Dans le célèbre Viandier (paru en 1380), premier chef-d’œuvre culinaire de l’histoire de France, l’auteur et cuisinier Guillaume Tirel ne dit pratiquement pas un mot de la durée de préparation des plats, en dehors d’exhortations religieuses appelant à laisser mijoter un plat en égrenant dix-huit Notre Père ou vingt-trois Je vous salue Marie.
Orphelin de son cavalier détraqué, le destrier noir poursuivit seul son chemin. Slalomant entre les cadavres, il disparut dans le brouillard. La bannière ducale gisait à côté du Téméraire. La neige qui tourbillonnait recouvrit la devise brodée en fil d'or. De ce légendaire cri de ralliement : Je lay emprins (je l'ai entrepris), il ne resta bientôt plus aucune trace.
[Au cours du XIVe siècle] La démocratisation de la foi déclencha une vulgarisation de l’art catholique. Le symbolisme complexe dut céder la place à un réalisme pur et simple; il s’agissait bien plus de vivre la foi que de la professer. Les gens ressentirent par ailleurs le besoin d’en porter des signes sur eux. Ceux qui en avaient les moyens glissaient un livre de psaumes ou de cantiques dans leur poche, les autres un simple chapelet. En ayant laissé la foi entrer dans la sphère privée, en la trimbalant partout et en se mettant à la vivre à sa guise, l’homme occidental permettait à l’individualisme de bourgeonner.
Nous sommes tous Flamands et, par Dieu, nous le resterons, quelle que soit la langue que nous parlons !
A la fin du Moyen Age, la mort était une affaire d'une importance vitale.
(...) une "forte puissance d'imagination " et "la succulence de sa couleur", style qu'on qualifierait aujourd'hui de flamand.
En signant (on parle du traité d'Arras de 1435), Charles VII renonçait (...) aux vicomtes de Roye, Péronne, Montdidier.