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Citations de Barbara Hambly (23)


"Si vous êtes un sorcier, comment se fait-il que vous ayez besoin d'une clochette pour savoir quand quelqu'un entre ? demanda Kyra?
- Si vous êtes dans le jardin, chez vous, et que vous avez soif, appelez-vous une servante pour lui d'aller chercher de la limonade à la cuisine ? " répondit Tibbeth, souriant.
Elle secoua la tête.
" Non, je vais m'en chercher moi-même, c'est plus simple.
- Voilà. Je préfère concentrer mon attention sur ma lecture, au lieu d'en placer une partie dans un sortilège destiné à m'informer de quelque chose qu'une clochette peut aussi bien m'apprendre."
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Nous naissons tous avec une âme et un esprit libres, affirma-t-il gentiment. Nous sommes donc libres de choisir ce que nous devenons, le chemin que nous suivons. C'est difficile, oui.
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Il est moins distrayant d'assister aux souffrances de ceux que nous ne connaissons pas et qui nous indiffèrent.
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- Vous n'auriez pas pu. [...] Selon les vampires eux-mêmes, ces pouvoirs s'acquièrent en s'abreuvant psychiquement de la mort de leurs victimes humaines. C'est l'absorption mentale de la mort qui leur apporte ces mêmes pouvoirs, et sans cela, ils les perdent.
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Personne par la guerre ne devient grand, avait dit le petit maître.
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Au XIX siècle, on appréciait les peaux claires et on méprisait les peaux sombres, tout en s'escrimant à établir une foule de distinctions qui, de nos jours, paraîtraient absurdes. Il existait ainsi une terminologie compliquée pour hiérarchiser les métis: un enfant né d'un parent noir et d'un parent blanc était un "mulâtre"; l'enfant d'un mulâtre et d'un Noir était un "sambo"; celui d'un mulâtre et d'un blanc, un "quarteron"; celui d'un quarteron et d'un blanc un "octavon"; enfin, par "musterfino" ou "mameloque", l'on désignait l'enfant d'un octavon et d'un blanc...
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- Alors réponds-moi franchement. Quitterais-tu tout cela? Si tu devais choisir entre l’autre monde et celui-ci, et si tout cela n’avait jamais existé…Rentrerais-tu?
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Cela arrive aux vampires... Il y a plusieurs phases... J'en ai moi-même vécu certaines. Lorsqu'un vampire à trente, quarante ans d'existence, et qu'il voit tous ses amis mourir, devenir séniles et méconnaissables par rapport à ce qu'ils ont été durant la fraîcheur d'une jeunesse partagée. Ou bien à cent ans, environ, lorsque le monde qu'il a connu s'est transformé ; quand tous les petits détails qui lui étaient si précieux ne sont même plus dans les mémoires. Lorsqu'il n'y a plus personne pour se remémorer les chanteurs dont les voix tissaient si inextricablement la chaîne et la trame de ce temps-là. Il devient ensuite d'être plus aisé d'être insouciant , de se laisser aller au gré des jours.
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« Qu'arrive-t-il à un vampire qui boit le sang de ses semblables ?
- D'autres vampires le tuent, répondit Grippen, la voix rauque.
- Pourquoi ?
- Pourquoi les hommes lapident-ils ceux qui mangent les cadavres, violent les enfants, écharpent les animaux vivants pour le simple plaisir de les entendre hurler, ou ceux qui jouent avec leur propre merde ? Parce que c'est abominable. »
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« Nous ne sommes pas seulement dépendants du sang, James. Notre psychisme s'abreuve aussi du trépas de l'âme. Nombre d'entre nous s'y adonnent comme s'il s'agissait d'une drogue. Certains en souffrent à divers degrés ; et d'autres, en fait, tirent un immense plaisir de cette intoxication. (…) »
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Les maîtres vampires se méfient toujours de leurs disciples, car le ressentiment engendré par cette domination, cette intimité si profonde, est considérable. Ils se défient plus encore de ceux qu'ils n'ont pas créés, et sur lesquels ils n'ont aucun contrôle. De toute façon, l'état de vampire implique un désir quasi fanatique de régir son environnement et de commander à tout le monde autour de soi. Car nous sommes à notre manière, comme vous l'avez remarqué, des êtres étrangement vulnérables, en plus d'être assez égoïstes et volontaires pour survivre à la transition.

(dixit Don Ysidro à James Asher).
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En dépit de la distance, son œil exercé remarqua le teint cadavérique, et la manière différente dont l'homme se tenait et se mouvait. Il ne correspondait pas à la description de Don Simon Ysidro, c'était donc un autre vampire. Le moment de choc passé, elle ne ressentit plus qu'une irrépressible envie d'examiner plus attentivement la langue et les muqueuses des yeux, les follicules des cheveux et des ongles qui poussaient après la mort, et les dents.
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« Étaient-ils amants ? »
(…)
« Du point de vue vampirique, oui. Mais cela n'a rien à voir avec l'amour ou une union sexuelle. Les vampires n'ont pas de sexe ; les organes existent, mais ne fonctionnent pas. »
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Même son oncle, le doyen du New College, qui l'avait toujours soutenue, s'était montré scandalisé par la nature de ses études : certes, il avait toujours été favorable à l'éducation des femmes, mais il la concevait en termes de littérature, de latin et de grec ; il n'envisageait pas qu'elles découpent des cadavres ou apprennent la manière dont fonctionnaient les organes reproducteurs masculins.

(En parlant de Lydia, l'épouse de Asher, au moment de sa décision de devenir médecin au début du XXème siècle).
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La sollicitude inquiète de sa mère, qui l'avait choyée, sans parler de la conduite exagérément chevaleresque d'un certain nombre de jeunes gens qui semblaient croire que, parce qu'ils la trouveraient séduisante, elle devait forcément tomber sous leur charme, avaient donné à Lydia une sainte horreur des effusions de tendresse.
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« Et en quoi fait-on un bon vampire ? »
Il crut un instant qu'Ysidro allait éluder la question. L'Espagnol se tint là quelques instants, presque invisible dans les ténèbres de la niche, son visage au nez aquilin impénétrable encadré de ses longs cheveux sans couleur. Il finit par répondre avec lenteur :
« Il faut un certain état d'esprit, je suppose. Vous devez comprendre, James, que l'essence même d'un vampire, c'est sa soif de vivre, de dévorer la vie, sa volonté de ne pas mourir. Les personnes dépourvues de cette avidité, de ce feu intérieur, ne pourraient survivre au... processus... par lequel les vivants deviennent immortels, et quand bien même elles y parviendraient, elles ne pourraient mener cette non-existence. Mais cela peut être bien ou mal fait. Être un bon vampire, c'est se montrer prudent, vigilant, savoir utiliser toutes ses facultés mentales autant que physiques, et... avoir cette flamme, qui se nourrit de la joie de vivre. »
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Croisant les mains sur ses genoux, Asher s'enquit d'un ton désinvolte :
« Alors, de qui avez-vous peur ? » Les longues mains gantées se figèrent aussitôt ; les yeux de safran glissèrent vivement sur lui, puis se détournèrent. « À notre époque, je serais surpris qu'il s'agisse d'une foule armée de crucifix et de flambeaux ; néanmoins, un homme saute rarement dans un train au dernier moment sinon pour s'assurer que personne ne l'a précédé, ou suivi. »
(…)
« Non, finit-il par répondre. C'est là notre force. Nul ne croit en nous, aussi nous laisse-t-on en paix. Nous sommes une superstition, l'une des nombreuses choses 'inadmissibles' de ce pays. Nous avons appris depuis fort longtemps qu'il était judicieux de dissimuler nos traces, de cacher nos crimes ou de les maquiller. (...) ».
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Le nom était espagnol – la blondeur décolorée du jeune homme pouvait bien avoir pour origine les provinces du Nord où les Maures ne s'étaient jamais arrêtés. Autour du visage mince au nez haut d'Hispanique, ses cheveux pâles pendaient comme des fils de soie, fins comme une toile d'araignée et plus longs que ne les portaient ses contemporains. Les yeux n'étaient guère plus foncés, des lueurs d'un jaune ambré apparaissant de temps à autre, avec des nuances de brun délavé ou de gris – des yeux qui auraient presque pu être ceux d'un félin.

(Asher l'analyste entre en scène...)
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Six ans plus tôt, Asher aurait réagi de manière absolument immédiate : il aurait fait deux pas en arrière et franchi en silence la porte avec une promptitude implacable que peu, parmi les autres professeurs d'université au New College, auraient soupçonnée chez leur modeste collègue. Pendant des années, Asher avait été un acteur secret de ce que l'on nommait par euphémisme « le Grand Jeu » tout en rédigeant innocemment des annotations de philologie dans le Pretoria occupé par les Anglais, ou parmi les Boers dans le Veldt, à la cour du Kaiser à Berlin ou dans les rues enneigées de Saint-Pétersbourg. Et bien qu'il ait renoncé à ce Jeu-là, il savait par expérience que celui-ci ne l'abandonnerait jamais complètement.
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Elle soupira et une partie de la douleur sembla s'effacer de son visage. Elle le regarda à nouveau dans les yeux.
- Luke parle souvent de tous les pouvoirs qui habitent le Côté Obscur. La Force n'est pas la seule chose qui ait un Côté Obscur, Yan. Et le piège, c'est qu'il est très facile de se laisser aller à l'utiliser. Il permet d'obtenir ce que l'on pense désirer.
Elle se colla à lui et l'embrassa de nouveau en signe de remerciement.
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