Ayyam Sureau

La couverture et le titre annoncent une histoire de SDF.

Ce court roman jeunesse s'avère décevant, sur cette thématique et avec un regard d'adulte, en tout cas.



L'auteur présente longuement une petite fille rêveuse et gentiment rebelle, de manière assez caricaturale.

Une infime partie du récit est consacrée à la rencontre entre cette enfant et le mendiant. Et hélas, tout est prévisible : bien sûr la petite est indignée, bien sûr son comportement est plus chaleureux que celui d'un adulte, bien sûr sa présence va illuminer la journée de cet homme.

Et puis, soudain, dérive vers l'imaginaire de la gamine, un rêve obscur. Peut-être est-ce la partie la plus riche ? à mettre en perspective avec ce que l'enfant vient de partager avec le marginal ? Malgré une seconde lecture de cette longue fin, je n'arrive pas à percevoir cela.



Les illustrations de Philippe Dumas sont charmantes, c'est à peu près tout ce que je retiendrai de cet ouvrage.

Le titre (ambitieux) de ce livre m’a motivé pour l’acheter et le lire. Naïvement, je m’imaginais que les auteurs détailleraient des sujets précis que nous ignorons complètement, mais dont on peut prévoir que l’humanité est susceptible de les découvrir. Il n’en est pas vraiment question, bien entendu. Ce qu’on ne connait absolument pas, on ne peut pas en prévoir la nature et le contenu. Donc, on peut seulement explorer les frontières entre le savoir et l’ignorance. Dans cet opuscule, chaque spécialiste donnant sa contribution apporte son propre éclairage sur la question, en fonction de ses compétences particulières. Et, disons-le tout de suite, ces textes sont assez difficiles à bien saisir. C’est du moins mon avis. La plupart des contributeurs sont des philosophes ou des scientifiques, ou bien quelque chose d’approchant: il n’est pas simple d’entrer dans leur pensée. J’ai nettement préféré d’autres textes, un peu moins généraux, évoquant par exemple les recherches archéologiques sur la science maya, ou bien le difficile établissement de la vérité historique, ou encore les difficultés subsistantes en paléontologie, etc. Même dans ces domaines, j’ai dû m’accrocher … Donc, ne prenez pas cet ouvrage pour ce qu’il n’est pas: il ne répond pas à des devinettes ! C’est une lecture vraiment sérieuse.

Contes des Mille et une nuit, tome 1 : Le bol de grenade. Contes racontés par Ayyam Sureau. Neuf de l'école des Loisirs. Premier conte : Chahrazade



Les contes des 1001 nuits, quelle merveille ! On y retrouve toute la pureté et la délicatesse de la culture arabe ! Ecoutez bien le premier conte, il va vous enchanter !



Tout commenca avec l'histoire de Chahrayar, un roi adoré par son peuple.



Chahrayar était un grand roi qui aimait de tout son cœur sa femme, la reine. Mais un jour un drame se produisit : alors qu'il rentrait plus tôt que prévu de la chasse, il la surpris avec un amant. De rage et de douleur, il les tua tous les deux d'un seul coup d'épée.



Le temps passa, mais la souffrance resta. Le roi décida de ne plus se marier, puis, il changea d'avis.



Chaque jour, il prenait une épouse et lui coupait la tête à l'issue de leur nuit de noce. Tout son peuple était endeuillé par la mort d'une multitude de jeunes filles innocentes.



C'est alors que la très belle fille du vizir nommée Chahrazade souhaita devenir l'épouse du roi.



Lors de leur nuit de noces, Chahrazade, raconta au roi un conte fabuleux. Tout au long de la nuit le roi fut fasciné par l'histoire que cette magnifique jeune fille lui racontait.



Au petit matin, la conteuse s'arrêta en expliquant qu'il arriverait malheur au roi s'il écoutait l'histoire à la clarté du jour. Chahrayar devait attendre la nuit suivante pour entendre la suite du conte qui le tenait en haleine.



Ainsi pendant des années, Chahrazade raconta au roi de merveilleux contes. Jamais Chahrayar ne s"ennuya et il guérit de sa rancune envers les femmes.



Chahrazade resta en vie et elle devint la plus grande conteuse que la terre eut à porter !










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