Tale of Tales (2015), un film fantastique italien coproduit, coécrit et réalisé par Matteo Garrone. Il s'agit d'une adaptation du recueil de contes le "Pentamerone" de Giambattista Basile. Bande Annonce.
Ô adorable petit bec de pigeon, ô petite poupée des grâces, ô belle colombe du char de Vénus, ô carrosse triomphant, si tu n'as pas les oreilles bouchées par de la bouillie de roseau, si tu n'es pas aveuglée par de la fiente d'hirondelle, je suis sûr que tu entendras et que tu verras les tourments provoqués par ta beauté dans ma poitrine et si mon visage, qui n'est plus que cendre, n'est pas pour toi le signe de la lessive qui bout dans mon cœur, si les flammes de mes soupirs ne te montrent pas la chaux vive qui brûle dans mes veines, comment peux-tu comprendre qu'une corde naît de tes cheveux pour m'enchaîner, que des charbons ardents sortent de tes lèvres décochent des flèches pour me blesser ? (La vieille écorchée)
Quand prendras-tu du plomb dans la cervelle, fils prodigue ? Tu veux donc jeter tout mon bien à la mer ? abandonne ces cabarets qui sont migraines du cerveau, hydropisie de la gorge, diarrhée de la bourse. Abandonne le jeu diabolique qui nous consume la vie et consomme nos biens, qui embrase la brise et brise la braise, où l'As te passe à l'as et où les chansons te font déchanter ! fuis ces horribles bordels où tu dois débourse pour vider tes bourses, où ce sont les morues qui appâtent et où tu es refait par des chairs défaites. Eloigne-toi donc de ces lieux de perdition car, comme disaient nos ancêtres : "C'est l'occasion qui fait le larron." (Le scarabée, le rat et le grillon)
- Mon garçon, débarrasse le plancher, car si mes trois fils qui sont friands de chair humaine te voient, je ne donne pas cher de ta vie, parce que tu finiras à moitié rôti dans une marmite en guise de cercueil et un ventre en guise de sépulture.
Bien fou qui veut lutter contre les étoiles
Bizarre de considérer le recueil de Basile comme un recueil de contes pour les enfants !
Par ailleurs, comme le signale le premier intervenant, il y a bien, en français, depuis 1995, une traduction complète du
Pentamerone aux éditions Circé (Strasbourg).
Quant à cette anthologie, elle avait été publiée une première fois en 1986 aux éditions Alphée.
Talia dies because of a little piece of flax and is left in a palace, where a king chances to pass by and causes her to have two children. The children fall into the hands of the king's jealous wife, who orders that they be cooked and served to their father and that Talia be burned. The cook saves the children and Talia is freed by the king, who has his wife thrown into the same fire that had been prepared for Talia.
(...) qui cuisine des brindilles sert de la fumée.
Il était une fois, dans la région de Naples, un fermier très riche qui avait pour fils le le plus niais de toute la niaiserie parthénopéenne. Ce pauvre homme voyait tout en noir car il ne savait pas comment rendre les idées claires à son nigaud gobeur de mouches de fils prénommé Nardiello.
Lorsqu'un malheur est fixé par le sort, il entre par les fissures de la porte.