamais retrouver ce que j'ai perdu sans votre aide.

Il la contemplait avec une gravité douloureuse. Reconnaître qu'il avait besoin d'aide devait être difficile pour cet homme fier. Elle ne réagit pas quand il s'avança, réduisant la distance qu'elle avait mise entre eux. Lorsqu'il leva la main pour caresser sa joue, elle tressaillit à peine, prisonnière de son regard sombre, intense. Elle s'attendait à ce qui allait suivre, le désirait même instamment, aussi ne chercha-t-elle pas à se dérober quand il se pencha au-dessus d'elle, s'arrêtant un instant, leurs lèvres si proches qu'elle pouvait sentir son souffle. Sans en avoir conscience, Thaïs passa la langue sur ses lèvres, et il prit cela pour une invite. Elle ferma les yeux à l'instant où la bouche de Kieran se posa sur la sienne.

Ce fut un baiser langoureux, dénué de l'urgence de la veille, au parc. Il prenait son temps, léchant, titillant, savourant sa bouche comme on savoure un mets raffiné. Sa main vint se poser sur sa nuque, froissant un peu plus ses mèches folles pour mieux incliner sa tête et approfondir leur baiser. Vaincue, Thaïs se laissa aller contre lui, se plaquant sans vergogne contre son corps massif. Elle jeta ses bras autour de son cou et se dressa sur la pointe des pieds, jusqu'à ce que leurs corps s'épousent parfaitement et que la zone si sensible entre ses cuisses chevauche le relief dur qui tendait son kilt.

Kieran retint un gémissement, se colla contre le corps souple de la jeune femme. Il la fit reculer d'un pas, puis d'un autre, jusqu'à ce qu'elle heurte le petit bureau, sur laquelle il la fit grimper. Désormais, elle était à la hauteur idéale. Il put se placer entre ses jambes, qui s'étaient spontanément écartées et frotter sa douloureuse érection contre la fine barrière de son sous-vêtement. Ses mains se glissèrent sous la robe, remontant le long des cuisses de la jeune femme, tandis que sa langue explorait sa bouche avec ardeur.

La voix de Jenny vint percer le brouillard sensuel dans lequel ils étaient plongés.

— J'y vais, criait-elle de l'autre côté du magasin.

Thaïs reprit pied avec la réalité. S'arrachant à l'étreinte de Kieran, elle sauta du bureau comme si le diable était à ses trousses et se mit hors de portée, haletante. Kieran lui tournait le dos, tentant lui aussi de reprendre ses esprits. Les sensations avaient-elles été aussi intenses autrefois ou était-ce l'effet de centaines d'années de chasteté forcée? Il devait prendre sur lui pour ne pas se jeter comme un sauvage sur la jeune femme.

Le joyeux tintement de la clochette placée au-dessus de la porte du magasin vint troubler le silence que seuls leurs souffles précipités emplissait. Jenny était partie, les laissant seuls, échevelés, en proie à un désir insatisfait.
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Se mordant la lèvre inférieure pour ne pas rire, Thaïs se précipita dans la salle de bain et vida le panier de linge sale : ce cher Tony n'avait jamais été un homme d'intérieur, sans doute croyait-il que ses vêtements sales se lavaient seuls, se repassaient par miracle et revenaient dans l'armoire par l'opération du saint esprit. Comme elle s'y attendait, Anthony avait oublié quelques petites choses. Avec jubilation, la jeune femme souleva du bout des doigts une cravate qu'elle identifia comme la préférée de son propriétaire.
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Elle sursauta en découvrant un homme assis, adossé à un arbre.

— Oh ! fit-elle avec un sourire penaud. Désolée.

Elle voulut reculer, mais l'homme se dressa d'un bond.

— Vous me voyez ? demanda-t-il.

— Heu... oui.

Les yeux écarquillés, Thaïs le contempla. Il était grand. Très grand. Il était musclé. Très musclé. Il était beau. Très beau. La jeune femme crut qu'elle souffrait d'une hallucination quand, croisant le regard brun de l'inconnu, elle le reconnut. Monsieur chocolat !

C'était tout simplement impossible ! Pourtant, l'homme qui se tenait devant elle était le sosie de l'homme de ses rêves brûlants, de ses longs cheveux aux reflets marron glacé nattés sur les tempes jusqu'au kilt. Il la regardait comme si elle était quelque créature féerique égarée, son regard brun exprimant tout à la fois la joie, l'incrédulité et une certaine forme de révérence.

— Elle me voit, elle m'entend, murmura l'homme, comme pour lui-même.

Soudain, il tendit la main, lui saisit le poignet. Thaïs poussa un petit cri, voulut se dégager, mais il raffermit sa prise, la ramenant contre lui.
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Sélène ouvrit les yeux dès la première sonnerie du téléphone. Elle était tellement habituée à être réveillée brutalement qu’il n’était pas difficile pour elle d’être parfaitement lucide alors qu’elle dormait profondément une seconde auparavant. Elle s’empara du portable posé sur sa table de nuit, haussa un sourcil en découvrant l’identité de son correspondant. Pourquoi diable Corentin l’appelait-il au beau milieu de la nuit ?
— Sélène, chuchota la voix de son frère, tu peux venir ?
— Quelle bêtise as-tu encore inventée ? s’enquit la jeune femme en allumant sa lampe de chevet.
— C’est pour la bonne cause, murmura Corentin. Tu peux venir ? répéta-t-il.
Sélène soupira.
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— Azilis et un démon, alors... Les Chipies nous auront tout fait, maugréa la Dame de fer.

— Un druide, un ange, un ex-ange, un Chat d’argent, un loup-garou... il manque encore quelques spécimens, mais nous sommes en bonne voie. Une vraie famille arc-en-ciel, à notre façon. Joséphine Baker serait fière de nous.

— Depuis quand le sais-tu ?

Athénaïs n’était toujours pas enchantée par la nouvelle. Sophie pouvait la comprendre : avec son habituel tempérament protecteur, la Dame de fer devait s’inquiéter pour les âmes de lumière de la famille, et se demander comment une telle cohabitation allait bien pouvoir se passer.

— Dès le premier séjour du charmant démon dans notre cave. J’ai eu une vision très claire, tous les éléments étaient déjà en place.

— Les mots « charmant » et « démon » accolés...

— C’est un démon. Et il est charmant.

— Tu as passé l’âge, Sophie.

— J’ai des yeux, et ma vue est plutôt bonne pour une vieille dame comme moi.

Sophie posa une main réconfortante sur le bras de sa sœur.

— Tu sais que mes visions se réalisent toujours. Azilis a assez attendu comme ça, inutile de perdre du temps.

— Dragan va enrager.

Un éclair de malice traversa le regard gris d’Athénaïs. Dragan et elle adoraient s’asticoter. La perspective de voir l’ex-Ankou face au démon était assez réjouissante pour gommer quelques inconvénients. Cela promettait un spectacle délectable à chaque réunion du clan.
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Albian se demandait s’il n’avait pas été drogué à son insu. Lui, un démon, se dirigeait vers un manoir rempli de sorcières, escorté par un Ankou volant au-dessus d’eux en mode invisible. Ça ressemblait davantage à un de ces rêves bizarres dont le cerveau avait le secret qu’à la réalité. Le contact d’Azilis, plaquée contre son dos tandis que la moto filait sur les routes, était pourtant on ne peut plus réel. L’Ankou aux boucles blondes – elle l’avait appelé Adrian – les avait informés que le démon était « cordialement invité au manoir Kergallen ». Alors qu’Albian, perplexe, s’interrogeait sur la formulation pour le moins étrange, Azilis avait éclaté de rire.

— C’est ma grand-mère qui t’a demandé de réciter ça, n’est-ce pas ?

— Elle a beaucoup insisté sur les termes « cordialement invité ».

— Pas de cave, alors ? avait lancé Albian.

— Quand je suis parti, le débat était ouvert sur la bouteille la plus judicieuse à remonter pour trinquer.

— Tu vois, ma famille est tout à fait charmante. Je te l’avais bien dit.

Le regard vigilant de l’Ankou démontrait toutefois que la confiance n’était pas encore de mise. Comme la réciproque était vraie, Albian s’abstint de répliquer. Après réflexion, il avait décidé de répondre à cette si courtoise invitation. La présence d’Azilis et d’Adrian prouvait qu’ils étaient capables de le retrouver, où qu’il aille. Et comme la fameuse Joanna se portait bien, il avait tout lieu de penser que ce n’était pas un piège. Quant à connaître les raisons de cette soudaine bienveillance... Cette famille avait l’air bizarre. Il l’avait remarqué lors de son précédent « séjour ».

En franchissant le portail de la propriété, Albian perçut le picotement familier de la magie. La demeure était cernée de protections magiques, mais aucune ne déclencha d’alarme, comme cela avait été le cas trois ans auparavant. Cordialement invité...

Le manoir était généreusement illuminé. On les attendait de pied ferme. Adrian, qui s’était à nouveau rendu visible, atterrit à côté de la moto.

— Où est la fanfare ? s’enquit Albian.

— Si Sélène est là, elle jouera peut-être de la flûte traversière, répondit l’Ankou.

— Sélène... c’est la vétérinaire ?

— La spécialiste de la castration, approuva l’ange.

Albian lui lança un regard torve. Son attention fut cependant détournée par le bruit de la porte d’entrée. Une petite armée lumineuse se répandit à l’extérieur du manoir, Dragan en tête. Le démon attendit, stoïque. L’ex-Ankou vint se planter devant lui. Et lui décocha un formidable coup de poing.

— Ne l’abîme pas ! protesta Azilis.

Albian retrouva son équilibre.

— Merci, Furie, de penser à ma santé.

— C’est surtout à ton joli minois que je pense. Ce serait dommage que tu sois défiguré.

— Ta chaleureuse sollicitude m’emplit de joie.

— Je ne t’aime pas, démon, cracha Dragan.

— C’est réciproque. Ça nous fait un point commun.

— Ils en sont déjà à échanger des mots doux, c’est émouvant, lança une petite rousse en faisant mine d’essuyer une larme.

À en juger sa grossesse avancée et son âme de lumière incroyable, ce devait être la fameuse Joanna. Elle vint passer un bras autour de la taille de son mari. Elle semblait minuscule à ses côtés, pourtant, elle disposait d’un pouvoir considérable sur l’ex-Ankou. Son regard sombre se radoucit lorsqu’il se posa sur elle. L’amour... Même les croque-mitaines comme le légendaire Dragan pouvaient donc y succomber pour de bon.

— Maintenant que nous avons instauré une ambiance de franche camaraderie, si nous rentrions ? suggéra une vieille dame en tapant des mains avec enthousiasme.
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— Bon, puisque personne n'a l'air décidé à le faire, je me lance, fit soudain Azilis. Que portent vraiment les Écossais sous leur kilt ?

Un concert de rires étouffés salua la question. Tout le monde se tourna vers Kieran, dans l'attente de la réponse. Thaïs pinça les lèvres pour s'empêcher de sourire, ne sachant trop comme le Highlander allait prendre la question.

— La réponse est simple, dit-il avec un sourire ravageur. L'avenir de l'Écosse.

Des protestations s'élevèrent face à cette réponse qui n'en était pas vraiment une. Comme Kieran ne semblait pas décidé à se montrer plus précis, tous les regards convergèrent vers Thaïs, qui perdit soudain toute envie de rire. Elle se sentit rougir violemment et maudit son teint clair de rousse.

— Thaïs ? fit Azilis d'une voix trop suave pour être honnête. Tu connais la réponse, n'est-ce pas ?

— Sois gentille, ajouta Sélène, aie pitié de tes pauvres cousines.

— Si vous voulez vraiment savoir... commença Thaïs.

Elle se penchèrent toutes vers elle, attentives.

— Vous n'avez qu'à sortir avec un Écossais! acheva la jeune femme en éclatant de rire.

— Garce, fit Azilis avec affection. Joanna, tu ne pourrais pas créer un petit courant d'air qui soulèverait accidentellement un bout de tissu ?
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**********


Athénaïs prit place à sa table habituelle au Salon des Hirondelles. Une tasse de thé fumante trônait à côté du journal. Alors qu’elle tendait la main pour consulter les petites annonces, une ombre tomba sur elle. Relevant la tête, elle vit Ian, debout de l’autre côté de la table. Sans attendre, il s’empara d’une chaise et s’installa face à elle, un large sourire barrant son visage.
— Je suis amoureux.
Amusée, elle fit mine de tourner sa cuillère dans son thé. C’était un rêve charmant. Même s’il n’était pas tout à fait conforme à la réalité. Ils étaient seuls dans le salon de thé. Simone et Brigitte n’étaient nulle part en vue. Et à l’époque, Ian avait dit « je crois que je suis amoureux ». Mais c’était un rêve, après tout, elle pouvait bien le transformer un peu.
— Ce n’est pas un rêve, Naïs.
— Vraiment ? Ça y ressemble fort, pourtant.
— J’étais déjà sûr de moi, mais j’avais bien conscience que si j’arrivais en clamant « je suis amoureux », tu risquais de me prendre pour un fou.
— Je t’ai pris pour un fou.
Un fou très séduisant. Et dans son esprit avait surgi la réponse à sa déclaration : « Moi aussi ». Elle n’avait pas osé la formuler à haute voix à l’époque, tant cela lui paraissait improbable.
— Après tout ce temps, je peux me permettre de dire les choses telles qu’elles sont : je suis amoureux de toi, Athénaïs Guezennec. Et chaque instant que nous avons passé ensemble n’a fait que conforter ce sentiment. Même ces quelques jours. J’ai aimé voir la femme que tu es devenue après ma mort.
Ce songe prenait une étrange tournure.
— Ce n’est pas un rêve, répéta-t-il. C’est la fin. Ou le début, c’est selon.
— Tu cherches à concurrencer Sophie ?
Ian eut un petit rire.
— La fin de quoi ? reprit Athénaïs.
— C’est l’heure.


**********


— Je me retrouve en compagnie d’une jeune fille, celle dont je suis tombé amoureux chez Grimaud et Grimaud.
— Comment est-ce possible ?
— C’est ton âme, Naïs. C’est elle que j’aime. Et elle n’a pas tant changé. La mienne non plus, si c’est ainsi que tu me vois. C’est toi qui as choisi le lieu de nos retrouvailles, tu sais
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Azilis mettait un point d’honneur à se renouveler de roman en roman, à créer de nouvelles alchimies afin que chaque couple soit unique. Elle allait aussi devoir se pencher sur les différentes destructions et reconstructions dont avait fait l’objet ce château, afin de représenter au mieux son apparence à l’époque dans laquelle elle comptait planter son histoire. Au pire, elle pourrait demander à Morgane de l’aider à rétablir l’histoire précise d’Eilean Donan Castle. Qu’il était pratique d’avoir une sœur dont la spécialité magique consistait à lire le passé des roches, pierres et autres minéraux !
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