Barbara Duriau

L'amour est un sentiment universel.
Il est le trait d'union entre les nations et les peuples.

L'amour se prend, se donne, il s'apprivoise.
L'amour est contagieux, il s'importe, il s'exporte, sans se soucier des frontières, des barrières et des murs, si hauts soient-ils.
Nous avons besoin de sa présence et ses bienfaits, tels des baumes apaisants qui agissent en profondeur et soignent les blessures du corps et de l'esprit.

Des mots, tracés à la craie, sur un sol de béton.
Des banderoles qui claquent au vent.
Des dazibaos dans la plus pure tradition.
Des petits papiers collés à même la vitre.
Des guirlandes de fleurs en guise de bienvenue.
Des drapeaux pour les nations ou les prières.
Des tags beaux comme des gravures anciennes.

Qu'importe les moyens, qu'importe la manière, pourvu qu'on ait l'envie.
L'envie de porter haut la bannière de l'amour.

On partage, on donne, on reçoit, on aide, on écoute et on se livre.
L'amour se montre, l'amour est là, au bout de nos regards, au bout de nos mains.
Au bord de nos fenêtres...

Les enseignes se métamorphosent en messagers du bonheur.
Dans un grand immeuble, des fenêtres s'allument çà et là.
Elles révèlent bientôt la forme d'un coeur géant.
Point de discours, le symbole est fort.

L'infinie bonté existe, nous l'avons rencontrée.

Il suffit d'un rien.
Et l'ordinaire devient extraordinaire.

Au pays des bonheurs simples, le détail fait la différence.

Si proches et si lointains.