Nationalité : Belgique
Né(e) à : Brugge , le 09/06/1964
Né(e) à : Brugge , le 09/06/1964
Biographie :
Bart Moeyaert est un auteur belge néerlandophone.
Après ses études secondaires à Gand, Bart Moeyaert a étudié à Bruxelles le néerlandais, l’allemand et l’histoire. Il a commencé à publier en Belgique dès l’âge de dix-neuf ans (« Duet met valse noten » - Duo avec fausses notes -, un livre
autobiographique paru chez Altiora en 1983 qui a été sacré meilleur livre de l’année1984).
À partir des années 1990 Bart Moyaert est rédacteur des revues pour enfants aux éditions Averbode, et depuis 1995 il se consacre à l’écriture et écrit pour les enfants, les adolescents et les adultes : des romans, des poèmes, des scripts pour la télévision et des pièces de théâtre.
Il monte souvent lui-même sur la scène.
En 2006-2007, il a été poète de ville ("stadsdichter") officiel d'Anvers, ville où il vit actuellement.
+ Voir plusBart Moeyaert est un auteur belge néerlandophone.
Après ses études secondaires à Gand, Bart Moeyaert a étudié à Bruxelles le néerlandais, l’allemand et l’histoire. Il a commencé à publier en Belgique dès l’âge de dix-neuf ans (« Duet met valse noten » - Duo avec fausses notes -, un livre
autobiographique paru chez Altiora en 1983 qui a été sacré meilleur livre de l’année1984).
À partir des années 1990 Bart Moyaert est rédacteur des revues pour enfants aux éditions Averbode, et depuis 1995 il se consacre à l’écriture et écrit pour les enfants, les adolescents et les adultes : des romans, des poèmes, des scripts pour la télévision et des pièces de théâtre.
Il monte souvent lui-même sur la scène.
En 2006-2007, il a été poète de ville ("stadsdichter") officiel d'Anvers, ville où il vit actuellement.
Source : /www.lajoieparleslivres.com
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Citations et extraits (10)
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J'ai à nouveau fermé les yeux : dans ma tête, la sérénité ne régnait pas, mais au moins je me sentais en sécurité.
- Passe-temps ? elle a fait en ricanant. C'est un mot qui laisse entendre qu'on cherche uniquement à remplir le temps. Qu'on cherche en permanence, comment dire, à se remplir soi-même.
L'oie et son frère sont fatigués d'être blancs et de capter ainsi autant de lumière. Ils préfèreraient être des oies grises. Le gris ça passe inaperçu.
Au début de la vie, on trouve normal d'être chouchouté par la femme qui nous fait des risettes. Vient une époque où l'on doit apprendre à prononcer le mot maman. On ne peut imaginer qu'un jour viendra où l'on aura des problèmes avec elle.
Maman me traite souvent d’enragée.
Elle dit: «Je sais ce que tu ressens, ma fille. J’étais
comme ça quand j’avais plus ou moins ton âge.» Autrefois, pour le moindre truc, elle éprouvait le besoin de se défouler, autrement elle aurait tout envoyé
valdinguer.
Se défouler, moi, je sais ce que c’est, cela ne veut pas
dire pour autant qu’elle a la plus petite idée de ce que je ressens.
Elle me compare à une gamine gâtée qui se roule par terre de colère, trépigne et hurle non non non.
Elle se met le doigt dans l’œil.
Je suis bien plus enragée qu’elle ne le croit, à une réserve près : je ne fais presque pas de bruit.
Elle dit: «Je sais ce que tu ressens, ma fille. J’étais
comme ça quand j’avais plus ou moins ton âge.» Autrefois, pour le moindre truc, elle éprouvait le besoin de se défouler, autrement elle aurait tout envoyé
valdinguer.
Se défouler, moi, je sais ce que c’est, cela ne veut pas
dire pour autant qu’elle a la plus petite idée de ce que je ressens.
Elle me compare à une gamine gâtée qui se roule par terre de colère, trépigne et hurle non non non.
Elle se met le doigt dans l’œil.
Je suis bien plus enragée qu’elle ne le croit, à une réserve près : je ne fais presque pas de bruit.
« Ne me comprends pas de travers, dit-elle. Il n'y a rien de mal à garder le silence. Il n'y a rien de mal à être avec soi-même et à penser par soi-même. A mon avis, c'est même bien. Il faut s'entraîner à être seul, pour pouvoir être seul un jour à deux. Tu comprends ça ? »
« Je ne suis pas ingérable, je dis. Il m’arrive juste d’être un peu pénible.
— C’est pas moi qui le dis, Bianca, corrige maman.
— D’accord. Mais qu’est-ce qui t’empêche de contre- dire papa ? »
J’ai la voix qui tremble.
— C’est pas moi qui le dis, Bianca, corrige maman.
— D’accord. Mais qu’est-ce qui t’empêche de contre- dire papa ? »
J’ai la voix qui tremble.
« Maman, je lui dis, pour une fois, tu pourrais pas te passer de préambule ? »
Sans préambule, elle dit que papa et sa Cruz me trouvent ingérable.
Sans préambule, elle dit que papa et sa Cruz me trouvent ingérable.
Parfois, la boule dans ma gorge est petite. Parfois, elle n'est pas là. En de rares fois, elle est énorme. En ce moment, c'est en de rares fois.
- On fait un pari ?
- Un pari ?
- Le premier qui meurt.
- Un pari ?
- Le premier qui meurt.
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