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Critiques de Barry Miles (11)
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In the sixties

Après In the Seventies, paru en 2016, l'incontournable Barry Miles, cofondateur du International Times et figure de l'underground britannique des sixties. ami des mods et des Beatles a écrit un nouvel ouvrage, paru aux éditions du Castor Astral : In the sixties, Aventures dans la contre-culture.







Patron de presse, directeur d'un label, gérant d'une librairie galerie, autant dire que Miles était the wright man at the wright place et qu'il a des choses à nous dire sur le sweet london des années 60



Durant cette décennie, Barry Miles organise avec Ginsberg et Burroughs la lecture qui marque l’avènement de la Beat Generation à Londres (« International Poetry Incarnation », Royal Albert Hall, 1965), cofonde la galerie Indica, véritable centre de commande de la contreculture et y lance le premier magazine underground d’Europe, International Times...





Le journal de Miles est au plus proche des artistes des sixties, à la fois pour la littérature et pour la musique. Il fait se rencontrer Yoko Ono et John Lennon, suit la grossesse de Marianne Faithfull, collabore avec les Beatles, fait la fête avec Frank Zappa et les Pink Floyd, s’entretient avec Mick Jagger et Leonard Cohen, enregistre Bukowski, Brautigan et Burroughs sur Zapple Records...



Un témoignage qui évite la chronique nostalgique et passéiste pour être une chronique aussi virevoltante que passionnante..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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In the seventies

Depuis quelque semaines, j’ai replongé dans la musique seventies. Patti Smith, T-Rex, David Bowie, The Clash… j’ai même lu M Train de la première citée, curieuse de découvrir certains de ses souvenirs.

Ainsi, lorsque j’ai vu l’ouvrage de Barry Miles dans la liste de la dernière Opération Masse Critique, je me suis dit que ce serait l’occasion de prolonger l’aventure et d’en apprendre plus sur cette décennie que j’ai toujours imaginée colorée, perdue entre les fumées de cigarettes et les pantalons pattes d’eph.



La réalité n’était finalement peut-être pas si enjouée et la violence était bel et bien présente comme nous le rappelle si bien Barry Miles dès le premier chapitre, alors qu’une bombe explose dans un immeuble, erreur de manipulation de la part de terroristes.

Bien vite pourtant, le lecteur quitte la ville et suit les traces de l’auteur dans une ferme-communauté où les poètes alcooliques sont les bienvenus s’ils veulent tenter une cure de désintoxication. Peu d’électricité au quotidien, un végétarisme prôné et l’amour libre. Barry Miles quitte pourtant assez vite cette ferme du bonheur et voyage, à San Francisco, New York, Londres… d’appartements miteux transformés en squats en soirées largement occupées à sniffer les drogues les plus dures.



Tous les détails y sont, l’auteur est sans concession et n’épargne personne, même les plus grands artistes qu’il a pu rencontrer. Et il en a vu du beau monde pendant sa vie ! Journaliste et écrivain, il a toujours été aux premières loges, à côtoyer les plus grands du moment.

Il nous parle d’ailleurs surtout de Allen Ginsberg et William S. Burroughs, tous deux poètes de la beat generation, gros consommateurs de drogues et ayant eu souvent des démêlés avec la justice à cause de leur homosexualité. Malgré leur vie d’artistes libres et leurs idées attrayantes, très sincèrement, ils m’ont paru assez peu sympathiques à travers les yeux de Barry Miles qui était pourtant un de leurs proches amis.



A vrai dire, si j’ai aimé me plonger dans les méandres de cette décennie à travers les yeux de quelqu’un qui a vraiment vécu au cœur des choses, ne connaissant pas tellement les figures mythiques rencontrées, je n’y ai pas toujours trouvé un intérêt fou. Après cette lecture, j’ai envie de me documenter un peu plus sur elles, donc le pari est gagné ; mais pendant celle-ci, je dois avouer que j’ai parfois trouvé le temps long.

Il faut dire aussi que je m’imaginais peut-être passer plus de temps en compagnie des musiciens de l’époque – que je connais davantage que les écrivains, paradoxalement – ce qui n’est finalement pas tellement le cas. J’ai de ce fait, été plus à l’aise avec les dernières dizaines de pages, sur la fin de la décennie, qui mettent en avant l’émergence de la culture punk. Pour ne citer que Patti Smith – parce qu’elle apparaît tout de même sur la couverture – on ne la croise brièvement qu’à deux ou trois reprises. La plupart du temps elle n’est qu’un nom cité sur la page. Une fois peut-être on la voit vraiment évoluer lors d’une soirée (et ce qu’on apprend de son comportement n’est pas franchement pour la mettre en valeur) mais c’est tout.



Les photos en noir et blanc qui agrémentent le texte apportent une petite touche d’authenticité supplémentaire. C’est aussi l’occasion de mettre des visages sur des noms et de s’imaginer un peu plus facilement ce qui nous est raconté. Ce que, Barry Miles parvient déjà très bien à faire à travers ses seuls mots.

Comme je vous le disais, c’est plein de détails alors le lecteur est très facilement transporté dans les endroits décrits et dans cette atmosphère particulière des seventies. A cette époque, tout semblait permis (et d’ailleurs, certaines choses ne pourraient plus du tout avoir court aujourd’hui) et j’ai l’impression que la jeunesse avait des rêves et savait se battre pour eux. Les hippies, l’amour libre, la paix dans le monde, l’homosexualité, les drogues dures… une sorte d’insouciance libératrice avant l’arrivée des punks à contre-courant.



In the seventies est une aventure intéressante et brillamment documentée. Malgré tout, sa densité en fait un « essai biographique » pas toujours facile d’accès, d’autant plus si on ne connait pas grand chose des artistes (écrivains notamment) des années 70. Peut-être un titre à conseiller avant tout aux connaisseurs mais ce fut un petit déclic pour moi, qui ai dorénavant envie d’en apprendre plus sur les poètes de la beat generation.
Lien : http://bazardelalitterature...
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Ici Londres !

Je me suis plongée avec délices dans cette histoire de l’underground londonien depuis 1945 – mais, autant l’avouer, je partais séduite, en grande amoureuse de Londres où j’aurais aimé vivre dans les années 60-70, à défaut de pouvoir y habiter sous le règne de Victoria (ou dans la Vienne 1900, la Bavière de Ludwig II, Paris sous le Second Empire, la Rome d'Auguste, Venise à l’époque de Vivaldi… pour ne citer que quelques autres fantasmes historiques)…



Ce livre touffu et bondissant saisit le moment où les ruines de la seconde guerre mondiale se transforment en laboratoire de la contre-culture, en véritable grouillement créatif qui pose les bases d’une grande partie de notre modernité. Tout y passe : l’émergence de la bohème londonienne, les Angry Young Men, l’apparition des Beatles/Rolling Stones/Clash/Sex Pistols/ Pink Floyd/ Queen/Genesis, les ramifications des mouvements hippie et punk et leurs curieux débouchés, les expérimentations stylistiques de Burroughs, Ginsberg, Dylan Thomas, Moorcock et Ballard, la peinture de Bacon et Freud, la BD de Crumb, la naissance des premières performances artistiques et la mythification de certaines salles de concert comme le Albert Hall, la naissance de la psychogéographie selon Ian Sinclair et Peter Ackroyd, l’évolution du journaliste d’avant-garde et de l’humour anglais, la libération des mœurs, la drogue, les expériences « fashion » de Vivienne Westwood…



La suite par ici :
Lien : http://www.delitteris.com/no..
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Lennon & the Beatles

Ouvrage bon marché au contenu hélas assorti.

Rien n'y est original, l'essentiel consistant en la reprise d'interviews à la traduction assez approximative.

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Paul McCartney : Many Years From Now. Les B..

Livre passionnant d'une précision et d'une fiabilité exceptionnelles du fait de la participation active de McCartney lui-même. Furieux d'avoir vu Lennon devenir injustement une icône de la pop music, Paul rappelle que c'est à lui, et non à John, que l'on doit la plupart des chefs d'œuvres des Beatles. On découvre un Paul soucieux de l'unité du groupe, prenant une importance grandissante au fil des années 60 grâce à la qualité de ses compositions personnelles, et finalement un John, héroïnomane, jaloux au point de vouloir quitter le groupe. Certes, Paul a eu tous les honneurs depuis la fin des 70's et sa reconnaissance serait totale s'il ne restait cette idée reçue qui s'est imposée peu à peu dans les esprits depuis la mort de John que ce dernier était le plus talentueux et le pilier du quatuor.

On regrettera tout de même que Paul soit très discret sur ses revenus, on ignore ce qu'il fait de son argent. Il aborde certes avec courage le douloureux chapitre du film Magical Mystery Tour, mais ne dit rien sur sa liaison de Hambourg qui lui fit plus tard un procès.

On aurait espéré que le récit de sa vie depuis 1970 soit l'objet d'un ouvrage du même acabit.

Le livre fourmille d'adresses et c'est un régal de l'avoir en poche dans une visite de Londres sur les traces des Beatles.
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Les Beatles : L'histoire du groupe au jour ..

Livre extrêmement intéressant pour qui est un fan inconditionnel des Beatles. On y apprend tout ce qui a fait leur quotidien, quasiment jour par jour. Quel plaisir!

Les photos renforcent également le plaisir de la découverte, puisqu'il y en a toujours qui sont inconnues au lecteur.

Merci à l'auteur!
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Paul McCartney : Many Years From Now. Les B..

Un livre détaillé sur la vie de Paul McCartney de sa naissance à la mort de son épouse en 1998. J'aime le contexte historique donné autour de chaque aspect et la précision avec laquelle les choses sont abordées avec les petits commentaires de Paul tout au long du livre. Je l'ai lu en anglais du coup, il m'a fallu du temps mais c'était une chouette lecture ! Du genre qu'on se sent tout triste quand on a fini tellement on était imprégné dans le truc ^^
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In the seventies

Les années 70 conservent une part de fantasme. Il est difficile de circonscrire le phénomène des années 70 en une décennie de calendrier. Barry Miles, l’auteur de ce livre, considère, culturellement, une période qui irait de l’avènement des Beatles jusqu’à la fin du mouvement punk, soit de 1963 à 1977. Selon lui, beaucoup d’excès associés aux années 70 ont d’ailleurs eu lieu dans la seconde moitié des années 60.

Je n'ai pas connu cette période. Pourtant, je ne peux nier qu'elle me fascine tant elle représente en terme d'évolution culturelle et sociale.

J'ai toujours l'image d'une société propre et policée qui a prévalu jusqu’au coeur des années 60. Puis ce fut l’explosion que m’évoquent quelques noms qui claquent comme les symboles d’un monde neuf: Woodstock, les Rolling Stones, Lucy in the Sky with Diamonds, les hippies, la Factory de Warhol... Si Elvis Presley choquait par de son déhanché suggestif, moins de 20 ans plus tard, David Bowie s’exhibait en robe sur la pochette de “The man who sold the world” et Warhol promettait 15 minutes de célébrité aux plus désaxés de ses superstars. Walk on the wild side…

Puis, après la claque des punks virent les années 80, qui me paraissent plus policées, presque artificielles. L’avènement du trader de Wall Street, de l’argent-roi… Gordon Gecko et Patrick Bateman comme modèle de citoyen et un bûcher des vanités permanent.

Les seventies me font l’effet d’une parenthèse enchantée, une crise d’adolescence qui a déferlé sur le monde occidental avant de rentrer dans le rang.

Les seventies, ce furent dans le désordre le nouvel Hollywood, qui a ringardisé le cinéma de papa, une explosion musicale sans précédent, la libération des moeurs, l’émergence d’une scène contestaire de plus en plus active…

Ces aventures dans la contre-culture sont celle de Barry Miles, témoin privilégié de cette période.

Cet Anglais a traverse cette période, côtoyant certaines figures mythiques de la contre-culture. Cela lui donne une certaine crédibilité, d’autant qu’il semble avoir traverse cette période sans trop abuser de substances en tous genres, ce qui lui permet de pouvoir exercer un regard critique et actif sur cette période.

Barry Miles est un touche-à-tout. Il a fondé dans les années 60 la galerie/librairie Indica qui fut un haut lieu de la contre-culture à Londres. C’est d’ailleurs dans cette galerie que John Lennon rencontra Yoko Ono. Il fut aussi journaliste et correspondant de nombreuses publications culturelles des années 60 et 70, avant de rejoindre le NME comme journaliste indépendant.

Il fut aussi proche de quelques personnalités centrales comme Allen Ginsberg ou William S Burroughs. Ces survivants de la Beat generation figurent parmi les personnalités centrales de la contre-culture, à la fois modèles et membres actifs de ce mouvement protéiforme.

Au fil des chapitres qui couvrent les années 1970 à 1977, nous découvrons différents aspects de cette période. Nous pénétrons d’abord la ferme-communauté d’Allen Ginsberg, qui servait aussi de centre de désintox gratuit pour pas mal de gens. La drogue et l’alcool y étaient théoriquement interdits. L’isolement de la ferme obligeait les alcooliques à parcourir 13 km à pied pour atteindre le débit de boisson le plus proche… de quoi forcer à la sobriété. Puis nous rejoignons communautés hippies et mystique de San Francisco, avec son florilège de doux-dingues, d’artistes d’avant-garde et de pseudo-gourous à l’égo démesuré. Puis un long détour au Chelsea Hotel, sorte de cours des miracles qui accueillait son lot d’artistes (dont une jeune poétesse, Patti Smith, et son compagnon, le photographe Robbert Mapplethorpe, alors qu’ils n’étaient encore que “just kids”) et de paumés anonymes.

Miles rejoint ensuite William Burroughs pendant plusieurs semaines.

Barry Miles livre un témoignage d’une brutale honnêteté. Il lui importe peu d’écorner l’image ce ces protagonists. Il livre des anecdotes éclairantes. S’il est admiratif de leur talent, il ne leur voue pas un culte pour autant. Il n’est pas non plus aveuglé par le mirage d’une période fantasmée. Il en connaît les travers, les piques-assiettes, les ordures, les profiteurs... Il n’occulte pas la violence de cette période, ouvrant son livre sur un attentat du Weather Underground et parlant de la répression violente dans les campus universitaires, loque la police n’hésitait pas à tirer à balles réelles.

Ce livre m’a permis de m’éloigner d’une certaine imagerie d’Epinal, des gentils hippies (alors qu’Altamont avait déjà sonné le glas de l’utopie) et de voir un autre aspect que les images policées de la télévision, entre Abba, la fièvre disco et Maritie & Gilbert Carpentier.

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In the seventies

Un excellente plongee dans les annnes 70.

Barry Miles nous entraine à travers la contre-culture foisonnante de l'epoque, entre sex, drogue et rock and roll !
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Ici Londres !

Cette histoire de l'underground Londonien nous happe du début à la fin, avec ses personnages hauts en couleurs et son ambiance bien racée. Regret, l'auteur n'aborde pas le contexte historique, ce qui est un véritable manque pour capter complètement cette période artistique faste.
Lien : http://avisdupublic.net/crit..
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Ici Londres !

Ici Londres ! est […] une belle porte d'entrée dans un monde inventif, décadent et coloré qui ne demande certes qu'à être plus amplement exploré...
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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