Au commencement était autrice… et autrice devint théâtre.
Théâtre d’une revendication politique et féministe.
Théâtre d’une lutte pour une langue égalitaire, débarrassée des interventions sexistes d’un autre âge, nettoyée, pour les générations à venir, de ses mécanismes de délégitimation mis en place il y a quatre siècles.
Puis théâtre tout court : mise en espace d’une histoire d’effacement et de disparition, qui a « empêché » des générations d’autrices ; mise en voix d’une renaissance terminologique qui a libéré de nouvelles générations d’autrices.