AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.83/5 (sur 93 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Liège , le 28/09/56
Biographie :

Baudouin Deville est un dessinateur et illustrateur belge.

Après la publication de plusieurs albums (L'Inconnu de la Tamise - éditions Bédescope, Les esclaves de la Torpeur – éditions Dargaud), il fonde, dans les années 80, le studio graphique Traits et se spécialise dans la communication graphique.

En 2011, il publie aux éditions Paquet "Continental Circus" retraçant la carrière de grands pilotes motos de légende des années 60-70, série pré-publiées dans plusieurs magazines européens (belges, français, anglais et suédois).

L’album a reçu le Grand Prix 2011 BD-Moto du Festival de Saint-Dié-des-Vosges.

En 2012, parution du premier volume de la trilogie Rider on the Storm aux éditions Paquet avec le scénariste Géro.

Il est par ailleurs directeur de la collection Carénage aux éditions Paquet.
+ Voir plus
Source : wikipedia
Ajouter des informations
Bibliographie de Baudouin Deville   (16)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Berlin 61


Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Pendant la deuxième guerre mondiale, la Belgique est placée sous une administration militaire sous le commandement d’Alexander von Falkenhausen. La capitale du Royaume est donc sous la botte nazie et soumise aux lois allemandes. Ses habitants doivent payer le coût de l’occupation à travers de nouvelles taxes et affronter les rigueurs d’un rationnement draconien. Comme dans toutes les villes, l’approvisionnement y est beaucoup plus difficile que dans les campagnes. La censure est omniprésente et l’occupant contrôle avec soin toutes les publications dans toutes les langues nationales. Les pénuries de papier rendent encore plus difficile toute initiative en matière de presse. Étroitement surveillée par l’envahisseur, la ville est aussi sujette à des bombardements alliés. Contrairement à la France, la Belgique est totalement occupée et n’est pas placée sous l’autorité d’un gouvernement collaborationniste comme ce fut avec le maréchal Pétain et de son état français. Pour autant, divers partis et mouvements partisans de la collaboration se rangent sous la bannière de la croix gammée.
Commenter  J’apprécie          60
1943 : j’avais douze ans. Et ma ville était occupée par les Allemands ! Ils l’appelaient Brüssel ! Je ne comprenais pas grand-chose à la guerre, sauf que je ne devais pas répéter à l’extérieur ce que l’on disait à la maison. Et surtout pas à l’école. J’étais au lycée Dachsbeck, tout près du Sablon et même là, on ne savait jamais qui pensait quoi. Guillemette, ma mère, travaillait à l’Innovation, rue Neuve. Elle était vendeuse, au rayon chapeaux pour dames. Elle travaillait dur et déployait beaucoup d’efforts pour rester élégante malgré les restrictions. Parfois je l’accompagnais au travail. Ce grand magasin ressemblait à un palais et le plafond semblait toucher le ciel. Mon père, Fernand, tenait une aubette à journaux place Brouckère. J’étais très fière de lui, parce qu’il savait tout ce qui passait dans le monde. Entre deux clients, il lisait toutes les gazettes. Même celles des collabos, comme il disait. Il vaut mieux toujours connaitre ses ennemis, me disait-il, en faisant un clin d’œil. Mais ce qu’il préférait, c’était les histoires dessinées. Il lisait chaque semaine Spirou et Bravo ! et il dévorait les aventures de Tintin dans Le petit vingtième. Il était fan d’Hergé. Il avait même assisté au mythique faux retour de Tintin du pays des Soviets organisé en 1930 à la gare du Nord. Mon père était incollable sur les héros de bande dessinée et passait des heures à me raconter leurs histoires. J’adorais ça ! Ma mère était moins enthousiaste. Elle se moquait souvent de son mari en disant qu’il n’était qu’un grand enfant et que toutes ces bandes dessinées n’étaient plus de son âge. Moi j’étais du côté de mon père, d’autant plus qu’il me ramenait souvent des illustrés à la maison. Je crois que je connaissais toutes les histoires de Tif et Tondu, de Valhardi et de L’épervier bleu par cœur. Je me rappelle aussi de ce dimanche du mois de juin où mon père avait invité son ami Bob Mertens et sa fille Suzanne à la maison.
Commenter  J’apprécie          50
Chaque soir, malgré le brouillage, mes parents écoutaient la radio. Moi je n’y comprenais rien. En allant me coucher, je ne me doutais pas de ce qui m’attendait le lendemain. Et cette journée, je ne l’oublierai jamais. En ce 7 septembre 1943, à 9 heures 45, je retrouvais Yvonne et Suzanne avenue de la Couronne. Nous allions chez mademoiselle Janssens, notre professeur de piano, quand soudain…À 9 heures 51 minutes, soit très précisément six minutes plus tard… L’enfer commençait. Des dizaines de bombardiers alliés commencèrent à larguer leurs bombes. Des bombes qui tombèrent par erreur sur le quartier des casernes à Ixelles alors qu’elles étaient destinées à l’aérodrome d’Evere occupé par les forces allemandes. Nous n’avons pas réfléchi et avons couru sans savoir où aller. Je me rappelle avoir trébuché et m’être entaillé le genou. Et alors que Suzanne m’aidait à me relever, Yvonne pleurait. Nous étions complètement affolées. Nous nous sommes cachés sous le porche d’une maison en espérant qu’elle ne soit pas prise pour cible… Le quartier était dévasté ! Au total, ce sont 130 bombes de 200 kilos chacune qui furent larguées. Les Anglais bombardaient notre ville ? Les mêmes que papa écoutaient à la maison ? Ceux qui devaient venir nous délivrer ? J’étais encore trop jeune pour comprendre. Au total, on dénombra des centaines de victimes. Des Allemands dans les casernes, mais aussi beaucoup de civils et des prisonniers belges détenus par l’occupant. Deux trams furent éventrés, faisant une vingtaine de morts sans compter la gare d’Etterbeek qui fut gravement touchée. Nous avions survécu contrairement à la pauvre madame Janssens dont nous avons appris plus tard que sa maison avait été bombardée. Le vacarme cessa. Les flammes continuèrent à s’élever vers le ciel. Tout cela n’avait duré que trente secondes mais elles avaient pris des allures d’éternité.
Commenter  J’apprécie          40
Je connais les hommes. Ils sont doués pour parler mais quand il s'agit d'agir, c'est autre chose!
Commenter  J’apprécie          50
En 350, Jarno a pris plusieurs fois le dessus sur le roi Ago. Cette performance ne passe pas inaperçue et en 1972... l'usine Yamaha lui confie des motos officielles... avec à la clé le titre en 250!
Commenter  J’apprécie          20
-Tof ! En parlant de Sam, on dirait bien qu'elle a un bountje pour toi... Tu vas faire quoi ? A ton âge, moi, j'étais chaud comme une baraque à frites.
Commenter  J’apprécie          20
Ton accident, la fausse identité, la tentative de meurtre... c’est pas un article, mais une bande dessinée qu’il faudrait écrire!
Commenter  J’apprécie          20
Quelle prétention de croire que nos recherches font toujours progresser l'humanité! Elles peuvent également la faire reculer...
... mais un bon armagnac peut aussi la sauver. Pour un temps du moins!
Commenter  J’apprécie          10
J’avoue que le fait de voir le meurtrier de ma mère derrière les barreaux ne me laisse pas indifférent... mais j’ai un problème... c’est l’idée que tu puisses un jour sortir de cette taule!
Commenter  J’apprécie          10
On va leur en foutre une bonne pinte de zwanze à ces chleus !
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Baudouin Deville (127)Voir plus

Quiz Voir plus

Correspondances artistiques (1)

D'une Joconde à l'autre, séparément et chacun à sa manière à des dates différentes, deux artistes français ont célébré Mona Lisa en chanson (indice : Aigle et tête de choux) :

Serge Gainsbourg et Léo Ferré
Léo Ferré et Anne Sylvestre
Barbara et Serge Gainsbourg

10 questions
213 lecteurs ont répondu
Thèmes : peinture , musique , histoire de l'art , Instruments de musique , musiciens , art , artiste , symphonie , mer , Japonisme , impressionnisme , sécession viennoise , Abstraction , Côte d'Azur (France) , romantisme , pointillisme , symbolisme , Pique-niques , joconde , leonard de vinci , renaissance , culture généraleCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}