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Critiques de Avery Flynn (121)
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On s'aimera les yeux fermés... et le coeur gr..

Ce roman nous promet de venir à bout de nos complexes physiques, d’en refaire le tour, vers un 100 % décomplexée, 100% assumée.



Quand Gina, femme complexée au visage qu’elle juge ingrat rencontre Ford, un policier au charme indéniable, on s’imagine facilement que pour entamer une relation qui part de manière si déséquilibrée renferme son lot de surprises. On s’attend à avoir un minimum d’informations sur les complexes de la jeune femme. De ressentir de l’empathie, de se dire qu’une « moche » qui rencontre un bellâtre, ça ne va pas être du gâteau. Qu’on aura quand même droit à quelques passages de blabla intéressants sur la beauté intérieure, souvent les personnes moins gâtées par la nature sur un plan physique développent des qualités exponentielles.



C’est donc ainsi que j’ai imaginé ce roman quand Babelio me l’a gentiment proposé. En pensant « potentiel ». Et au final, j’en sors déçue et désappointée.



C’est niais a souhait, sans aucun travail philo ou psycho minimum pour créditer cette histoire. Deux êtres opposés physiquement et qui se cherchent à longueur de journée avec des passages sexuels et érotiques à tout bout de champs, lourds et lassants.

« Il posa la main au creux de ses reins sans la pousser, mais tous ses boutons bonjour-j’ai-envie-de-faire-des-cochonneries-avec-toi s’allumèrent ».



Alors oui, de la tension sexuelle on la ressent pleinement au détriment de ce qui nous amène à cette histoire : les complexes et le manque de confiance complètement à la trappe.

Les personnages sont insipides, se cherchent, se fuient, Ford en bon macho adore grignoter des pizzas en regardant des films d’action, Gina, elle vibre pour les kilos de testostérone et de muscles. Que de clichés de seconde zone.

Bref, même s’il y a des dialogues qui rendent vivant le récit, que l’écriture est fluide et simple, on est tout de même bien loin de la littérature que j’affectionne, fraîche ou sensible.



Merci aux éditions Harlequin et à Babelio pour cet envoi gracieux dans le cadre d’une masse critique.
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On s'aimera les yeux fermés... et le coeur gr..

Après deux romans graves, et plombants, la nécessité d’un peu de légèreté se faisant ressentir comme une urgence, la masse critique privilégiée me proposant Qu’est-ce qu’elle a ma gueule, dont le titre à lui seul augure d’une fantaisie promise apparût comme un peu de lumière dans ce ciel gris d’automne.



Oui, mais voilà, il y a légèreté et légèreté.



L’humour annoncé était bien aux rendez-vous, ceux que se donnent les deux héros de la farce, le superbe flic beau mec, intelligent et musclé, et la nana dont le corps sublime est vite occulté en raison d’un visage dont la proéminence principale luit comme un phare au milieu d’une nuit océanique sans lune. Ce n’est pas pour rien que depuis l’adolescence, le surnom de Tronche de cake la poursuit sans répit.



Ces deux-là ont de plus de graves conflits d’intérêts puisque que la demoiselle est apprentie à des mafieux notoires.



Et donc, au cours d’un mariage dont elle est l’organisatrice, Gina se fait piéger doublement au jeu débile d’une Kisscam, et c’est le début d’un match de Je t’aime moi non plus, où ces deux là se fuient autant qu’ils se désirent (les conséquences physiologiques de cette communication infraverbale sont largement explicitées) jusqu’à consommation (là aussi, déclinaison exhaustive de la trophicité des muqueuses, et des boucles réflexes qui commandent des phénomènes physiologiques pouvant être accessoirement impliqués dans la reproduction, qui occupent un pourcentage non négligeable du nombre de pages du roman).





En conclusion, je remercie Babelio et les éditions Harlequin, de m’avoir permis de me rendre compte que la romance érotique, ce n’est pas pour moi, même après de sombres récits ou Thanatos terrasse Eros.


Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Tout d'abord, je tiens, comme à chaque fois que je reçois un ouvrage dans le cadre d'une opération Masse critique (privilège pour celle-ci) à remercier Babelio et les éditions Harlequin pour l'envoi de cet ouvrage. J'avoue que que ce n'est pas Le roman de l'année ni même celui qui vous fera accepter tous vos défauts et malgré la promesse faite en couverture "100 % assumée, 100 % décomplexée", pour moi cela n'a eu strictement aucun effet.



Régina Luca, dite Gina, organisatrice de mariage a toujours eu des problèmes avec les hommes et ce, depuis son plus jeune âge en raison de son nez mal disproportionné et son visage assez disgracieux et si elle pensait avoir dépassée toutes les moqueries dont elle était l'objet durant son adolescence et être au-dessus des "Tronche de cake" dont on l'affublait sans cesse, il n'en est rien. Cela va au contraire remonter à la surface le jour, où, au cous de l'un des mariages qu'elle a organisé, elle se retrouvera face à face avec le beau flic Ford Hartigan qu'elle devra embrasser, jeu du KissCam oblige et elle doit avouer qu'elle a adoré ça et elle pensait que c'était réciproque mais si elle s'était une nouvelle fois faite avoir. Il faut dire qu'avec deux frères qui trempent dans des affaires un peu louches, elle n'est pas certaine d'être appréciée pour ce qu'elle est (son rêve) mais pour sa famille et conflits d'intérêts.En effet, pourquoi est-ce que ce mec ultra-canon pourrait bien avoir envie d'être avec une fille comme elle. Pour elle, les chances sont quasi-nulles mais ce dont elel est loin de se douter c'est que derrière les apparences (et pourtant elle est bien placée pour le savoir), l'on n'y découvre pas toujours, si l'on prend la peine de s'y pencher un peu, ce que l'on pense...



Un roman bien écrit mais cependant rempli de clichés et si j'ai passé un bon moment à la lecture de cet ouvrage et que je ne peux que vous le recommander (histoire de ne pas trop se prendre la tête de temps en temps et cela fait du bien j'avoue), je n'en garderai pas un souvenir ineffaçable et c'est bien dommage !
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Je remercie les éditions Harlequin pour l'envoi, via net galley et en avant première, de la romance Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ? de Avery Flynn.

Selon l’expression consacrée, Gina est ce qu’on appelle une « crevette » : chez elle, tout est bon… sauf la tête.

Car, si la nature lui a offert un corps à faire fantasmer Cara Delevingne, son visage, lui, ne correspond pas vraiment aux normes habituelles de la beauté. Elle a notamment un gros nez, celui de sa famille.

Après une adolescence difficile, Gina s’est endurcie et a appris à assumer son physique. Enfin ça, c’est ce qu’elle croyait jusqu’à ce qu’un jeu l’oblige à embrasser Ford, un policier ultra-sexy et visiblement sous son charme, lors d’une fête de mariage.

Aussitôt, les complexes reviennent en force, et elle se demande ce qu’un mec comme Ford peut bien trouver à une fille comme elle…

Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ? est le premier tome d'une trilogie. Avery Flynn a écrit une #romancebodypositive : 100% décomplexée, 100% assumée !

Cette romance met en scène un beau gosse mais aussi une femme avec un corps magnifique mais ... une sale tronche. Enfin, elle a surtout un gros nez ! Et des yeux globuleux (selon l'héroïne, qui n'est pas super objective car complexée). Pour moi, il n'y a pas de quoi en faire un fromage.. Je ne suis pas certaine qu'en vrai elle soit si horrible que ça.

Mais depuis toute petite la pauvre Regina (alias Gina) en a tellement pris plein la tête qu'elle ne peut pas imaginer une seule seconde qu' un homme puisse l'aimer pour ce qu'elle est ! Car les enfants sont cruels entre eux, mais les adultes aussi ne sont pas toujours très fins :(

Quand Ford a l'air de la trouver séduisante, elle imagine évidemment que tout ceci est une grosse farce et que cet homme incroyablement sexy ne peut pas l'aimer, c'est impossible.

Il y a beaucoup de rebondissements dans ce roman car si Ford est policier, Gina elle vient d'une famille qui... flirte avec la mafia ! Ses frères sont loin d'être clean... Ford va se retrouver à faire une mission qui lui déplaît car il est de plus en plus attiré par Gina malgré les critiques de ses collègues.

Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ? est un roman qui m'a parfois fait bondir. J'avais envie de crier après certains personnages, dont le comportement m'a outré. Gina a peut-être une sale tronche mais est ce une raison pour parler d'elle si méchamment, et la traiter par exemple de tronche de cake ? Voir pire ! Non mais sérieux, tout le monde a le droit d'être heureux dans la vie, même si on n'est pas un top model !

J'ai beaucoup apprécié le personnage de Ford car même s'il a par moment une mission, il reste droit dans ses bottes et on ne peut pas dire qu'il joue la comédie avec la jeune femme. Il est réellement sous son charme car il voit au delà des apparences. Il est touchant, tout comme Gina évidemment.

Même si certains passages et la fin sont prévisibles si on l'habitude de lire ce genre de romance, j'ai trouvé celle-ci vraiment bien ficelée.

Une bonne histoire qui se tient, des personnages sympathiques et une fin comme on les aime : tout est réunit pour les amateurs du genre.

Ma note : 4 étoiles :)
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Ford, un flic au physique avantageux, tombe amoureux de Gina, une organisatrice de mariage au physique plus qu’ingrat, affublée d’un gros nez et sœur de deux malfrats surveillés par la police.



Si ça avait été un téléfilm, j’aurais zappé au bout de dix minutes.

Si ça avait été un livre acheté, j’aurais abandonné après une trentaine de pages.

Mais c’est un livre offert par masse critique privilège et je suis donc allée jusqu’au bout.

C’est tout ce que je n’aime pas en littérature, mais je ne vais pas trop critiquer, il y en a qui aiment.

Le titre d’abord, accrocheur « Qu’est-ce qu’elle a ma gueule »

Le genre, « romance body positive », c’est tout dire !

De plus, personnellement, j’ai souvent du mal avec la littérature anglaise.

Mais je vais tenter de rester un tant soit peu positive en disant que le style est fluide, que Ford et Gina sont plutôt sympathiques et que l’intrigue a soulevé en moi un petit soupçon de curiosité vers la fin.

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Malgré les avis globalement positifs pour ce titre, je suis ressortie déçue par cette romance cousue de fil blanc et très stéréotypée. En effet, bien que le tandem principal soit assez sympathique, le scénario ne s’est pas révélé à la hauteur de mes attentes. « Qu’est-ce qu’elle a ma gueule ? » revisite l’idée de Roméo et Juliette en version plus moderne : l’un est flic et l’autre appartient à une famille de ripoux. Personne n’aurait pu les imaginer ensemble, d’autant plus qu’ils s’opposent physiquement ! Ford est un « beau gosse » parfait, réglo, travailleur, gentil et capable de voir au-delà des apparences, tandis que Gina/Regina a un corps à se damner, mais un nez énorme qui fait oublier tous ses atouts tant il est disgracieux. Tel Cyrano de Bergerac, tout le monde ne voit que son organe de l’olfaction au point de se moquer d’elle, de la rabaisser ou de lui faire des coups tordus ! Pourtant, Gina a énormément de qualités, à commencer par une belle personnalité… Suite à ces plaisanteries incessantes, elle en est venue à douter d’elle et à imaginer qu’elle ne trouvera jamais personne à son pied. Malgré cela, dès leur première rencontre, Ford et la jeune femme vont éprouver une immense attirance, qui va se révéler explosive au fil des chapitres…



L’histoire d’amour est assez simple et se base sur des relations charnelles pendant les trois-quarts du roman. Il y a donc beaucoup de sexe, tandis que le langage va se révéler parfois vulgaire (ex : baiser, cul, tellement bonne putain, etc.). Je dois reconnaître ne pas être très fan de tout cela : les scènes sous la couette n’apportent pas grand-chose, tout comme le langage familier. C’est surtout le dernier point qui me chagrine… Que le sexe soit assez présent ne me dérange pas plus que cela, mais on peut très bien décrire les choses sans utiliser des mots salaces. Un autre élément m’a dérangée : la base de leur relation. En effet, le supérieur de Ford va ordonner à ce dernier de se rapprocher de Gina pour avoir des informations sur Rocco et Paul, ses deux frères criminels. Il espère ainsi démanteler un réseau qui sévit depuis longtemps. Le policier va accepter et, malgré le mensonge, va réaliser petit à petit que ses sentiments pour la demoiselle sont sincères ! Hélas, comment le lui avouer sans tout perdre ? C’est vraiment le type d’intrigue qui me fait lever les yeux au ciel, puisque l’on sait d’avance que la vérité va éclater au grand jour et que le bellâtre va tout faire pour reconquérir l’élue de son cœur… Et je ne parle même pas de la façon dont cela sera fait ou du dénouement qui m’a fait maugréer le mot « cliché » en refermant mon livre ! Quel dommage !



Mes regrets viennent également du fait que l’ambiance polar n’est pas spécialement développée. Le début était pourtant prometteur : Gina avait trouvé un cadavre dans la maison qu’elle retapait. Les policiers ont donc enquêté pour tenter de savoir qui était le défunt, dans quelles circonstances il était décédé et si l’héroïne ne craignait pas pour sa vie. Il y avait donc une petite tension ! Malheureusement, cette affaire a rapidement été résolue et le scénario s’est uniquement concentré sur la romance : les échanges du tandem, leurs coucheries, leurs doutes, l’évolution de leur amour et les scènes de crise. J’ai trouvé regrettable que l’enquête ne soit qu’un prétexte, car cela aurait ajouté une pointe de piquant à l’ouvrage. Au lieu de ça, on est resté sur un fil conducteur linaire et classique. Les deux frères mafieux auraient également pu être davantage exploités, car ils m’ont paru intéressants et loin d’être aussi stéréotypés que l’histoire ne voulait le faire croire au départ. J’espère que les autres tomes prévus par l’auteure, qui mettent en scène des membres de la famille de Ford à la manière des sagas du genre Bit-Lit, sauront mettre en avant ces personnages à fort potentiel ! En attendant, je reste déçue par cette lecture ! Néanmoins, je rappelle que « Qu’est-ce qu’elle a ma gueule ? » a déjà séduit plusieurs lecteurs adeptes de new romance. Mieux vaut donc se forger son propre avis. Merci tout de même à Babelio et aux éditions Harlequin pour la découverte.
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Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ? se veut le fer de lance d'un nouveau genre de romance, une où l'héroïne n'a pas un physique des plus avantageux. Ici, l'héroïne a un gros nez. Je trouve çà un brin léger pour parler de body positive, d'autant que l'autrice n'arrête pas de nous indiquer à quel point elle a un corps de rêve. Finalement, là où l'héroïne peut se rapprocher plus de nous, c'est dans sa volonté d'être indépendante et de ne devoir rien à personne. Elle a hérité d'une maison qu'elle veut rénover seule au maximum, est à la tête de sa propre entreprise.

Le héros est un cliché ambulant : grand, beau, gentil, serviable. Bref, le type trop beau pour être vrai. D'autant qu'il est complexé parce qu'il est le plus petit de sa fratrie (en âge et en taille) et qu'il est flic au lieu d'être pompier...

Niveau histoire, là encore, on ne sort pas vraiment des sentier battus, et ce n'est pas le semblant de policier qui change la donne. Quant au personnages secondaires, ils sont vraiment peu présents, même s'ils sont bien croqués, et on aurait aimé les voir un peu plus.

Reste au final une romance sympathique mais pas franchement originale, à lire blottie sous un plaid avec un bon chocolat chaud dans la main (quitte à faire cliché, autant aller jusqu'au bout).

Merci à Netgalley et aux éditions Harlequin pour cette lecture.
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Quand j’ai reçu la proposition d’une masse critique privilégiée sur « Qu’est-ce qu’elle a ma gueule ? » d'Avery Flynn, je me suis dit : « Mais oui, pourquoi pas ! » le livre se présentant comme une romance body positive, cela m’a semblé une bonne idée.

Je l’ai commencé dès sa réception attirée par sa couverture jaune, lumineuse. Son texte, facile à lire, a commencé à se dérouler sans anicroche.

Puis la lourdeur des effets à tout doucement figé mon enthousiasme. La Kisscam est passé comme une lettre à la poste. L’histoire de la clé avec laquelle l’héroïne principale entre dans le noir dans la chambre d’un inconnu au petit matin a eu du mal à passer…. Le squelette de Tommy Gros Nez, retrouvé vingt ans plus tard dans les murs du grenier de la maison que l’héroïne rénove, je me suis étranglée. Même si l’auteur s’en rend compte «Est-ce que le même médecin sera capable d’expliquer comment notre grand-père a pu pourrir ici pendant vingt ans sans que personne s’en rende compte ? Tu es en train de dire que les locataires qui se sont succédé ces dix dernières années n’ont rien remarqué ? »

Et les clichés ! Gina Luca vient d’une famille italienne mafieuse et Ford Hartigan d’une famille de pompiers irlandais solides et musclés.

Pour terminer, le livre a été lu en travers, sans la moindre allégresse, sans attente particulière même s’il est facile à lire. Parce que tout est dit, convenu, sans aucune surprise. La suite s’appelle : « C’est pas la taille qui compte ! » je n’ose imaginer de quoi on y parle (Nan, je rigole !)

Pourtant, j’aime bien lire de temps en temps un livre de romance mais celui-ci n’est pas pour moi. Merci à Masse Critique et aux Editions Harlequin pour l’envoi de ce livre même si je n’ai pas réussi à m’intéresser à ses protagonistes

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Je souhaite tout d’abord remercier les éditions Harlequin, ainsi que Babelio, pour l’envoi de cet ouvrage dans le cadre d’une Masse critique privilège. Je ne lis que très peu de romances chick-lit, mais j’ai accepté ce partenariat, puisque j’avais envie d’un peu de légèreté dans mes lectures.



Gina est une femme qui se trouve laide : elle juge son visage ingrat et son physique peu reluisant. Les nombreuses moqueries qu’elle subit depuis son plus jeune âge ne l’aide pas à changer l’image qu’elle se fait d’elle. Alors quand elle rencontre Ford, un charmant policier, elle l’estime trop sexy pour elle. C’est certain, leurs différences physiques est un trop grand obstacle : elle ne le mérite pas ! Mais ce dernier, tombé sous le charme de Gina, n’est pas du même avis que cette dernière : il souhaite apprendre à la connaître davantage. Comme on dit, les contraires s’attirent, non ?



La couverture annonce une histoire « 100% assumée, 100% décomplexée », alors que c’est une héroïne complètement à l’opposé que nous retrouvons à l’intérieur : elle est 100% complexée par son apparence physique ! Elle a un beau corps, de jolies jambes, mais son visage n’est pas à son goût – nous savons seulement qu’elle a un gros nez qu’elle déteste. Mais n’est-ce pas la description d’une femme tout à fait normale, comme on en croise des centaines par jour ? Car oui, les femmes sont beaucoup plus complexées que les hommes, elles ne sont jamais satisfaites, et le personnage de Gina ne fait que mettre en exergue les petits défauts de chacun, et renforcer, en miroir, la complexion des lecteurs.



J’ai été particulièrement choquée par certains comportement de personnages, comme les collègues ou les ex de Ford. Ils jugent Gina sur son physique et n’hésitent pas à dire haut et fort ce qu’ils pensent de son visage ingrat. J’ai été agacé par ces comportements enfantins et lourdaud, bien loin de la réalité des choses.



Il faut dire que tous les personnages sont un ramassis de clichés – la femme banale et complexée, rabaissée par tout le monde, qui rencontre un homme parfait, charmant, romantique, indulgent, sensible, policier de surcroît. L’attirance simultanée et puissante qui va naître de ce couple est stéréotypée à son maximum : ils ne se connaissent pas, se jugent uniquement sur leur physique, mais vont vivre une histoire charnelle et intense.



Une tension sexuelle permanente plane durant toute la lecture de cette histoire, sans toutefois y avoir de scènes érotiques trop vulgaires. Avery Flynn y incorpore également une enquête de second plan : les frères de Gina, Rocco et Paul, trempent dans des affaires illégales. Ford va être missionné pour recueillir des informations supplémentaires sur leurs magouilles, et va donc, dans un premier temps, se rapprocher de Gina par intérêt. Gina découvrira également chez elle un cadavre, celui de son grand-père, porté disparu depuis des années. Malheureusement, ces enquêtes policières, qui auraient pu dynamiser le récit et apporter cette touche d’action qui manquait tant à l’histoire, ne sont pas suffisamment développées.



L’histoire est donc banale, elle ne sort pas des sentiers battus et est vraiment trop commune pour être retenue par le lecteur dans la durée.



Une romance banale, mais qui se laisse quand même lire. Des personnages caricaturés, particulièrement l'héroïne Gina, jeune femme complexée par un physique pourtant normal. L'histoire aurait pu être moralisatrice en invitant au respect d'autrui, mais c'est tout le contraire que j'ai ressenti dans ce livre. Déçue.
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Gina, organisatrice de mariages, est complexée. Certes, elle a un corps incroyable, mais en total désaccord avec son visage peu harmonieux. Elle a hérité du gros nez familial, et cela lui pose problème. Elle subit les brimades et les moqueries depuis toujours, tant et si bien qu’il est pour elle impensable, que, lors d’un mariage qu’elle organise, Ford, un policier des plus sexys, puisse s’intéresser à elle. C’est pourtant bien ce qui va arriver et entre ces deux va alors commencer un incroyable chassé-croisé amoureux.



Il s’agit ici, apparemment, du premier tome d’une saga qui se compose de trois volets. Et j’avoue, j’ai été tant séduite par ma lecture que je serais plus que curieuse de découvrir la suite. Le ton du roman m’a énormément plu, et le postulat de départ que nous offre Avery Flynn est original. C’est un véritable roman feel-good, doudou, empli de positivité.



J’ai rarement croisé une héroïne aussi truculente et drôle dans mes lectures. Dès les premières pages, j’ai su que j’allais accrocher au personnage de Gina. Mais force m’est de reconnaître que le personnage de Ford n’est pas en reste et a même parfois pris le dessus. Je l’ai trouvé extrêmement touchant dans ses tentatives de séductions envers une Gina qui n’y croit tout simplement pas.



Les rebondissements font légion et l’intrigue est très bien menée. Le fait que Ford soit un policier et que les frères de Gina trempent dans des affaires louches donne des situations truculentes. Je ne me suis pas ennuyée une seule fois et j’ai passé un excellent moment de lecture.



Sous couvert d’humour, il y a tout de même un très beau message que veut nous faire passer l’auteure. En effet, elle va dénoncer toutes ces brimades et ces personnes qui nous créent des complexes et elle va prôner l’acceptation de soi, à tous les niveaux. Gina m’a énormément touchée. Elle a tant gardé en elle les réflexes d’une personne brimée par les autres, qu’elle sera incapable de croire qu’un homme comme Ford puisse s’intéresser à elle. C’est donc un véritable combat contre elle-même qu’elle va devoir mener, afin de s’accepter comme elle est et de s’accorder enfin la possibilité d’être heureuse.



La plume est des plus plaisantes. J’y ai retrouvé fluidité et une écriture tout en douceur. L’auteure préconise l’humour et ce roman se dévore.



Une très belle réussite pour ce premier tome qui fera la part belle aux complexes, et mettra en avant l’acceptation de soi, toujours avec beaucoup d’humour, mais surtout avec une grande positivité. Nul doute que je lirai la suite avec grand plaisir.
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J'ai entamé ce livre en me disant qu'il y avait bien longtemps que je n'avais lu un roman sentimental – j'en suis restée, je crois à Barbara Cartland, la reine du roman à l'eau de rose. Et là, je me dit qu'elle a été surpassée car en plus d'être mièvre et sirupeuse, l'intrigue est farcie d'épisodes érotiques – assez softs. Une jeune femme indépendante et fière de l'être tombe sous le charme d'un très séduisant flic au cours d'une kiss cam dont ils sont les principaux acteurs. Cela pourrait finir ainsi : ils furent heureux et eurent beaucoup d'enfants mais l'intrigue se complique à souhait grâce aux collègues farceurs de l'inspecteur. Le philtre d'amour agit puis sous l'effet d'éléments extérieurs comme la découverte inopinée d'un corps momifié dans le grenier d'une maison victorienne léguée par son grand-père à la jeune femme, cela se refroidit et tourne au vinaigre. C'est rocambolesque à souhait et cela pourrait prêter à rire. Je trouve cependant que l'humour est absent du texte. Il est vrai que l'auteur est américaine et non anglaise et donc de l'humour purement british, il n'en est pas ici. J'ai aussi pensé à un bref plagiat du Journal de Bridget Jones d'Helen Fielding où l'héroïne a 30 ans mais n'est toujours pas mariée… et elle focalise surtout sur son poids. Ici, Gina Luca est désespérée par son nez et c'est une histoire de famille car son grand-père s'appelait Tommy Gros Nez. Pas de tirade sur son nez comme dans le Cyrano d'Edmond Rostand mais une forte fixation qui devient pénible à tel point que je me suis demandé pourquoi elle ne recourrait pas à la chirurgie esthétique pour résoudre son problème. La réponse m'a été donnée page 254 quand elle dit qu'elle veut comme l'aime telle qu'elle est ! C'est tellement attendu comme réponse que c'en est désespérant. Je reviens sur le parallèle avec l'histoire de Bridget car page 34 Gina dit porter sa diabolique gaine de grand-mère, ce qui lui donne une silhouette irréprochable pour attirer les hommes mais ce qui est plus difficile à enlever au moment crucial : Bridget en sait quelque chose. J'avais aimé en son temps – année 2000 – les tribulations amoureuses de Bridget qui ont donné lieu à un film. L'auteur a bien conscience qu'on va faire le rapprochement avec le journal de Bridget Jones puisqu'elle met en exergue : "Pour toutes les femmes qui subissent les attentes débiles de la société sur leur apparence et leur comportement, juste parce qu'elles sont des femmes "Toi, ma chère, tu es fabuleuse telle que tu es." Oui, j'ai entendu la voix de Mark Darcy résonner dans ma tête en écrivant çà." Mais la comparaison s'arrête là. Aujourd'hui, bien sûr j'ai mûri et n'ai plus le même intérêt pour ce genre de bluette. J'ai cependant lu ce roman avec plaisir, me suis amusée des scènes assez osées entre la séduisante organisatrice de mariage (qui n'arrive pas à se marier) et l'inspecteur très sexy, Ford Hartigan qui enquête sur le crime organisé. C'est divertissant sans doute dans le train, sur une plage ou à un moment où l'on s'ennuie et qu'on a très envie de se remonter le moral avec des histoires pas compliquées. Mais la morale de tout cela, je crois qu'il n'y en a pas ! La jaquette de ce livre est très mode : un fond jaune bien lumineux et une silhouette en noir et blanc d'une jeune femme qui cache son visage avec un panneau bleu donnant le titre du livre en blanc. C'est très épuré. J'ignore encore quelle note lui donner mais je remercie l'équipe Masse Critique de Babelio et aussi l'éditeur HarperCollins France pour cet envoi. Je m'aperçois que le titre anglais : Butterface (The Hartigans 1) nous laisse à penser qu'il y aura une suite. Si le coeur vous en dit.
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Que dire, que dire... Mon avis sera court...



Premièrement merci de m'avoir fait découvrir ce genre littéraire qui est totalement à l'opposé de ce que je lis à l'accoutumée. Sortir des sentiers battus est en soi une bonne chose.



Cependant, cette histoire me montre que ce n'est pas une expérience que j'ai envie de retenter. Pourquoi ? Parce que l'histoire est creuse, vide et me donne l'impression que la littérature chick-lit sert plus à enfermer des femmes dans des rôles de potiche qu'autre chose. Je tiens à dire que l'héroïne du livre n'est pas une potiche en soi, mais que l'on peut voir quelques casseroles à ses pieds. Dans un monde patriarcal, long est le chemin qui fera changer les mentalités.



Et c'est là que le bat blesse, car j'ai eu véritablement du mal à entrer dans l'histoire qui est écrite sans profondeur. le mec musclé,baraqué et la fille à la tête de dinde. le jeu du chat à la souris avec un chat qui attrape la souris, mais qui ne fait rien. Rien que cela, c'est du déjà vu. Les personnages secondaires sans saveur qui se ressemblent tous. Un peu comme la famille parfaite qui se forme quinze jours avant la Noël après que Marvin ait renversé Brenda qui sortait d'une grosse rupture. Tralali et tralala. Tout il est beau.



La couverture nous indique une histoire 100 % décomplexée. C'est surtout le cas, mais les différents poncifs et clichés (italiens = systématiquement mafieux) font que clairement, je ne suis pas entré une seule dans cette histoire qui sent la plat réchauffé et qui me fût difficile à lire.



C'est un genre, vu le nombre de livres publiés dans ce genre, qui a son public dont je ne fais pas partie.



Ceci dit, merci à Babelio pour cette MCP et aux éditions Harlequin.





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Avant tout, je remercie Babelio et Harlequin pour m'avoir permis de lire ce livre.



Gina est une jeune femme avec un physique de rêve mais un visage beaucoup moins attirant. Sa profession d'organisatrice de mariage va lui permettre de rencontrer Ford, un policier au charme affolant. Le genre d'homme que Gina est persuadé de ne jamais pouvoir conquérir. Pourtant, les circonstances font que Ford n'est pas insensible à Gina, celui-ci lui fait bien savoir et Gina se rapproche de lui avec une certaine méfiance mais seulement dans un premier temps...



Qu'est-ce qu'elle a ma gueule a été un livre un peu décevant, je n'ai tout simplement pas réussi à rentrer dans l'histoire , je n'ai pas accroché au style de l'auteur, ni aux personnages ainsi que l'histoire en elle-même.
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On s'aimera les yeux fermés... et le coeur gr..

Voilà ce qui arrive lorsqu'un éditeur veut absolument vendre ses bouquins sans se soucier de ce qu'il y a à l'intérieur. On crée un slogan accrocheur (« 100 % assumée, 100 % décomplexée » ) ainsi qu'un bandeau qui donne tout de suite le ton : « #RomanceBodyPositive » (Notez le hashtag pour plus de modernité). Sauf que cette accroche est immédiatement démentie par la couverture, sur laquelle l'héroïne arbore un « body » pourvu de superbes jambes mais pas de tête, comme un peu toutes ces affiches de cinéma pour lesquelles on crie au scandale (mais là c'est Harlequin alors forcément c'est pas pareil, enfin !) et le résumé qui vous pose l'ambiance : « Selon l'expression consacrée, Gina est ce qu'on appelle une « crevette » : chez elle, tout est bon...sauf la tête. », ce qui m'a surtout rappelé Patrick Timsit, alors du coup, j'ai moyennement rigolé.

Donc, notre héroïne a un visage moche. Et alors ? Est-ce que c'était vraiment utile de le préciser ? Chez d'autres romancières, c'est déjà arrivé (je pense à Georgette Heyer que j'ai lue récemment, mais qui, elle, publiait dans les années 30), et on n'a pas mis le paquet dessus. D'ailleurs, je trouve que ça aurait plus de force si on ne le précisait pas, qu'elle était moche, si on pouvait faire des romances avec des grosses, des moches, des bi, des noirs, des handicapés, des vieux, des bleus-violets-à-pois-jaunes et des aliens sans forcément pointer du doigt leurs « différences ». Je rêve de bouquins où ce serait même normal !

Parce qu'une fois passé le packaging, on se rend compte que notre héroïne n'est pas du tout « 100 % assumée, 100 % décomplexée », je dirais même qu'elle complexe à 150 % (à ce point elle a vraiment pas dépassé la crise d'ado) et que le schéma de l'intrigue amoureuse est loin d'être #moderne : Gina (organisatrice de mariages comme à peu près toutes les héroïnes de comédies romantiques qui passent l'aprèm' sur TF1) cherche un homme pour qu'il lui fasse les travaux à la maison et lui tienne chaud au plumard, et ne croit pas une seule seconde qu'on puisse s'intéresser à elle pour autre chose qu'un plan Q (elle vit vraiment dans un téléfilm, parce que bon, si on tombait amoureux que des gens beaux, il y aurait beaucoup de célibataires). Les autres personnages sont un ramassis de clichés (les copines torchées, les collègues lourdauds, la famille envahissante, les entrepreneurs indélicats…) et surtout, si le hashtag BodyPositive vaut pour l'héroïne (et encore, parce qu'elle n'est pas moche, en fait, elle est juste normale), il ne vaut pas pour les autres. Dès la page 16, voilà comment sont décrits le collègue du héros puis la réceptionniste qu'ils reluquent :

« — Tu es dans tous tes états, Hartigan ? demanda Ruggiero avec un sourire aussi large que son cul, qui avait vu plus de beignets qu'il ne pouvait en compter. »

« C'était une blonde sexy avec de gros nichons et un cul à se faire damner un saint. »

Gina, puisque c'est l'héroïne, est traitée plus délicatement, mais les personnages secondaires, eux, ont le droit d'être décrits d'une manière vulgaire et humiliante.

Voilà donc ce qui arrive lorsqu'un éditeur veut absolument vendre ses bouquins sans se soucier de ce qu'il y a à l'intérieur : je suis totalement passée à côté d'une histoire somme toute marrante parce qu'elle ne correspondait pas à ce qu'elle promettait : sans ce côté tapageur, je serais passée au-dessus des clichés et des préjugés, parce qu'on ne m'aurait pas donné l'espoir de les faire voler en éclats. En fin de compte, ils deviennent vraiment rares, les éditeurs qui prennent soin du livre et qui ne font pas tout pour le transformer en produit marketing.
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On s'aimera les yeux fermés... et le coeur gr..

Merci à NetGalley et Harlequin pour cette offre.



Je me suis laissée tenter par cet envoi bien que les romances ne soient pas mon fort, intriguée par le speech "une romance différence des autres" mais alors il faudra m'expliquer la différence ...on y retrouve la même chose, une fille qui ne se croit pas sexy mais qui l'est dans les yeux du sexy, musclé, beau comme un Dieu. Des scènes de sexe, un secret qui les sépare et les réconcilie (bon je ne pense pas spoiler car on s'en doute dès les 1eres pages).



Mais alors, lorsque je vois qu'il est étiqueté policier ( ?!?!) il faut m'expliquer .. a part une enquête comme base mais qui n'est pas du tout au centre du livre ...



Alors ce n'est que mon avis et je pense que c'est un livre qui ne n'était pas destiné en fait. Les adeptes du genre apprécieront surement puisque tous les ingrédients de la new romance sont là .
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On s'aimera les yeux fermés... et le coeur gr..

"C'est un roc ! ... c'est un pic ! ... c'est un cap !

Que dis-je, c’est un cap ? … C'est une péninsule !"

Gina a un gros nez et tout le monde se moque d'elle. Ouin, ouin ouin... On est pourtant pas dans la cour de récré mais dans le monde des adultes qui ont un métier sérieux (s'il en est) . Elle est wedding planner, Il est policier.

Après Cyrano, comment ne pas trouver un gros nez avantageux ? La célèbre actrice Rossy de Palma n'a t-elle pas déjà prouvé au monde entier qu'on pouvait avoir un nez protubérant et avoir la classe internationale ?

Et pourtant à en croire Gina, le personnage principal de qu'est-ce qu'elle a ma gueule, on pourrait croire que c'est rédhibitoire... Gros nez rime avec célibat forcé pour l'éternité.

La "grosnezophobie" dont font preuve les personnages secondaires du roman n' est juste pas crédible pour un sou et détruit complètement l'argument body positive du roman annoncé en première de couverture.

Parlons-en d'ailleurs de cette première de couverture, ce n'est pas parce que l' héroïne est censée être moche, que la première de couverture doit l'être aussi. Bref, les couleurs Ikea ne m'ont pas tellement séduite même si l'idée du panneau cachant la face du personnage était plutôt bien trouvée.

L'histoire est joliment prévisible et agrémentée de scènes de sexe sympathiques. L'écriture est efficace et les situations délicieusement cocasses. J'ai passé un bon moment et c'est bien là le principal. Un roman bien mignon, vite lu, vite oublié.



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On s'aimera les yeux fermés... et le coeur gr..

J'aimerai écris que j'ai rencontré les lignes de ce livre.

J'aimerai raconter que l 'histoire m 'a passionnée.

J'aimerai parler du style de l'auteur.

J'aimerai glorifier le réalisme de l'histoire.

J'aimerai partager les pages qui mon donner un autre regard sur la vie .

Ce qui m a donné envie un titre

Ce qui m donné envie une couverture

Ce qui m a donné envie un résumé

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On s'aimera les yeux fermés... et le coeur gr..

Je lis peu de romances mais j'aime beaucoup les livres qui en contiennent un peu sans qu'elles ne soient pour autant le thème principal de l'histoire. Je savais plus ou moins à quoi m'attendre avec un harlequin. Le nom de la maison d'édition est devenu le nom commun pour désigner les romans légers de supermarché d'une qualité pas forcément des plus folles mais très efficaces pour ce qui est de divertir ses lectrices (pour vulgariser au maximum, ce n'est qu'une réputation). Avec Qu'est-ce qu'elle ma gueule ?, la romance se fait tout autre car elle met en scène des héroïnes peu habituelles : pas forcément belles, pas forcément bien foutues, pas forcément féminines. C'est cet aspect qui m'attirait dans ce premier tome d'une saga qui se veut alors sortie des sentiers battus et capable de toucher un tout nouveau public. Malheureusement, tout ça, c'est la théorie. En vrai, c'est différent. Gina souffre d'un physique disgracieux (si on ne tient pas compte de son joli petit cul, de ses jambes interminables et le reste qui va bien). Mais ses yeux globuleux et son grand nez l'empêche d'avoir une certaine dose de confiance en elle et, alors, d'avancer confortablement dans la vie. Imaginez en effet sa galère auprès du sexe opposé... Beaucoup d'hommes se sont moqués d'elle mais elle est encore très vulnérable aux mauvais coups bas qu'elle subit alors dans la première partie du roman. Cependant, sa personnalité n'est pas aussi complexée que le laisse entendre la quatrième de couverture du livre et l'héroïne saura se surpasser bien plus que moi qui complexe avec mon grand nez familial et mes culs de bouteille en guise de lunettes sur le nez. Gina nous fait vite oublier qu'elle n'est pas jolie et elle saura rapidement se mettre à nue (dans tous les sens du terme) face à son beau brun ténébreux. Ça reste tout de même appréciable d'avoir une héroïne loin des canons de beauté qu'on jalouse et envie à la fois. C'est toujours plus agréable pour les lectrices de pouvoir s'identifier à ce genre de protagoniste ; on s'attache alors inévitablement à Gina qui est loin d'être bête et ridicule.



Organisatrice de mariages, le destin de Gina mettra un soir Ford sur son chemin, un beau policier sexy à souhait. Comment un homme comme lui peut-il s'intéresser à une femme comme elle ? La question est souvent posée dans le roman et la réponse sans surprise. Suivez pendant près de trois cents pages l'histoire d'amour tumultueuse des deux personnages sur fond d'enquête policière. Et ça, ça permet d'étoffer un peu l'intrigue sans pour autant donner lieu à un thriller digne des best sellers des librairies (puisque ce n'est pas son but premier). Le roman est finalement bien dosé et conserve un juste équilibre entre romance et policier mais l'aspect thriller est simple, presque survolé parfois, juste là afin de justifier la fonction première du personnage de Ford ainsi que le point de départ de leur relation (qui n'en est pas une, mais finalement si, mais pas tout à fait, etc). Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ? vient se conclure comme on l'imaginait avec, en plus, une histoire de famille qui se termine d'une façon plus touchante que laissait entendre la réputation fraternelle dont on parle sans cesse dans le roman.



J'accorde ★ ★ ☆ ☆ ☆ à Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ?. Les éditions Harlequin ont présenté la série de Avery Flynn comme presque révolutionnaire dans l'univers de la romance avec ses personnages loin des stéréotypes du genre. Mais ça, c'est sur le papier car en pratique, Regina, l'héroïne, n'a pas grand chose de la fille complexée qui ne s'assume pas. Ses complexes ne sont pas bien présents et presque parfois surmontés alors qu'ils sont le point de départ d'une histoire d'amour des plus chaotiques et Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ? n'a finalement rien d'original comparé à un harlequin traditionnel. Je n'ai pas trop aimé ma lecture mais sans conteste, l'histoire de Gina et Ford saura plaire aux lectrices férues de cette littérature car tous les codes sont là pour entrer dans la case des romances du genre avec ses scènes érotiques efficaces, son beau brun ténébreux, son écriture simple et son scénario qui marche.



J'ai lu Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ? dans le cadre de l'édition Masse Critique de Babelio du mois de septembre consacrée à la rentrée littéraire. Je remercie infiniment Babelio et les éditions Harlequin pour cette petite pause lecture sans prise de tête. C'est tout ce dont j'avais besoin pour me remettre sur les rails ! Je souffrais en effet d'un manque de concentration depuis quelques jours, m'empêchant de me plonger dans tous les livres que j'entamais et ce roman, même si je ne l'ai pas su l'apprécier autant que d'autres, m'a assez divertie pour alléger et reposer mon esprit et avoir alors de nouvelles envies de lire. Et ça, c'est le point fort de cette lecture !
Lien : https://lirecestboireetmange..
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Hartigans, tome 3 : Je te séduirai en baskets..

Je te séduirai en baskets et sans paillettes. Un titre qui donne envie de découvrir cette histoire !



Fallon, jeune infirmière aux allures et à l'attitude parfois proche du garçon manqué, accepte de rendre service, un week-end à l'une de ces amies en allant au chevet d'un célèbre joueur de hockey malade. Une rencontre explosive puisque Zach est loin d'être très avenant. Il est d'ailleurs considéré comme "l'homme le plus haï de Harbor City". Et puis, à peine rencontré, Fallon se retrouve sous les projecteurs et est alors considéré par tous le monde comme la Lady Porte Bonheur du joueur. Cela emmène Zach et Fallon a mettre en place un "pacte" et à faire plus ample connaissance.



Une histoire passionnante et très prenante. Nous sommes tout de suite plongé dans la vie de Fallon, pour notre plus grand bonheur. Rempli d'humour et de douceur, ce livre est vraiment top ! Une très belle histoire qui se lit très bien.
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On s'aimera les yeux fermés... et le coeur gr..

Gina et Ford s'attirent mais tout les oppose. Lui est un morceau de choix ; elle a subi les moqueries sur son physique toute sa vie. Et puis, pas de bol, il est flic ; elle vient d'une famille de mafieux. Mince alors.



Bon, ce genre de lecture n'est pas du tout ma cam. Pour autant, sorte de romance érotique assez classique, "Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ?" plaira sûrement aux addicts du genre.



La trame est assez classique. Il n'y a pas de surprise. Retenons tout de même que la lecture reste fluide et l'auteur maîtrise très bien la tension sexuelle de ces personnages. Celles et ceux qui aiment la romance érotique seront servi.e.s.



Pour ma part, je retiendrai en point positif quelques passages plutôt bien trouvés sur les préjugés et le sexisme. Pour le reste, c'est un peu trop superficiel pour moi. D'autant plus que les passages sexuels véhiculent tellement de clichés qu'ils en deviennent malaisants.



Merci à l'équipe de Babelio et aux éditions Harlequin, c'est toujours un plaisir de découvrir de nouvelles lectures et de nouveaux auteurs.

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