Barbara Baraldi

Club N°50 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique

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Histoire intéressante et brillamment illustrée.



Mention spéciale sur le travail des couleurs entre le rouge et le noir et gris.



Hâte de lire la suite !



Samuel

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Graphiquement, cette BD est du grand ART.



Le scénario n'est pas en reste, j'attends vivement la suite.



Aaricia

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Très beau avec un scénario bien ficelé !



Gwen

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Lien : https://mediatheque.lannion...

Magnifique !

Dès les premières planches, j'ai su que cette biographie dessinée me plairait.

En 76 pages, André Houot, au scénario et au dessin (Jocelyne Charrance aux couleurs) retrace la vie du célèbre peintre Gustave Courbet.

De son Doubs natal jusqu'à la Suisse où  il mourra, seul et ruiné, emporté par la maladie due à ses nombreux excès (Ah ! L'absinthe...) à 58 ans.

Après une jeunesse faite de pêche, de chasse et de nature à Ornans, celui que l'école ne motive pas, se voit envoyé, par ses parents, à la capitale.

À Paris,  délaissant ses études de droit au profit de la peinture, il tombera amoureux d'une de ses modèles avec qui il aura un fils. Mais, déjà instable, cette femme le quittera et il ne les reverra jamais.

On suit, ici sa carrière, l'évolution de son oeuvre grandiose, aujourd'hui encore encensée.

Houot raconte fidèlement le parcours chaotique de l'artiste que rien ne semblait effrayer.

Son talent, pourtant reconnu, ne lui évitera pas des déboires avec la justice.

Communard engagé  et considéré comme responsable de la destruction de la Colonne Vendôme il est donc arrêté et emprisonné à la conciergerie.

Libéré il s'exilera en Suisse.

Franchement, une biographie que je vous conseille fortement.

Il s’agit là de la réédition et mise à jour de "Le rendez-vous d'onze heures" paru en 2016 aux éditions du Long Bec. Gustave Courbet est dans le canton de Vaud en Suisse fin décembre 1877. Il a fui la France après que l’Assemblée nationale ait voté le 30 mai 1873 une loi sur le rétablissement de la colonne Vendôme aux frais de Courbet.





Le peintre Gustave Courbet, tout en sirotant de l’absinthe, une liqueur dont il est devenu totalement dépendant, raconte sa vie à un étrange client d’un café de la Tour de Peltz.



Il s’agit là d’une sa vie mouvementée riche de nombreux courageux engagements artistiques et politiques. L’action se déroule principalement en Franche-Comté et en particulier à Ornans où il est né et Besançon où il a fait quelques études au lycée (alors collège royal) ainsi qu’à Paris. C’est l’occasion de redécouvrir certains de ses plus connus tableaux. Tant les décors extérieurs qu’intérieurs sont très élégants.

J'ai reçu cette bande dessinnée dans le cadre d'une opération Masse Critique Privilégiée et je suis ravie de la découverte ! Merci à Babelio et aux Editions Soleil (dont j'aime beaucoup les publications !)



Carambolla est une île imaginaire peuplée d'êtres humains et d'abyssaux, issus des eaux... L'aristocratie y affame le peuple de travailleurs pêcheurs et jouit des fruits de leur labeur. La nature est présentée en tant qu’entité sacrée, exploitée et mise à mal par des humains avides de pouvoir et de richesse.



Barbara Baraldi et Tanzillo nous proposent un univers riche, entre médiéval fantastique, mythologie marine et steampunk. Les illustrations sont très belles, envoûtantes et très peu colorées. Les écrits sont de qualité, ponctués de longs textes de la mystérieuse Gardienne, intégrés comme des extraits d'un grimoire ésotérique.

La fin du volume est abrupte, mais cela augure de belles perspectives pour la suite et donne envie de prolonger l'expérience !

L'arbre sacré est le cœur palpitant de l'île Carambola. Il est protégé par la nuit des temps par une prêtresse qui en distribuait les fruits pour soigner, donner du réconfort et pour inspirer le peuple. Elle était vénérée en tant qu'interprète de la déesse. Cette dernière s'est tue et le roi en a alors profité pour prendre le contrôle sur les fruits sacrés, interdisant le peuple d'en consommer mais également en les privant du fruit de leur labeur. Majoritairement pêcheurs, ils n'ont droit qu'aux restes mis en vente aux enchères, les plus belles pièces étant pour l'aristocratie. Face à cela, le cercle de la désobéissance fait face. Ce dernier est mené par Guei Rose, une jeune femme pleine de ressources qui va faire la connaissance d'un étrange garçon muet qui n'a aucun souvenir de son passé… 



Le nom d'Emiliano Tanzillo qui avait excellé en dessinant  “Le chevalier au Dragon” m'a attiré vers cet album. C'est différent mais tout aussi magnifique dans ce premier volume de Carambola. Les couleurs choisies avec des tons de gris et des nuances de rouge accentuent le côté sombre de l'histoire. Le récit est quant à lui composé de plusieurs chapitres séparés par des passages du livre de la gardienne. Des manuscrits qui sont bien nécessaires pour bien tout comprendre car le récit est dense et complexe. Il y a plusieurs niveaux de lecture : murmures, chansons et le récit en lui-même. Il m'a fallu relire une seconde fois pour bien tout saisir car il y a également de multiples intrigues. Les personnages sont détaillés, charismatiques et mystérieux ce qui accentue la crédibilité de cette première partie que j'ai vraiment aimé. 

Je trouve durs ceux dont les critiques dénoncent le trop grand nombre de personnages et le fouillis de la narration.

Je ne sais pas si la musique "des anneaux de pouvoirs" que j'ai dans les oreilles y ai pour quelques choses en y ajoutant de la consistance sans le vouloir au récit mais je trouve que le destin des personnages se lie à merveille dans un récit prometteur. Les différents personnages introduits, peut-être un peu maladroitement, au début se rencontre tous à un moment ou un autre dans le tome de la BD et cela de manière cohérente. Non, décidemment mon avis diverge des avis que j'ai pu lire avant ma lecture et je trouve que l'histoire a du potentielle. J'ai hâte d'en découvrir un peu plus sur chaque personnage et sur leur histoire. Affaire à suivre ...

Ah oui ! j'ai peut-être oublié de le préciser mais les illustrations sont juste magnifique mais cela a sûrement été dit moulte fois avant moi donc c'est peut-être pas le plus important.

Le dessin : oui, oui, oui ! L'histoire : non, non, non !



Quand on reçoit un cadeau (merci à Masse Critique privilégiée et aux Editions Soleil), la moindre des choses est de s'y intéresser.



Et j'ai essayé. Vraiment.



Mais au bout de quelques pages, j'ai subi la lecture, tant j'ai trouvé cette histoire d'arbre sacrée alambiquée et incompréhensible et j'ai décroché rapidement de ce récit qui m'a agacé un peu plus au fil des pages. A un moment, j'ai même pensé à la famille Barbapapa (quand l'héroïne propose au mystérieux étranger, de l'emmener en carambagnole). C'est pour dire si j'ai été sensible au propos !



Peut-être faudrait-il relire l'ensemble pour tout comprendre, mais c'est au dessus de mes forces et si je suis arrivé péniblement au bout, c'est en raison des dessins qui eux, sont superbes.



Car la qualité du travail d'Emiliano Tanzillo est absolument remarquable : précision des traits, composition, mise en couleurs...Un régal. L'artiste maîtrise parfaitement le sépia qu'il sait dynamiser à bon escient par des bouffées écarlates. Magnifique !



Alors en conclusion, si vous sensible à ces univers oniriques, fantastiques et êtes prêt à entrer dans cette histoire originale, ruez-vous sur Carambola.



Sinon...

Je viens de recevoir la bande dessinée grâce à masse critique (merci)... J'aime le touché texturé de la couverture, la gestion de la couleur rouge sur l'encre noire. C'est sobre, élégant et ça ouvre la porte à l'imaginaire.

On est plongé dans un conte entre océan et terre. Un arbre merveilleux qui cache son lot de secrets et l'ébauche une histoire avec un personnage silencieux presque sans mémoire, qui donne à l'ensemble une profondeur et une respiration.

Les êtres qui peuplent le récit ressemblent parfois à des grenouille-escargot ou des axselot-bernard l'ermite Ils sont entre .Tout le récit est comme ça, à la fois précis et flou, réaliste et onirique comme un passage, un entre deux délicat.

C'est beau, puissant... et carrement frustrant il n'y à qu'un seul tome.

J’aurais sans doute voulu une œuvre plus fluide dans la composition. Certes, il y a cette mise en scène d’une discussion avant l’heure fatidique ce qui nous renvoie au titre de l’album. Il y aura surtout des effets de style qui ne m’ont pas convaincu. On a encore un être à l’égo surdimensionné qui préfère faire carrière au service de l’art plutôt que de l’amour. Cependant, dans les salons, cela fait bien. Bref, une bd taillée pour les bobos en mal d’art.



Sur le même sujet, j’ai quand même préféré le Courbet de la collection des grands peintres. On y voyait quand même un peu plus de tableau dont le fameux « origine du monde ». On dirait qu’il y avait une pudeur presque exagérée dans cette bd puritaine et faussement bohème qui évite soigneusement les sujets qui fâchent. On est conservateur ou on ne l’est pas ! Certes, il y a la couverture mais celle-ci ne reflète pas le contenu de la bd.

Entrer dans Carambolla, c'est entrer dans un monde onirique ! Ce premier tome ne dévoile pas toutes les clefs d'emblée : il faut donc accepter de ne pas tout comprendre de l'intrigue qui se noue progressivement sous nos yeux. C'est donc à la fois frustrant mais terriblement intrigant pour nous lectrices et lecteurs !



Un jeune homme sans nom, sans histoire, sans mémoire échoue sur l'île de Carambolla, près d'un crustacé qui le suivra durant toute l'aventure. Une fois réveillé, il rencontre Mag un abyssal chargé de porter des jarres de poisson à la vente aux enchères de Carambolla.

Une mystérieuse jeune femme Guei Rose perturbe cette même vente aux enchères en incitant les habitants à désobéir et à se rebeller contre l'ordre établi.

Lors d'une cérémonie de purification, June entre en rébellion contre son oncle le roi Uthman qu'elle accuse de piller les ressources de l'arbre sacré, ce que feu son père, le roi Josias, n'aurait jamais fait !

Le roi Uthman quant à lui cache un sombre secret dans les entrailles de son palais.

Enfin, la vieille gardienne de Carambolla nous annonce qu'une prophétie va se réaliser, que l'élu arrive et que le sommeil de la dormeuse sera bientôt interrompu.



Le scénario prend place progressivement dans une île où les humains cohabitent avec des créatures vivantes issues du monde animal et végétal. On est donc dans un entre deux très original : terre/mer, être naturel/surnaturel, humain/animal, réalité/mythologie.



Petite originalité : la bd est divisée en trois chapitres. Au début de chaque chapitre, sont introduits sur une page et sous format vieux grimoire des écrits de la Gardienne, ce qui permet d'en apprendre plus sur le passé de l'île et sur certains des protagonistes !



Il y a de belles réflexions sur l'écologie, l'environnement, la nature et la quête du pouvoir.



Le dessin fantastique très réussi fourmille de détails : une deuxième relecture est nécessaire tant l'univers graphique est riche ! La mise en couleur sépia avec des touches de rouge renforce le côté étrange de l'histoire.



Le soin apporté à la couverture est vraiment remarquable : jeu de clair obscur, représentation des personnages clefs et texture granuleuse.



Ce tome 1 se finissant sur un enlèvement, j'ai hâte de lire la suite ! Vivement le tome 2 !

✨ Une BD au scénario original et des illustrations à couper le souffle ✨



👉 Grâce à Babelio, j’ai eu le privilège de découvrir le premier tome de cette série à suivre avec attention. Si vous aimez les scénarios qui changent de l’ordinaire et originaux… Cette BD est faite pour vous !



🔎 Ma critique express : j’ai aimé ❤️

Un album aux couleurs sépia et rehaussé de rouge

Le dessin délicat

Un personnage principal muet

Une BD basée autour de contes

Une histoire très énigmatique



🔎 Pour ceux qui veulent en savoir plus :



👉La bande dessinée commence par un joli chant connu sur les terres de Carambola, et la rencontre d’un naufragé. Ayant perdu la mémoire, il va errer dans les rues de cette ville dans laquelle une rebelle, Guei Rose, dénonce les agissements de leur roi pendant la vente aux poissons hebdomadaire.

Tout au long de cette histoire, vous allez découvrir une prophétie. Mais est-elle en train de se réaliser ?



❤️ Mais qu’elle idée fantastique. Cette BD est réalisée comme un conte. A chaque chapitres, vous retrouverez des morceaux de prophéties qui vous aiderons à la lecture. Bien que ce tome 1, nous pose l’histoire. L’énigme qui se pose sur tous les personnages donne envie de découvrir le tome 2.



🖌 Les illustrations d’Emiliano Tanzillo, sont si poétiques, délicates. On a envie de savourer chaque cases. J’ai rarement lu des histoires illustrées en couleurs sépia, mais elle se marie à merveille avec cette histoire qui pourrait être racontée de générations en générations. Comme si on dépoussiérait un vieux livre de notre bibliothèque. Les teintes rouges donnent vraiment de la profondeur au récit.



👉 Nous sommes loin de mes habitudes avec des histoires ultra rythmées. Ici, on prend le temps, on savoure chaque mots, chaque images.

Difficile que de critiquer cette BD : si le graphisme est superbe, élégant allié à une colorisation douce, l'intrigue est si confuse, qu'elle empêche de s'immerger dans l'histoire. Certaines informations nous sont données : un homme muet et naufragé qui ne parle qu'à travers un Bernard Lhermite (ou tout comme), une sorcière qu'on ne distingue, une mystérieuse prophétie, un roi arbre...Bref c'est trop complexe, la fin semble nous apporter quelques réponses mais il en reste tant sans...

Un gout mitigé pour le moment.

J'attendais cette BD avec impatience ! Le résumé me donnait envie et je trouvais même la couverture très bien faite !

Et je peux déjà vous le dire, après cette centaine de pages, j'ai adoré ! Ce tome 1 pose les bases de l'univers dans lequel nous nous trouvons.



Parfois, les tomes 1 sont un peu lents. Là, pas du tout ! C'est très rythmé, les interactions sont multiples et les différents dialogues nous permettent au fil des pages de se rendre compte parfaitement dans quel univers nous sommes tombés !

Et que ce soit la justesse des dialogues, les différents personnages ou les lieux dans lesquels on se retrouve, tout est maitrisé !



C'est détaillé au possible, précis que ce soit sur les points secondaires ou principaux de l'histoire et la cadence générale est excellente !



D'ailleurs, si l'histoire est excellente, c'est aussi grâce au récit !

Celui-ci maintien un rythme soutenu du début à la fin, il n'est pas avare en détails et la précision avec laquelle il nous embarque dans cet univers nous permet en tant que lecteur d'être pris dans l'atmosphère si singulière de Carambolla !



On tourne les pages avec envie tant on veut découvrir la suite !

Les dessins viennent quant à eux sublimer l'univers dans lequel nous nous trouvons !

C'est franchement réussi, très beau et le contraste volontairement appuyé entre l'humain et la nature sacré (au sens propre du terme) permet une mise en valeur magnifique des planches !



Que ce soit l'histoire, le récit ou le dessin, tout ici est maitrisé. L'univers semble riche et on peut s'attendre à un tome 2 tout aussi excellent !

Vivement la suite !
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Avant-propos

Ai-je craqué uniquement face à la couverture et à l’aperçu de quelques illustrations intérieures en voyant passer cette bande dessinée ? Oui. L’ai-je lu sans avoir lu la 4ème de couverture ? Oui. L’ai-je adoré, comme pressenti ? Oui.

En ce qui concerne les bandes dessinées, il faut que j’accroche dans un premier temps au style des illustrations. Trop souvent je me fais avoir en aimant la couverture pour découvrir que ce n’est pas lae même illustrateurice pour l’intérieur. Ici, pas de mauvaise surprise de ce côté : Emiliano Tanzillo est aux commandes de A à Z, de l’idée au scénario, en passant par le dessin et les couleurs. Aussi vous retrouverez la même qualité d’illustration de la couverture dans l’ensemble de l’ouvrage. Côté scénario, Emiliano Tanzillo a collaboré avec Barbara Baraldi, qui a également écrit le texte du "Livre de la Gardienne" qui découpe le récit.

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Introduction

Dès la couverture et les premières pages, le graphisme d’Emiliano Tanzillo m’a complètement happée. Malgré la palette restreinte de teintes, ses dessins fourmillent de détails et de nuances, aussi visuellement, j’ai plongé dans cet univers inconnu, comme l’on plonge dans un roman de fantasy. Inconnu car je n’avais pas lu le synopsis avant de découvrir la bande dessinée, et aussi parce que je ne connaissais pas encore le travail d’Emiliano Tanzillo.

D’emblée, la mer est présente : les vagues et les rochers, les bateaux, les personnages qui portent des chapeaux-coquillages. Nous accostons à Carambolla avec un mystérieux naufragé, qui va avoir pour compagnon un axolotl-l’hermite. C’est un étranger qui est muet et découvre l’île en proie à une révolution. En effet, Carambolla est gouvernée par un tyran qui se réserve le meilleur de la pêche au détriment du peuple. Autrefois, l’harmonie régnait avec la nature. Aujourd’hui, les abyssaux, êtres humanoïdes-marins, sont traités comme des esclaves, et le roi Uthman s’est approprié la plus précieuse ressource de l’île : les fruits roses de l’arbre Sacré.

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Plusieurs points de vue

Les points de vue de plusieurs personnages s’entremêlent, ce qui au fil des pages peint une vision d’ensemble de l’univers et de l’intrigue. Marec, le naufragé, est témoin du lancement de la révolution, le mouvement des Désobéissants et rencontre Guei Rose qui fait partie de cette milice. Marec est muet, et semble amnésique ; le regard qu’il porte sur ce qui l’entoure est pénétrant et, inconsciemment, il sait où aller. Il demeure nimbé de mystères, pratiquant une magie singulière et armé d’étoiles de mer et autres accessoires.

Guei Rose va, sans le savoir au début, le mener vers sa destinée. Pourtant, dans l’air, une prophétie résonne : l’éveil de la Dormeuse, le Sang Noir. Un cataclysme va-t-il se produire ? En parallèle, le personnage de l’abyssal Mag dénonce le traitement des abyssaux par les hommes. Au palais, June, la nièce du roi Uthman a des visions et tente de faire entendre raison au roi sur ses actes. Le roi Uthman possède lui aussi des secrets, le sien étant sous clef dans les profondeurs du palais… Les fruits roses de l’arbre Sacré lui sont exclusivement réservés, mais contrôle-t-il réellement la situation ? Tout ce monde est ramifié aux racines de l’arbre Sacré, arbre anthropomorphe gardé par une sorcière.

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Procédé narratif atypique

L’intrigue est découpée en 3 parties, chacune ponctuée par un texte issu du "Livre de la Gardienne" qui, alors qu’aucune successeuse n’est désignée, brave l’interdit en transmettant autrement qu’oralement la connaissance en prenant la plume. Ces écrits relient le récit en apportant des éléments capitaux : l’arbre Sacré désignant un successeur roturier, trahison, prise de pouvoir, fin de l’harmonie avec la nature…

Le procédé narratif se veut donc atypique et pour ma part je l’ai grandement apprécié. Non linéaire, le récit ne donne pas toutes les clefs, ce qui m’a pleinement immergée dans les pages, découvrant les nuances de l’univers, regroupant les informations. Les illustrations participent à la narration, et c’est là un magnifique talent ! Quant aux bulles, les dialogues se croisent avec les vers d’un barde.

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Merveilleuse composition

L’univers, tant visuel que narratif, déploie un pan onirique, ponctué de magie, d’émerveillement, alors que l’île de Carambolla est sous le joug d’un tyran et qu’une terrible prophétie gronde. Emiliano Tanzillo compose à merveille, jusqu’aux teintes utilisées, gris sépia, noir et incarnat. Ces nuances participent à la matière de l’histoire : roche et mer, fruits de l’arbre Sacré, conférant un écueil entre les hommes et la facette mythologique.

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Non manichéen

Au-delà de cela, les thèmes du rapport à la nature, aux animaux, l’écologie imprègnent le récit. L’histoire peut paraître manichéenne, mais c’est sans compter sur la douceur de Marec, l’empathie de Mag l’abyssal, la reconnaissance de June, le poids du pêché chez le roi Uthman, l’ouverture d’esprit de Guei Rose.

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Un format généreux

Pour ne rien gâcher aux qualités de l’ouvrage, ce dernier est présenté dans un grand format épais (23,8 x 32,4), avec un découpage soigné pour les différentes parties.

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En bref : Emiliano Tanzillo et Barbara Baraldi nous offrent avec Sang Noir, le premier tome de Carambolla, une bande dessinée de haute qualité ! Le récit non linéaire n’offre pas toutes les clefs, à nous, lecteurices, de nous immerger dans l’univers de l’île de Carambolla pour regrouper les informations et les détails. Emiliano Tanzillo distille un talent brut tant dans la composition que les nuances de couleur, offrant des visuels participant à la narration autant qu’à l’univers onirique et merveilleux. Gris sépia, noir et incarnat donnent de la matière, rappelant la roche, l’eau ou la magie avec la teinte des fruits de l’arbre Sacré.

Plusieurs points de vue s’entremêlent en une large vision d’ensemble qui balaie les thématiques comme les enjeux. L’histoire peut paraître manichéenne, mais c’est sans compter sur les nuances instillées !

Onirisme, fantasy, magie, rapport aux animaux et à la nature, écologie, mythologie, trahison, prise de pouvoir, pour ne citer qu’eux, se côtoient dans ce riche récit au format généreux.

Ne vous en privez pas !
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Quand on lit le résumé des éditions Soleil, on ne peut pas spécialement s’attendre à l’aventure qui s’ouvre devant nos yeux. On pense d’abord à un récit de cape et d’épée, avec des flibustiers et des villes portuaires en danger, … ce qui explique les teintes sépia/dégradés de gris (qui donnent de l'âge au graphisme) choisies par Emiliano Tanzillo. Puis les créatures marines étranges se mettent à peupler la foule dans laquelle déambule ce jeune homme blond qui a l’air totalement perdu. Un peu comme le lecteur qui doit se familiariser à tout ce petit monde rassemblé à une vente aux enchères pour acquérir du poisson.



Où diable l’auteur veut-il nous entraîner ? Il suffira d’une enchère exorbitante et un discours révolutionnaire pour comprendre ! Une jeune pirate rappelle au peuple que c’est lui qui va pécher ce poisson, et que c’est donc aberrant de laisser la bonne marchandise à la cour du roi pour s’arracher ensuite les restes à prix d’or… une logique imparable qui créé des remous évidemment, et de précieux indices pour comprendre le contexte de ce récit des plus intéressants.



Carambolla est aux mains d’un dictateur, lui-même gouverné par un évêque pas très saint. Or, l’essence même de ce monde dépend d’un arbre sacré dont les fruits servent à soulager les maux de l’Humanité, à condition de vivre en harmonie avec l’île qui a vu naître son peuple, tant terrestre qu’aquatique. Ce qui, vous l’aurez compris, n’est plus à l’ordre du jour à l’heure où vous feuilletez les premières pages de ce tome ! Mais une prophétie annonce un grand chamboulement, une période encore plus sombre afin de mieux renaître…



Emiliano Tanzillo, assisté par Barbara Baraldi, dépeint un monde chaotique où l’avarice humaine fait encore des émules. Un univers en brun sépia où luit une lueur d’espoir dans quelques touches de (dégradés) rouge comme le sang, la sève de vie qui, pour ce premier tome de la série, se veut être du « Sang Noir » ! Un premier titre donc qui laisse entrevoir tous les champs des possibles avec une fin qui nous éclaire sur pas mal d’éléments à venir…



Affaire à suivre !
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Une lecture déroutante.



Les graphismes sont superbes, dans des tons sépia et rouges. Une certaine poésie se dégage du texte, créant une atmosphère très onirique, par moment assez envoûtante et mystérieuse.

Un peu trop mystérieuse peut-être, justement. J'ai malheureusement peiné à suivre le fil de l'histoire et à voir où les auteurs voulaient m'emmener.

Un premier tome intriguant qui révélera certainement plus ses qualités en lisant l'histoire complète.

Les dessins sont absolument magnifiques ! J'ai vraiment bien accroché aux illustrations qui rendent la lecture de cette BD fascinante.



Un univers avec de belles créatures marines, un arbre, une révolte, un homme, une femme mais qui sont-ils ? Je me suis malheureusement un peu perdue dans l'univers et je n'ai pas vraiment compris l'histoire. Peut-être qu'on rentre trop vite dans le vif du sujet, cela manque d'une petite introduction pour bien appréhender l'univers.



Je decouvrirai tout de même la suite avec plaisir et peut-être que cela me semblera plus clair en lisant la suite !

Et bien, ça a été une très bonne lecture !



J'ai pu lire cette BD grâce à l'opération Masse Critique Privilégié de Babelio. Je les remercie donc pour cette super découverte, et également un grand merci à Soleil, pour l'envoi de cette beauté.



C'est un premier tome introductif où l'on découvre les personnages, l'île de Carambolla, sa culture, la vie que mène le peuple et une mystérieuse prophétie. La vie n'est pas toute rose sur l'île de Carambolla, du moins plus depuis que le Roi Uthman est monté sur le trône. Le peuple a faim et il ne fait rien pour les aider. Des rébellions commencent, les peuples des humains et des abyssaux veulent une meilleure vie et retrouver leur liberté. Ce n'est donc pas un univers joyeux qui est décrit dans ce premier tome, la soif de pouvoir a ammené à la situation où l'Arbre Sacré, le coeur de l'île, est en train de mourir. Et puis lui y a cette fameuse Prophétie que certains redoutent.



C'était vraiment un très bon premier tome. J'ai été captivée par l'histoire. C'est dynamique, rythmé, il y a du mystère mais aussi des révélations. J'ai très envie d'en savoir plus et de voir comment l'histoire va évoluer. Je veux aussi en découvrir plus sur les personnages et leur rôle dans cette aventure. D'ailleurs, j'apprécie déjà plusieurs personnages. • June, une jeune femme forte mais qui se sent seule et incomprise. Elle souhaite que la vie à Carambolla redevienne comme avant. • Ensuite il y a Marec, un jeune homme mystérieux et intriguant dont on apprend quelques informations importantes. J'ai hâte d'en savoir plus sur lui • Ensuite, Guei Rose, une autre jeune femme courageuse et qui a du caractère. Elle souhaite également changer les choses et appelle le peuple à la désobéissance. • Mag, quant a lui, fait parti du peuple des Abyssaux. Il ne veut plus continuer à être traité comme un esclave et souhaite aussi que les choses changent • Je les trouve tous intéressants et ils ont tous cette envie de changement et de rébellion/révolution. (Je dois aussi rajouter que le petit Axolotl est juste trop mignon ! )



Concernant les dessins, je les trouve vraiment magnifique. J'aime énormément le style graphique et les couleurs choisies. le ton gris/sépia rend vraiment bien et accentue le coté sombre de l'histoire. J'aime aussi beaucoup la petite touche de rouge/rose qu'il y a sur certaines pages et qui apporte un peu de couleur. Le livre est en lui même très beau, j'adore le détail en relief sur la couverture (qui est elle aussi superbe). • Je rajoute que j'ai également beaucoup apprécié les passages du livre de la Gardienne qui apporte des informations importantes à la compréhension du récit.



C'est donc pour moi une très bonne découverte. Une histoire prometteuse dont j'ai vraiment hâte de découvrir la suite !

Cette bande dessinée d inspiration fantastique nous transporte dans un étrange univers parent pauvre de l Atlantide. En effet, nous sommes plongés dans un monde sacralisant l élément eau illustré par des décors magnifiques d inspiration maritime, des activités en rapport avec le monde aquatique et des personnages extraordinaires qui de part leur forme et leur accoutrement font référence aux créatures du monde sous marin. L intrigue est basée sur une approche multi factorielle très intéressante car elle interpelle notre intérêt et nous lance dans une activité de questionnement concernant les différentes pistes instillées tout le long du récit. Qui sont savamment accentués par une série de rebondissements, révélations et actions qui vous entraîne dans un contexte dictatorial anxiogène dans lequel règne en maître complots, esclavages et violences physiques et psychiques. On adore l ouverture que nous propose le final de ce récit. Dans lequel interagissent une série de personnages cruels, mystérieux, insoumis et machiavéliques.



Concernant l illustration on adore la couleur sépia qui est prédominante pour mettre en avant la mélancolie et la dureté de cet univers qui est parfois entrecoupée par un rouge sombre synonyme de danger. Les planches sont présentées sous différentes formes allant de la simple vignette jusqu à des doubles pages. Les dessins sont magnifiques de part leurs traits et le remplissages des cases avec aucun blanc ni aucunes erreurs concernant les arrières fonds. De beaux paysages, objets et personnages. Un vrai travail d orfèvre.

Je remercie les Editions Soleil et Babelio pour la réception de cette bande dessinée.



Un jeune homme est trouvé endormi sur le bord d'une plage par un petit axolot. Ils vont se suivre toute l'aventure comme des fidèles compagnons.

Il ne parle pas. Qui est-il vraiment ?



Le père de June n'est plus et c'est son oncle qui gouverne Carambolla. Beaucoup de personnes sont contre lui, comme elle...

Une prophétie est en train de se déverser sur la ville. Qui est l'élu ? Qui va pouvoir rectifier tout ça ?



Ce premier tome introduit très bien l'histoire, la fin se finit sur une énigme... J'ai vraiment très hâte de lire la suite.



Une bande dessinée magnifique, les illustrations sont immersives, il y a énormément de détails. Il y a quelques pages en couleur, qui accentuent le ton sur le danger qui va se produire sur Carambolla.

La couverture du livre a des effets de relief qui rajoute au plaisir de l'avoir dans sa bibliothèque.
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