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4.7/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Anauy-sur-Odon , le 16-10-1971
Biographie :

Axelle «Psychée» Bouet : illustratrice, créatrice et romancière, geekette impénitente et militante féministe et humaniste entre autres choses. Les Chants de Loss sont nés de son imaginaire enfiévré, suite à une discussion intime avec Igor Polouchine. Ce qui en a résulté est ce monde un peu fou, une sorte d'exutoire en forme de magie et de provocation ; la somme comme elle aime à le dire «de ses pires rêves et ses plus magnifiques cauchemars».

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Les Chants de Loss, c’est la somme de mes pires rêves et mes plus splendides cauchemars. Oui, dans cet ordre là. D’aucuns diront que c’est un vrai univers de jeu de rôle, certains parleront de féminisme ou au contraire de sexisme, d’autres qu’il raconte un récit terrible et dérangeant, voire effrayant. S’il est tout cela à la fois et surtout s’il ne peut vous laisser indifférent, c’est qu’il aura atteint son but.
J’aurais du mal à citer toutes les inspirations, et vous seriez surpris d’y trouver en vrac le cycle de Dune (Franck Herbert), la saga d’Uasti (Tanith Lee), Nausicaä de la Vallée du Vent (Miyazaki), ou encore Conan (Robert E. Howard), sans oublier des choses plus étranges comme l’Hypothèse Gaïa (James Lovelock), ou la saga de Gor (John Norman). A cela, soupoudrez le tout de divers films et séries télévisées (comme Da Vinci’s Demons ou Outlander), de jeux de rôles aussi variés qu’Animonde et Pendragon en passant par Shaan et Prophecy, de mon amour des créatures de l’Eocène et du Crétacé ; enfin de ma passion pour la Renaissance Italienne et Vénitienne. J’aurais pu parler de mon engouement pour la science-fiction en général, qui se devine beaucoup dans le monde de Loss, mais ce serait discuter d’évidences.
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Les premières lignes du roman :
Le soir éteignait ses dernières lueurs sur l’immense port qui paraissait sans fin, et semblait vouloir engloutir dans une forêt de mâts l’entièreté de la baie d’Armanth. Du côté des terres, aussi loin que la vue pouvait porter par-dessus les toits serrés en grappes des pâtés de maisons hautes, la cité-état s’étendait, en sautant de canaux en îlots jusqu’aux collines. Construite sur la lagune, la ville enjambait par son milieu le fleuve Argas, et grimpait en pente douce entre des jardins et des bois, pour grignoter le flanc de la falaise qui faisait office de rempart naturel à toute la façade nord de la cité.
Armanth était le plus grand port commercial de Mares Saeparent, les Mers de la Séparation, dont les berges accueillaient l’immense majorité des villes et des cités-états de Loss. Armanth en était la seconde plus grande dans tout l’hémisphère nord. Du moins pour ceux de cette planète qui savaient que, sous le ciel nocturne toujours barré de l’immense et brumeuse lune d’Ortentia, leur monde était sphérique.
Le soleil venait donc mourir en répandant ses derniers rayons sur la terrasse de bois d’une taverne sans fard. Bouge pour matelots et dockers, elle avait littéralement les pieds dans l’eau. À cette heure, y dansait sur une piste de sable, avec une lascivité fatiguée, une esclave défraîchie, mais audacieuse et pas maladroite, qui essayait de son mieux d’offrir un divertissement à ses rares spectateurs. Il n’y avait pas une demi-douzaine de clients à s’attarder sur elle. Tous las de leur journée de travail, ils goûtaient à la douceur du soir, après une journée d’été chaude et harassante. Avec la fin du jour se levait enfin une brise fraîche et bienvenue, pour souffler un peu les âcres puanteurs venues de la cité abritant plus de deux millions d’âmes. La taverne, miteuse, ne risquait pas de déborder de clientèle, et d’ailleurs seul le patron servait encore les clients qui s’attardaient à y boire son mauvais vin.
Debout sur la terrasse, appuyé nonchalamment à la rambarde en dédaignant comme à son habitude tables et tabourets, et sans doute le seul à vraiment regarder la danseuse, Jawaad buvait un thé qu’il ne pourrait jamais finir tant il était infect.
Sa contemplation solitaire fut interrompue par un des clients avinés de la taverne, sans doute un marin, qui après avoir quitté le comptoir d’une démarche qui ne laissait aucun doute quant à son ébriété, le rejoignit sur la terrasse. Il se planta devant lui, après l’avoir observé un bon moment, chavirant un peu, sans cacher sa curiosité :
— T’as un sacré beau bijou, là.
— Et ?...
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