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3.58/5 (sur 20 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , le 27/11/1953
Biographie :

Barry S. Strauss est un historien américain.

Il est titulaire d'un baccalauréat en arts de l'Université Cornell et d'un doctorat de l'Université Yale.

Il est professeur d'histoire et d'études classiques à l'Université Cornell et a détenu la chaire de son département d'histoire.

Ses cours portent sur l'histoire de la Grèce Antique, la guerre et la paix dans l'antiquité, l'histoire des batailles , l'introduction à l'histoire militaire et divers sujets plus spécialisés en histoire antique.

Expert en histoire militaire antique, il a écrit ou édité de nombreux ouvrages.

Il réside à Ithaca, New York.

son site : http://barrystrauss.com/

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Author Series | Barry Strauss | The War That Made the Roman Empire


Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Aucun homme politique ne put stopper César, ni aucune armée le défaire. Durant près d’une décennie, le peuple gaulois le traita comme un roi. Prenons un exemple parmi d’autres : lors de la reddition de Vercingétorix à Alésia, après avoir caracolé autour de César, le chef gaulois se jeta lui-même à ses pieds avec ses plus belles armes. Ayant goûté à une suprématie si durement acquise, il n’avait aucun intérêt à se soumettre aux petits politiciens jaloux de Rome qui, selon lui, le contraignirent à la guerre civile en dépit de tous les services rendus à son pays.
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Pour la seconde fois en un peu plus d’un an, il projetait de célébrer un triomphe en rentrant dans la capitale, proclamant, outre sa victoire militaire, la fin de la guerre civile commencée quatre ans plus tôt, au début de l’an 49 avant notre ère. Toutefois, mettre un terme à la guerre n’était pas une tâche aisée, tant ses racines étaient profondes. C’était en fait la seconde guerre civile qui déchirait Rome du vivant de César. Chacune d’elle était le révélateur des problèmes accablants qui écrasaient la cité : la pauvreté en Italie et l’oppression subie par les provinces ; l’égoïsme borné et la politique réactionnaire de la vieille noblesse ; la nécessité de faire appel, pour sortir de la crise, à un dictateur charismatique. Derrière tout cela se profilait une réalité nouvelle et dérangeante : le véritable pouvoir, à Rome, n’appartenait plus au Sénat ni au peuple, mais à l’armée.
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Si César offrait des terres à ses vétérans et du blé aux pauvres de Rome, c’est qu’il avait un plan en tête : il réduisit en parallèle le nombre de bénéficiaires des distributions de blé et entreprit de faire déplacer un grand nombre de pauvres dans les nouvelles colonies hors d’Italie.
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César, lui, voyait bien plus loin que les murs du Sénat ou les recoins du Forum. En fait, il s’attelait déjà à bâtir un nouveau Sénat et un nouveau Forum. Il n’avait que mépris pour la République que tant de ses contemporains tenaient pour sacrée. En somme, César était animé d’un véritable désir de pouvoir. Il était dictateur depuis dix ans – un titre que lui avait donné le Sénat en -46, assorti d’une multitude d’autres honneurs. Difficile de reconstituer précisément ses intentions d’alors. César ne les a jamais explicitées, et peut-être ses plans étaient-ils encore confus. Une chose, cependant, est certaine : sa vision de l’avenir de Rome était incompatible avec l’ancienne République romaine. De César ou de la République, un seul subsisterait.
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Les centurions n’étaient pas des gens pauvres. Ils venaient en général de la classe moyenne supérieure et, quand ce n’était pas le cas, ils étaient suffisamment bien payés pour y accéder. En revanche, les soldats ordinaires étaient très pauvres et mus seulement par l’amour de leur chef. César n’agissait pas par faiblesse de sentiments, mais le pouvoir, expliqua-t-il un jour, repose sur deux éléments : les soldats et l’argent. Alors César payait ses soldats et il s’arrangeait pour les tenir sous son charme. Il entretenait sa réputation d’homme endurant, qui s’engage aux côtés de ses soldats. Et qui partage aussi les risques avec eux.
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Decimus, lui, ne faisait qu’obéir à César. Cela s’accordait mal avec l’idéal de dignitas cher à tout noble romain. C’est là un mot difficile à traduire : outre l’idée de « dignité », s’y agrègent les notions de « valeur », de « prestige » et d’« honneur » ; peut-être son meilleur équivalent serait-il le mot de « rang ».
La question, à ce stade, pour Decimus, est de savoir s’il va se satisfaire de rester dans l’ombre de César, ou s’il va se mettre en tête de jouer en solo.
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Comme se réjouir de la mort de citoyens romains eût toutefois été indécent, César passa sous silence le bilan de la guerre civile, préférant exalter ses victoires en Gaule et sur d’autres peuples ennemis. La foule, par ailleurs, s’amusa de certains épisodes imprévus, comme de ses soldats raillant ainsi leur chef : « Romains, surveillez vos femmes, l’adultère chauve est de retour ! »
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La guerre, la Gaule et César façonnèrent l’image de marque de Decimus. Il était vif, énergique, ingénieux et il aimait combattre. Il était fier, compétiteur dans l’âme et avide de gloire. Comme tant d’autres ambitieux de son rang, il se fit élire magistrat à Rome, mais les arcanes du pouvoir dans la capitale n’eurent jamais pour lui autant d’attrait que la frontière gauloise.
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Femme d’exception comme l’époque les aimait, Servilia exerçait dans l’ombre un véritable pouvoir politique. Il n’était pas rare que la femme « savante et avisée » décrite par Cicéron soit chez elle entourée d’hommes éminents venus la consulter. Il lui arrivait d’influencer la rédaction de lois. Et personne ne voyait là rien de bien extraordinaire.
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Dans sa jeunesse, Antoine avait défrayé la chronique à Rome, où son penchant pour l’alcool et les femmes, ses nombreuses dettes et ses mauvaises fréquentations avaient achevé de lui faire un nom.
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