Le dragon n'avait pas trouvé le repos en mourant devant sa porte. Sa détermination avait été si forte qu'il hantait toujours la pyramide dans l'attente d'emmener avec lui son ennemi dans la tombe. Il l'appelait, le harcelait, le terrorisait depuis quinze siècles, sans relâche, sans pitié... L'acharnement de Ssiawwyr avait été tel que Hatsourbahotep avait dû se résoudre à se séparer de l'Œuf de Tanglemhor dont l'envahissante aura perturbait l'équilibre de l'enceinte thaumaturgique suscitée par ses glyphes de protection.