AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Barbara Kingsolver (572)


Je pense à Jax, Lou Ann, Dwayne Ray, et toi bien sûr, Mattie, à tous ces gens comme étant ma famille. Mais quand on ne met jamais un nom sur les choses, on accepte l'idée que les gens peuvent partir quand ils en ont envie.
Commenter  J’apprécie          120
C'est vrai que je ne parle pas aussi bien que je ne pense. Mais c'est vrai de la plupart des gens, d'après ce que je vois.
Commenter  J’apprécie          120
Le lieu rêvé des uns est le quotidien des autres.
Commenter  J’apprécie          120
Répétition du même comportement, espoir d'un résultat différent : en fait, c'est une définition de la maladie mentale.
Commenter  J’apprécie          120
Elle posa les yeux sur les éclats de feu des ailes réfléchies dans l'eau , eau et flamme confondues . Par- dessus le lac du monde , flanquée de montagnes blanches , ils s'envolaient vers une terre nouvelle .
Commenter  J’apprécie          120
Le peu que je sais d'elle, de sa vie, répond à un schéma obscur évoquant une route de montagne dont la vue est obstruée par des lauriers. Personne n'a planté ces lauriers en question mais personne non plus n'a pensé à les couper.
Commenter  J’apprécie          120
Mais sur cette terre rien n’est garanti, si on réfléchi bien, tu crois pas? J’ai beaucoup pensé à tout ça. Tes enfants, ils sont pas vraiment à toi, c’est juste des gens dont tu essaies de t’occuper, en espérant que plus tard ils continueront à t’aimer et qu’ils seront toujours entiers. Ce que je veux dire, c’est que tout ce qu’on a, c’est comme un prêt, tu comprends?
Commenter  J’apprécie          120
On ne connaît jamais la taille de la blessure que les gens ont dans le coeur, ni ce à quoi ça peut les mener, quand l’occasion se présente.
Commenter  J’apprécie          110
J’ai jamais compris pourquoi les hommes s’imaginent qu’ils peuvent impressionner une femme en peignant le monde sous des couleurs aussi terrifiantes.
Commenter  J’apprécie          110
La patience de Willa connut une nouvelle cote d'alerte le matin où il fallut préparer Nick [beau-père handicapé, âgé, en surpoids] à partir en voiture (...).
« Je ne plaisante pas, Nick. Je ne suis pas assez forte pour faire ça sans ton aide. »
Il agita une main en l'air.
« Ston poutso mou louloudia kai giro giro melises. »
A savoir : « Mon pénis a des fleurs et des abeilles qui lui tournent autour. » La langue grecque ne reculait devant rien pour exprimer la profondeur d'un sentiment : dans ce cas, s'en foutre royalement.

(p. 123 & 125)
Commenter  J’apprécie          110
Il resserra les bras autour de sa taille, et elle fit semblant de le croire. Sa confiance était enviable et horripilante. La plupart du temps, elle n'attendait pas de lui qu'il apporte une solution à ses inquiétudes ni la contredise, elle avait simplement besoin qu'il l'écoute et lui accorde qu'il y avait de quoi s'inquiéter. C'était un des principes du mariage, elle le lui avait expliqué maintes fois. Aujourd'hui, ce n'était pas pareil. Elle avait besoin d'avoir tort.
(p. 80)
Commenter  J’apprécie          110
"Les petits habitants ne brillent pas très fort ce soir", disait-elle en voulant parler des étoiles. Elle avait d'étonnantes convictions , par exemple que, dans la journée, ce petit peuple se promenait au milieu de nous. Je n'arrivais pas un instant à me l'imaginer.
Commenter  J’apprécie          110
Le malentendu est ma pierre angulaire. C'est celle de tout un chacun, si l'on y réfléchit. Des illusions prises pour la vérité pavent le chemin sous nos pieds. Elles sont ce que nous appelons la civilisation.
Commenter  J’apprécie          110
Il m'était déjà arrivé tant de fois dans ma vie de me croire sortie d'affaire, sans réaliser que je n'avais fait que marquer une pause au bord d'un autre étroit précipice au milieu d'une longue, longue chute.
Commenter  J’apprécie          110
C'est cela le problème quand on s'éloigne de sa famille. On perd complètement sa jeunesse, il ne reste pour tout bagage que la fatigue que l'on transporte à l'intérieur de son corps.
Commenter  J’apprécie          110
Il se trouve que nous vivons dans une région où une maison sur deux dispose d'un jardin mais, pour bien des citadins, l'idée de cultiver sa nourriture doit sembler aussi invraisemblable que celle d’écrire des symphonies pour son propre plaisir.
Commenter  J’apprécie          110
Ces hommes noirs et leurs femmes n'ont pas le droit de faire leurs achats ici, ni de monter dans les tramways, a-t-il expliqué, c'est contre la loi. Même aller manger dans le même restaurant. S'ils ont besoin de pisser pendant qu'ils creusent leur tranchée sur Pennsylvania Avenue, ou bien boire, il leur faut faire trois kilomètres jusqu'à la Septième Avenue pour trouver un restaurant qui les laissera toucher un verre ou se servir des W.C.
Etrange coutume. Être domestique, gagner trois fois rien, on peut comprendre. Tous les riches au Mexique ont eu un jour des domestiques pour les soulever de leur berceau. Mais ils boivent tous à la cruche qui remplit le verre de leur maître et ils se servent du pot de chambre encore chaud de la pisse du patròn. Au Mexique, personne n'a jamais eu l'idée de garder ces rivières séparées.
Commenter  J’apprécie          110
Ils avaient patienté trois ans pour obtenir la certification biologique. Ils avaient arrosé, désherbé et cueilli, séparé les tomates rondes des difformes afin de proposer les tomates bio parfaites commandées par les chaînes de supermarchés. Soudain, alors qu'ils les avaient transportées par camions entiers dans l'attente d'une bonne rémunération, quelques acheteurs se rétractèrent. " Pas cette semaine" a dit un magasin, puis un autre, sans avertissement. Ni la semaine suivante, ni celle d'après. Une tomate ne peut être mise de côté. Des montagnes de fruits mûrs se sont entassées derrière l'usine de conditionnement avent de se transformer en une bouillie orange pullulant de nuées de drosophiles.
Ces tomates étaient parfaites, les acheteurs affamés. Des accords avaient été passés. Mais des palettes de tomates bio californiennes s'étaient mises à inonder le marché à quelques dollars de moins. C'est dur à avaler vu le montant d'essence impliqué dans l'affaire mais, pour les grosses compagnies, le transport est déductible des impôts si bien que c'était nous, les contribuables, qui financions ces expéditions.
Commenter  J’apprécie          100
Ça enlève beaucoup de plaisir au moment du péché, de savoir qu'on va devoir se confesser ensuite.
Commenter  J’apprécie          100
Ca n’a aucun sens de traiter une personne dépressive comme si elle n’était que triste, et de lui dire : Allons ! tiens le coup, tu t’en remettras. La tristesse, c’est un peu comme un rhume de cerveau – avec de la patience, ça passe. La dépression, c’est comme le cancer.
Commenter  J’apprécie          100



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Barbara Kingsolver Voir plus


{* *}