Ce qui tue les gens, ce ne sont pas les rêves. Ce qui tue les gens, c'est le cynisme et ceux qui nous disent que nos idées, nos aspirations, nos envies ne sont que des rêveries. On a des papiers mouillés sur nos coeurs où le feu ne prend plus.
C'est fou, dire qu'avant on rêvait d'être grand pour réaliser nos rêves alors que maintenant, on rêve d'être petit pour les garder. Triste inversion des choses, quand on y pense.
La solitude moderne est un poison redoutable et inévitable qui se nourrit pour chacun d'entre nous de notre peur de ne pas être accepté par les autres.
Tu es cette personne qui va se battre pour que l’autre aille mieux, pour que ses pensées soient pleines de nuages. Tu es ce genre de personne qui, malgré une profonde dépression intérieure, préfères continuer à rire face à la gravité de la vie. Ce genre de personne qui est là pour l’autre et qui demande d’un ton tout simple : « Comment tu vas ? » Cependant, toi, personne ne te demande comment tu vas.
A quoi bon ce moule qu'on se fabrique, s'il ne sert qu'à survivre dans une société ingrate qui souhaite qu'on lui ressemble ? Elle nous rejette violemment si on est différent, elle nous vend du rêve en échange de notre âme. Elle impose ses idées, plus vieilles que Mathusalem. Elle fabrique la haine et les guerres qui ravagent le monde.
On a des papiers mouillés sur nos cœurs, où le feu de nos passions n’attend que de prendre pour éteindre nos peurs.
En voilà un dans l’esprit duquel aucune place ne devient dure, et qui ne sent pas tout à coup son âme à gauche, du côté du cœur. En voilà un pour qui la vie est un point, et pour qui l’âme n’a pas de tranches, ni l’esprit de commencements. Une espèce de déperdition constante du niveau normal de la réalité.
On a des papiers mouillés sur le cœur où le feu de nos désirs n’attend que de prendre pour étouffer nos peurs.
Les mères ont cette fâcheuse habitude de détruire les barrières qu'on s'efforce de construire.
Prends le risque d’aimer, oui, prends-le pour qu’il puisse rendre ta vie bien plus belle.