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Invitées : Élise Lucet - Journaliste & présentatrice du magazine « Envoyé spécial » et Ava Djamshidi - Rédactrice en chef du magazine “ELLE”
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Très vite, les Macron et leur entourage acquièrent la conviction que personne n’a vécu là [à l’Élysée] depuis des années. Officiellement, le président socialiste s’y est installé contraint et forcé après sa rupture avec Valérie Trierweiler et la vague d’attentats, pour des raisons de sécurité. Nicolas Sarkozy, lui, retrouvait tous les soirs Carla Bruni dans son hôtel particulier de la villa Montmorency, à l’ouest de Paris. Le général de Gaulle qui logeait à l’Élysée, se réfugiait dès que possible à la Boisserie, sa maison de campagne de Colombey-les-deux-Églises, en Haute-Marne. Il n’y a guère que Jacques Chirac qui y a vécu de bon cœur.
- Il n'y a que Mitterand et de Gaulle qui ont incarné la fonction. Il faut habiter le corps du roi. Ne sois pas un président normal, sois dans la verticalité.
Ils n'ont pas le même rapport au temps qui passe. Il se sent invincible, elle se sait vulnérable. Elle a atteint un âge où chaque jour est une vie et où, professe-t-elle, "chaque jour sans rire est un jour perdu". Lui est à ce pic de son existence où l'on bâtit encore son destin et où l'on peut gâcher sans préjudice quelques années.
Dans les pas de la toute-puissante Diane de Poitiers, préceptrice et grand amour du roi Henri II, de 20 ans son cadet, au XVIème siècle, elle incarne la Française à la féminité conquérante.
Claude Pompidou, que le Canard enchaîné surnomme "Madame de Pompidour", a défrayé la chronique avec ses robes Courrèges au-dessus du genou.
Et s'il lui arrivait malheur, à elle ? "Le président serait désarticulé", redoute un conseiller.
La légende veut que le malheur frappe toutes les 1ères dames de France.
