Citations de Baudouin Chailley (22)
Beaucoup de morts ?
Pour eux on ne peut rien, n’est-ce pas ? Alors autant s’occuper des vivants ! On comptera les cadavres après !
C'est un monde sans ciel que le notre.
-Dis-moi , espèce de crétin , est-ce que j'ai l'air en pleine panique ?
C'est un terrible secret. Un secret qui bousculera toute notre Connaissance, toute notre Histoire et tout notre Orgueil.
Cela se faisait de plus en plus et depuis longtemps les statistiques avaient prouvé qu’il valait mieux confier sa destinée conjugale à un ordinateur capable de comparer des centaines de paramètres plutôt qu’à un éventuel coup de foudre né d’un regard, de la couleur d’une chevelure ou d’un rire.
- Cette faille n'existait pas avant la tempête ; du moins je veux dire : elle était invisible parce que là se trouvait une dune. L'entrée de cette... grotte, si c'en est une, était engloutie sous des tonnes de sable. Peut-être depuis des millénaires...
Par le grand hublot ovale ,il apercevait le double soleil se lever avec lenteur, comme toujours il restait très bas sur l’horizon désertique, se contentant de nimber la terre d’écarlate et le ciel d’une tragique lueur mauve.
Le jeune homme tremblait de la tête aux pieds . Ceux qui se distribuaient les armes amassées là avec une patience de Pénélope ne connaissaient pas la pitié .
Ce qui se perpétrait ici était bien trop horrible pour pouvoir se concevoir par un cerveau humain. Pour qui et dans quel but décervelait-on les gens ainsi ?
Elle récupéra le curieux verre à col de cygne et le posa près de la grande baie vitrée qui permettait de plonger le regard jusqu'à l'infini du cosmos ou de voir les projecteurs qui scintillaient sur le monde noir.
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Un serveur apportait un plateau où s'entrechoquaient des boissons nutritives, du revitalisant et l'inévitable steak de gohra, non moins inévitablement coupé en petits cubes. Comme si les Terriens n'avaient plus de dents.
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Alors tout s'était déclenché en lui : ce n'était pas vraiment lui qui avait voulu, mais « ça » s'était passé quand même; à cet instant il y avait deux Roberto, un Roberto qui commandait et un autre qui se laissait faire. Passivement. Le Roberto qui commandait avait brutalement déchiré le T-shirt. La fille avait eu un haut-le-corps et poussé un grognement inintelligible à cause du canon du magnum. Lui avait vu ses seins offerts, deux magnifiques globes de chair laiteuse couronnés par une cerise violacée et qui ne demandait qu'à être cueillie.
-À droite ! Plus à droite ! hurla Scoburn, sans le moindre espoir d'être entendu. 535 poussa un soupir et tomba à genoux près de la vanne. Il dut respirer longuement à fond pour chasser les phosphènes qui, de plus en plus nombreux, tourbillonnaient devant ses yeux. Ses paupières, alourdies parl'épuisement, avaient de plus en plus de mal à rester entrouvertes. Enfin, avec des gestes que le froid rendait incertains, il fit glisser les deux bretelles de son énorme sac, posa celui-ci au sol et se mit en devoir d'entourer l'arche d'une double couronne de pains d'explosif.
Ce n'est pas un secret. Nous autres pilotes sommes entrainées pour optimiser nos muscles naturels : exercices, centrifuges en deçà de la limite d'Urwaldt, surgravité au-delà... Mes muscles sont naturels, Shibano. Je prends des neutralisants pour absorber l'excès de testostérone qui résulte de l'exercice et des inhibiteurs qui annulent l'action des facteurs biochimiques empêchant la plupart des humains d'employer toute la force dont ils sont capables - sauf dans les cas de force hystérique.
Le droit de vie ou de mort ! Le droit de vie ou de mort, n'oubliez pas !
Ce ne fut pas Kremmer qui revint dans la sphère de télécontrôle. Mais le fantôme de Kremmer. Ce qu'il venait de voir - l'horrible vision - l'avait brisé, anéanti.
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La fine étrave du Dolphin trancha en coup de sabre la lame qui déferlait. Le grand sloop s'ébroua, grinçant de toutes ses membrures, et Henry de Beaumont, qui sommeillait couché sur le pont, eut l'impression que le mât taillait littéralement sa route dans les nuages blancs.
A quelques pas de lui, pres du guindeau, léora, la jeune Tahitienne, se laissait bercer par la longue houle du sud-est et le paréo dont elle s'était enveloppée frissonnait sur son jeune corps de vahiné.
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CHAPITRE PREMIER - Le voilà ! Le voilà ! Stanek Mills poussa un vrai barrissement de joie lorsqu'il localisa enfin un monstrueux space- tanker aux couleurs de la Spacomac – le Swallops - une vieille épave dont on se demandait encore comment elle n'explosait pas à chaque changement d'orbite. Mais pour lui, c'était le plus beau vaisseau qu'il ait jamais vu, la fin du cauchemar, la sécurité... la vie !
Il savait combien il était dangereux de tenter de pénétrer dans la Cité-Monument. Souvent les Sages y avaient envoyé des hommes pour savoir qui y survivait encore. Bien peu en étaient revenus...
Je sais...mais il est très important que tu vives cet instant là. Avec moi.