Dans la galerie des destins peu communs - pour employer un euphémisme - ne peut, à mon avis, manquer celui d'Ayaan Hirsi Ali, même pas 50 ans, aujourd'hui.
En lisant son ouvrage autobiographique on tombe de surprise en surprise. D'abord il y a les pages carrément noires : née en Somalie, père en prison pour des raisons politiques, excision, fuite à 6 ans, pérégrinations (de Mogadiscio à Nairobi en passant par l'Arabie saoudite et l'Éthiopie), mariage forcé et de nouveau en fuite. Ensuite viennent les années prometteuses : statut de réfugiée politique aux Pays-Bas, études à l'Université de Leyde, résultats brillants, interprète à Amsterdam, élue au Parlement (2ème Chambre). La 3ème partie de son existence sera marquée par un nombre croissant de problèmes, conséquences de ses choix fondamentaux et combats : changement de parti politique, défense des droits de la femme dans les pays musulmans, menace de mort et protection constante par la police pour ses déclarations sur un certain islamisme, controverses politiques en Hollande et départ pour les États-Unis où elle est actuellement chargée de cours à l'Université de Harvard.
Comme l'a parfaitement résumé Michelle Fitoussi : "On lit d'une traite (le témoignage de son parcours complexe et compliqué)' comme un roman...
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passionnant, éclairant et bien écrit, cette autobiographie permet de vraiment se plonger dans les dilemmes posés par l'évolution religieuses, géopolitique et des mœurs des sociétés tribales somaliennes, saoudiennes, kenyanes, éthiopiennes... un livre très utile pour une réflexion profonde en partant de l'élément le plus solide et le plus concret, la vie quotidienne.
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L'autobiographie d'Ayaan Hirsi Ali, femme somalienne soumise aux lois islamistes et à ceux qui la dictent : les hommes. Mariée de force, excisée, parfois battue, elle fait face à son destin déjà tracé et trouve refuge aux Pays-Bas. Lieu d'exil bienveillant, elle trouvera la force de s'élever au rang de femme politique et de remettre en cause l'islam et ses dogmes en proposant des solutions novatrices à la question de l'immigration et de l'intégration en Europe.
Ce récit que l'on lit d'une traite est fascinant. Il apporte une véritable réflexion sur les conditions de la femme au regard d'une religion, ainsi que sur des sujets brûlants d'actualité.
Double vocation pour cet ouvrage.
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Voilà un récit captivant que je conseille à toutes les femmes, à l'esprit ouvert et non raciste, comme point de réflexion sur la position des femmes dans le quotidien et au regard des religions. Ici, c'est l'histoire d'Ayaan, femme musulmane et d'origine somalienne, qui a fui avec sa famille la répression vers le Kenya, puis qui a fui sa famille vers les Pays-Bas. Elle n'est pas tendre avec l'Islam mais travaille sans relâche à aider les femmes musulmanes.
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Moi qui ne suis pas fan des autobiographies à la base, j'ai été passionnée par ce livre d'un bout à l'autre ! L'itinéraire de cette fille est vraiment surprenant de force et de réflexion ! et cette vie qu'elle nous fait partager, cette connaissance intime de l'islam, cette évolution de sa propre "mentalité", m'a vraiment fait découvrir presque un autre monde de l'intérieur, et me rendre compte à quel point j'ai de la chance, en tant qu'être humain et aussi, peut-être surtout, en tant que femme, de vivre où je vis, comme je l'entends...
une lecture que vraiment je conseille !!
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Le livre raconte comment une jeune somalienne (l'auteur) a pu échapper à son destin de mariage forcé et s'est battue pour le droit des femmes musulmanes.
J'ai trouvé se livre un peu trop pro-occidental.
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Mon coeur s'est retourné en lisant l'ouvrage... Je ne veux pas m'étaler, mais je suis obligée de dire que j'ai trouvé ça hyper insultant et complètement révoltant sur la fin. Elle a fait un cocktail complet entre son histoire personnelle, sa culture d'origine, et sa religion pour définir une chose qu'elle affirme avec fermeté : l'islam ralenti l'évolution de la femme et l'avancée des pays musulmans lol.
L'auteure glorifie l'occident, et les occidentaux, les idéalisent. Elle les voit comme les vrais penseurs qui ont apporté l'évolution intellectuelle, matérielle et morale à l'humanité. Elle voit en eux ceux qui l'ont sortie de la "cage mentale" qui s'est construite avec l'éducation qu'elle a eu.
Je ne vous invite pas à l'acheter, mais à le lire lol. Si quelqu'un veut me l'emprunter, il n'y a pas de soucis, car le livre pousse tout de même à regarder de fait les problèmes dans la pratique de l'Islam, et les dérives dans lesquelles nous pouvons couler.
J'aimerais tellement inviter cette auteure à lire sur les civilisations noires afin qu'elle puisse reconnaître et voir qu'il existe de grand penseurs, et que plusieurs occidentaux ont fait des allers-retours en Afrique afin d'y enseigner les sciences et la philosophie (notamment en Egypte). Elle se sentirait tellement... petite, pour ne pas dire autre chose. C'est dommage, car en la lisant sur la fin, on pourrait croire que les occidentaux ont vraiment tout inventé.
Je ne nierais jamais les moments de colère que j'ai eu en lisant son enfance, en observant la manipulation de ses hommes et ceux en détournant les principes de la religion qu'est l'Islam, les réduisants à des actes physiques sans les pousser à la réflexion (tout ce qui est le contraire du véritable islam) mais les amalgames sur la fin et la réduction de ce qu'elle a vécu en pointant comme responsable l'Islam m'ont mit à terre. J'ai été très déçu, bien que je comprenne totalement son cheminement...
Loin de moi la volonté de critiquer l'apport des pays occidentaux en termes de qualité de vie mais ce livre m'a véritablement exaspéré sur la fin. J'ai eu le sentiment que le reste du monde n'existerait pas sans eux, c'était malaisant...
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L'histoire d'une femme exceptionnelle au destin hors du commun, une histoire que tout le monde devrait lire car c'est complètement d'actualité. C'est quelqu'un de très réaliste, courageux et qui mérite l'admiration de tous. J'aimerais vraiment la rencontrer pour pouvoir échanger des idées. Je me suis parfois perdue dans les nombreux personnages de sa famille et ses multiples déplacements avant son émigration vers les pays bas. Par contre, je ne comprends pas totalement les remerciements qu'elle adresse à sa famille : la grand-mère (responsable de son excision), la mère (qui l'a battue toute son enfance), son frère (très dur aussi envers elle), son père (il l'a mariée de force et reniée).
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Le livre est intéressant au niveau des informations, mais médiocre au niveau de fond. En fait, quoique l'auteure se présente comme étant une ex-musulmane de foi et de culture, ainsi que comme professeure à Oxford spécialiste de l'Islam politique, on remarque tout au long du livre une certaine superficialité du traitement des questions fondamentales, voire un manque de connaissance de la religion islamique et des sociétés musulmanes.
Je ne désire pas par ces propos discréditer les informations fournies, que je trouves intéressantes comme je l'ai déjà mentionné, ou la dénonciation des abus voire des crimes commis par des musulmans au nom de l'Islam, que je trouve salutaire.
Toutefois, la manière avec laquelle elles sont présentées, pèle-mêle, peuvent induire le lecteur en confusion. Cela risque de lui faire croire que les sociétés musulmanes sont monolithiques et que la place de l'islam et de ses pratiques y est partout la même. La réalité est plus complexe, le Maroc n'est pas le Pakistan, la Tunisie n'est pas l'Arabie.
Au niveau de fond, je ne peux pas être ici exhaustif, mais quelques observations méritent d'être notées.
Au début du livre, l'auteure dit qu'elle s'adresse aux « musulmans mecquois », et dénonce ce qu'elle appelle « les musulmans médinois ». Selon elle, les premiers sont les musulmans pacifiques alors que les derniers sont les musulmans violents.
Une telle distinction n'existe pas. Ce n'est pas parce que les versets mecquois sont plus spirituels que politiques contrairement aux versets médinois, qu'on peut qualifier les musulmans qui n'usent pas de violence comme étant des musulmans « mecquois », alors que les autres comme des musulmans « médinois ». Cette idée est absurde, non seulement tombe dans le simplisme d'expliquer le comportement des musulmans rien que par l'islam, mais aussi semble ignorer les percepts de l'islam. Les musulmans croient que tout le Coran est la parole d'Allah, une perfection divine, et que ne pas croire un verset c'est récuser sa perfection. Autrement dit, les musulmans n'ont pas le droit de croire en une partie et de négliger l'autre, au risque d'être considérés apostats. Cela est proscrit par le Coran lui-même :
Voici (une partie de) la sourate baquara dite aussi Sourate la Vache (§85) : « Croyez-vous donc en une partie du Livre et rejetez-vous le reste? Ceux d'entre vous qui agissent de la sorte ne méritent que l'ignominie dans cette vie, et au Jour de la Résurrection ils seront refoulés au plus dur châtiment, et Allah n'est pas ignorant de ce que vous faites ».
Une autre question fondamentale dans le livre et qui mérite d'être soulignée, c'est que l'auteure prétend qu'il n'y avait pas eu de réforme en l'islam, et pour ce faire elle offre ses cinq thèses, à savoir :
1. Que Muhammad et le Coran sont ouverts à l'interprétation et à la critique.
2. Donner la priorité à cette vie, pas à celle de l'au-delà.
3. Mettre fin à la suprématie de la charia sur le droit séculier.
4. Mettre fin à la pratique de (la hisba) «Encouragez ce qui est bon, et interdisez ce qui est mauvais ».
5. Abandonner l'appel au djihad.
Par sa négation de l'existence de reformes en islam, elle semble ignorer les reformes opérées durant les trois derniers siècles en Egypte, en Tunisie et en Empire Ottoman. Pour ce qui est de ces thèses, elles n'ont rien d'original. Elles existent depuis des lustres, et plusieurs auteurs ont consacré toutes leurs vies au traitement de ces questions.
En bref, le livre pourrait-être intéressant pour un lectorat non-musulman, occidental et qui n'a jamais approfondi la question de l'islam, mais pas pour des musulmans, soient-ils « mecquois » ou « médinois » comme elle les divise, ou simplement de culture musulmane.
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L'auteur, une jeune femme d'origine somalienne exerçant des responsabilités politiques aux Pays-Bas, puisqu'elle est députée du parti Libéral, après avoir quitté les Travaillistes, livre ici des textes écrits dans des circonstances diverses – discours, scénarios de films, lettre ouverte aux Musulmanes, etc. - où elle prend parti, avec un courage remarquable, en faveur de la libération et de la défense des droits des femmes musulmanes. Elle appelle de ses vœux un aggiornamento de l'Islam et une critique, digne de celle des Lumières sur la religion chrétienne, pour moderniser cette religion et lui permettre de mieux respecter les Droits de l'Homme. Elle dénonce avec énergie les mutilations sexuelles comme un crime contre l'humanité, et réveille nos consciences assoupies.
Un livre un peu disparate, en raison de sa composition à partir d'écrits divers, mais dont la force et la conviction sont remarquables. Une lecture indispensable.
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Ecellente analyse de l'Islam, depuis ses origines jusqu'à présent. Il faut le lire pour mieux comprendre les Musulmans..
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j'ai aimé ce livre car tout d'abord j'aime les histoires inspirées de faits réels. L'auteur nous fait ressentir que ce qu'elle vit est épouvantable.
Elle utilise un récit froid
ce que je n'ai pas aimé elle confond sa religion et les traditions.
je trouve que sa donne une très une mauvaise image a l'islam.
j'ai trouver sa ennuyant , car je trouvais sa un peux répétitif tout au long du livre elle ce plein de l'islam pour les femmes
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Table des matières
1ère partie : MON ENFANCE
1. Les liens du sang
2. Sous les branches du talal
3. Jouer à chat dans le palais d'Allah
4. Orphelins en pleurs et femmes endeuillées
5. Rendez-vous secrets, sexualité et l'odeur du sukumawiki
6. Doute et défi
7. Désillusion et tromperie
8. Réfugiés
9. Abeh
2ème partie : MA LIBERTE
10. En fuite
11. Le tribunal des anciens
12. Haweya
13. Leyde
14. Où j'abandonne Dieu
15. Menaces
16. Politique
17. Le meurtre de Théo
Epilogue : LA LETTRE DE LA LOI
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