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3.97/5 (sur 1204 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Fleurus (Martinrou) , le 11/04/1951
Biographie :

Bernard Tirtiaux, maître verrier, acteur de théâtre, chanteur et écrivain belge contemporain, est né le 11 avril 1951 à Fleurus (Martinrou) en Wallonie (Belgique) où il réside, marié et père de trois enfants (deux garçons musiciens et une fille peintre).

Bernard Tirtiaux est maître verrier et il restaure et réalise des vitraux pour des églises mais aussi des sculptures monumentales comme la Cathédrale de Lumière, bâtie pour symboliser le centre géographique de l'Europe des Quinze en 1995, dans la forêt de Oignies-en-Thiérache, dans le sud de la Province de Namur, à un jet de pierre de la frontière française et de la petite ville française de Fumay.

Il est aussi occasionnellement chanteur et acteur de théâtre, notamment à la Ferme de Martinrou qu'il dirige avec son épouse.

A l'occasion de la remise des Prix des Lycéens 2006-2007, Bernard Tirtiaux a obtenu trois récompenses pour son roman "Pitié pour le mal": le Grand Prix, le Prix des Délégués et le Prix du Roman qui ébranle nos certitudes.
Bernard Tirtiaux a été le lauréat de la dernière édition du Festival d'Obourg en 1977.
Il est le frère de l'écrivain François Emmanuel et le neveu de l'écrivain Henry Bauchau.
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Inauguration du vitrail de l'église de Ghlin, le 20 décembre 2015


Citations et extraits (164) Voir plus Ajouter une citation
Bernard Tirtiaux
Le monde a ses rois, ses hommes d'État, ses présidents, ses dictateurs, mais il manque cruellement de princes, de poètes, d'innovateurs, de porteurs de flambeaux qui maintiennent sans forfanterie une torchère allumée au-dessus des enfants des hommes.
(Le puisatier des abîmes)
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Tu me manques, Lazare, ce qui m'invite à te débusquer partout où tes mains se sont attardées, dans les fleurs de tes vitraux, dans les échappées de musique où tu as guidé mes doigts, dans le visage de tes enfants, dans la profusion de nos souvenirs.
Tu me manques mais cette attente ne tient plus du déchirement que nous avons vécu loin l'un de l'autre des années durant.
Je vis avec toi une attente paisible, un doux échange sur cahier ligné, des confidences quotidiennes livrées à ton adresse aux courants d'air et aux nuages, des sourires à la lumière et aux plantations du jardin qui fleurent les retrouvailles et recèlent pour notre amour un parfum d'éternité.
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Les grandes blessures de vie génèrent souvent des champs de haines irrationnelles mal ciblées et conduisent à des amalgames navrants.
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La voix effacée, mal assurée, déférente, est celle de Mamouk. Mamouk fait partie de la famille des discrets maladifs qui s'excusent cent fois d'être là, de respirer, de renifler, d'encombrer l'espace, qui reculent de deux pas pour un seul pas qu'ils font, qui, lorsqu'on les interpelle, tentent désespérément de se transmuter en une substance volatile.
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D'emblée, j'aime cette dame que les épreuves n'ont pas dépourvue de la beauté digne des gens façonnés par le courage.
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Aussi vrai que l'ongle est au doigt, tu es Mon homme, Lazare. Je connais ton visage depuis la nuit des temps. Je suis tienne comme le sont ton bras, tes épaules robustes, ta belle tête de guerrier antique.
Rappelle-toi ! J'ai fleuri dans tes branches quand tu étais amandier, j'ai fondu ta voix dans mon chant.
Je suis à toi de toute évidence, au-delà des contrats des hommes, des échanges d'anneaux dorés, des promesses solennelles consignées au bas des livres. Ni épouse, ni promise, ni ange, ni mère, ni veilleuse sur le qui-vive, je suis Ton âme soeur.
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Les voyageurs débouchent à la tombée de la nuit dans une vaste clairière.Des rougeoyances clairsemées éclatent çà et là, comme si le soleil dans son repli avait laissé tomber par mégarde quelques paillettes de ses coffres de lumière. Ce sont les fours en veilleuse du verrier Gautier de Chartres.
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Je ne suis pas à proprement parler un athée. Je suis de ceux qui donneraient un oeil pour que Dieu sorte de son absence. Je ne repousse rien. Je guette le signe que d'aucuns ont perçu sans équivoque et qui m'a échappé jusqu'ici.

Plus j'avance en âge, plus j'ouvre mon champ d'investigation. Le divin ne m'est pas apparu dans la tempête ni, du reste, dans le souffle d'une brise légère. Par contre, quelques manifestations s'en rapprochant sont arrivées jusqu'à moi dans l'incongru, le décalé, le hasardeux. Je vis avec l'impression récurrente que des messages me bombardent en permanence pour me parler de l'existence d'un univers parallèle auquel personne de ce côté-ci n'a réellement accès.
Je raconte volontiers le témoignage d'une guide-nature de mes amies qui promène des classes d'enfants. Elle leur fait découvrir la faune et la flore mais aussi des histoires locales. Ce jour-là, sur la place du village de Vierves, elle évoque le destin tragique d'une jeune femme convaincue de sorcellerie au XVIIe siècle et condamnée à être brûlée vive. Le groupe entoure la conteuse à l'exception d'une petite fille qui se tient à l'écart. Pointant l'enfant du doigt, la guide précise :
- Le bûcher a été monté à l'endroit exact où se tient votre condisciple. La sorcière immolée avait pour nom : Marguerite Piret.
La fillette, ébranlée, répond d'une voix ténue :
- Je m'appelle Marguerite Piret !
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Il y a ceux qui donnent, il y a ceux qui comptent. Ton père n'avait rien d'un calculateur. Il était le feu pur !
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On s'émeut des bébés jusqu'à en devenir gâteux mais la vérité est qu'ils sont vilains, objectivement peu séduisants. Il se dégage néanmoins de leur fragilité de nouveau-né une forme d'attraction liée à leur ressemblance avec tel ou tel, disparu ou vivant, en même temps qu'un soupçon diffus de ce qu'ils seront plus tard.
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