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Critiques de Beatrice Alemagna (186)
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Les choses qui s’en vont

2020 annus horribilis s'en va, tant mieux, mais... Dans la Vie, les choses s'en vont... Elles se transforment, elles passent...



L'auteure a intercalé un calque entre chaque dessin, et l'enfant peut faire disparaître les choses, en tournant la page:

Les larmes sèchent et des idées noires s'évanouissent. (L'enfant sourit de nouveau)

Le mauvais temps et les petites blessures aussi.

Les feuilles des arbres tombent en automne.

Comme les dents de lait et les cheveux...

Mais une seule chose ne disparaîtra jamais, JAMAIS!

C'est L'AMOUR.



Mais, la course internationale au vaccin a développé les thérapies à base d'ARN messager (qui pourront être utilisées contre certaines formes de cancer.

Il y a eu réduction de la pollution atmosphérique.

La Chine a interdit la vente d'animaux sauvages pour la consommation alimentaire (pangolin et chauve souris...)

Carbios, une entreprise française a découvert une enzyme capable de recycler le plastique, le PET (oui, car on parlait "d'anus horribis", ) à l'infini...



" Les choses s'en vont, mais elles laissent des traces, elles ne disparaissent pas vraiment, elles sont toujours là... "Béatrice Alemagna.
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Petit Grand Boubo

??? Que dit ce livre ??? Qu'apporte ce livre ??? Quel est l'intérêt de ce livre ???

Soit je suis passée totalement à côté du signifiant et du signifié, ce qui n'est pas impossible. Soit il n'y a aucun signifiant ni signifié là-dedans, ce qui n'est pas impossible non plus. Je vous laisse le soin de vous forger votre propre opinion sur la question, car moi, en tout cas, je n'ai rien perçu.



Reste les illustrations... Ma fille de 4 ans l'a tiré au sort dans ses prospections à la bibliothèque municipale. Le format et l'image de couverture pouvaient paraître intéressants... Sitôt tournée la première page, j'ai compris qu'il n'en serait rien me concernant. Alors je lui ai demandé à elle ce qu'elle en pensait. Elle m'a dit qu'elle trouvait les dessins jolis. C'est la raison pour laquelle j'ai hissé le livre à deux étoiles.



Ensuite, je lui ai demandé si elle avait compris l'histoire. Elle m'a alors fait sa mine dubitative et a haussé les épaules. Là, je me suis dit que c'était effectivement ma fille même si, évidemment, je n'ai rien laissé paraître à aucun moment pour tâcher de ne pas l'influencer (mais j'avoue que parfois, ce rôle de témoin impartial me pèse plus qu'à d'autres).



Attention, je vais essayer de vous transcrire le fond de l'histoire, arrêtez-moi si ça va trop vite ou si c'est trop dense ; une espèce d'ourson-cochon à queue d'écureuil prétend s'appeler Boubo. Il prétend aussi qu'il est grand (alors qu'on voit qu'il est manifestement petit) et... et... et puis... euh... euh… bah… c'est tout, je crois. Et puis c'est tout, c'est la fin de l'histoire et vous êtes content et vous allez vous coucher.



Ainsi vous voilà révélés les grands mystères de la croissance et de sa perception par la gent enfantine. Un grand programme, comme vous vous en doutez. Mais ce n'est bien évidemment que mon petit grand avis, c'est-à-dire une grande petite chose…
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Un grand jour de rien

Quel titre magnifique : de façon magnétique, il nous a détournés de notre quotidien frénétique pour nous attirer vers les pages joliment détrempées de pluie de cet album…



Pas évident de s’occuper seul quand par un temps maussade, tout l’ennui de l’univers s’est donné rendez-vous : ce petit garçon dont la maman est occupée et le papa absent a avant tout envie de jouer à la console, ne remarquant pas à quel point elle isole plus qu’elle ne console. Lorsque le jeu se retrouve malencontreusement au fond de la mare, c’est un monde insoupçonné qui se révèle dans toute son intensité glaçante, troublante, fascinante, éblouissante. Le décor que l’enfant croyait connaître par cœur apparaît soudain sous un jour nouveau qui recèle mille et une expériences passionnantes. Des instants si précieux qu’il devient urgent de les partager avec sa mère autour d’une tasse fumante. En somme, un incroyable jour de rien !



Les illustrations de Béatrice Alemagna sont fabuleuses (« les plus belles que j’ai jamais vues », dixit mon moussaillon de dix ans). Elles ont un charme singulier et mélancolique qui respire merveilleusement l’intensité de l’enfance. Elles nous font ressentir le désarroi de ce petit chaperon orange fluo, puis la manière dont il s’affirme au contact de la nature. De quoi nous donner envie de lever les yeux de nos écrans et de prendre un grand bol d’air. D’empoigner de la terre humide à pleines mains. D’explorer les environs, au gré des rencontres et de son imagination, à la recherche de petits trésors.



Un album beau et profond dont il a été un vrai bonheur de partager la lecture, en famille, bercés par une averse automnale et enveloppés du parfum de chocolat chaud.



PS : nous allons de ce pas découvrir d’autres albums de cette autrice-illustratrice. N’hésitez pas à nous donner des conseils !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Le fabuleux désastre d'Harold Snipperpott

Des parents ternes, grincheux, qui ne manifestent pas leurs sentiments, ne donnent pas de baisers, voilà de quoi décourager Harold qui aimerait pour une fois avoir une fête d’anniversaire pour ses sept ans.

Heureusement Monsieur Ponzio a une solution...

C’est une lecture très divertissante qui plaira aux enfants (et à leurs parents tout grincheux soient-ils). Les situations sont cocasses, les dessins illustrent bien le propos.
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Un grand jour de rien

" Un jour de rien" est un album qui comporte tout ce que la litterature jeunesse peut apporter à l'enfant de plus abouti. Il interroge sur la question du "loisirs", du temps libre. Dans notre société "hyper connectée", faire la redécouverte de loisirs hors écrans devient une aventure ! La magie du graphisme et des illustrations ouvre alors au champs de l'exploration et de la découverte de la nature. Et l'enfant vient ici rappeler à l'adulte sont besoin de partager de simples moments de bonheur !



Terriblement contemporain dans les expériences de vie en famille aujourd'hui, cet album est à glisser dans toutes les chaumières pour les vacances avec les bonnes résolutions de digital détox !
Lien : http://www.liresousletilleul..
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C'est quoi un enfant ?

C'est quoi un enfant? A cette question, on pourrait répondre une foultitude de choses, et ici, en quelques pages seulement, le portrait est assez développé: la taille bien sûr, les peurs, les envies bizarres (pour un adulte), l'incompréhension des envies (toutes aussi bizarres) de ces mêmes adultes, leur imagination, leurs différents caractères, leurs aspirations.

Ca peut être parfois un peu caricatural, ou un peu simpliste - parfois - mais il y a matière à la découverte de soi pour les enfants qui écoutent et lisent ce livre très positif. Les illustrations sont originales, amusantes, parfois grotesques, des portraits d'enfants qui se curent le nez, écoutent l'océan dans un coquillage ou portent un appareil dentaire.

Enfin il apporte un regard affectueux et ouvert sur le monde des enfants et celui des adultes.
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Histoire courte d'une goutte

Cet album géant allie graphisme coloré et philosophie sur le temps qui passe. Entre la naissance de cette petite goutte et sa mort, Béatrice Alemagna nous raconte la folle aventure de cette goutte avec beaucoup de vivacité et de poésie. De quoi prendre conscience de la notion du temps qui passe et qui n'est pas le même pour tout le monde.

Cet album reste unique pour les illustrations, superbes, colorées qui respirent la vie et le mouvement dans un format grandeur nature qui invite à l’imaginaire.
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Un grand jour de rien

Un grand jour de rien est un gros coup de coeur. Mon fils de 6 ans et moi-même l'avons sélectionné pour le Prix OCCE 41.



Béatrice Alemagna parle ici avec son coeur de ces petits riens qui peuvent embellir une journée lorsque l'on veut bien se déconnecter du monde : observer la nature, dévaler une colline enherbée, s'émerveiller devant de petits cailloux brillants, s'ébaubir devant un défilé d'escargots, respirer l'air de la forêt à pleins poumons... Dit comme ça, ça peut paraître enfantin et superflu, moi je trouve surtout que c'est essentiel et que l'on en retire de gros bénéfices (une sensation de plénitude absolue en premier lieu).



J'aime le fait que l'album véhicule plusieurs messages : sur les trésors que la nature nous offre, sur les bienfaits de l'ennui, du silence et de la solitude, et enfin sur les motivations des personnes qui nous entourent, qui peuvent parfois paraître obscures à qui n'essaie pas de les comprendre.



Cette invitation à l'exploration et à l'introspection est habilement mise en images. L'utilisation des couleurs d'un automne pluvieux nous plonge directement dans le silence et la beauté de la forêt qui devient parfois fantasmagorique sous les crayons de couleurs et les pastels de l'illustratrice. Le collage de quelques éléments un peu vieillots dans les illustrations contribue à bercer le lecteur dans une petite bulle forestière un brin mélancolique.



Béatrice Alemagna offre à son lecteur un album très riche, qui mets les sens en éveil avec de tout petits riens. Un texte poétique, des illustrations magiques pour une invitation au bonheur simple, à la découverte de soi et du monde qui nous entoure (nature et être humains). Une petite pépite.
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Un grand jour de rien

Dans une maison à la campagne, un petit garçon, en vacances avec sa maman s'ennuie. Il pense à son papa, sa mère lui reproche son manque d'énergie. Son passe-temps préféré : sa console. Jusqu'au jour où...



Un bel album qui décrit l'émerveillement du petit garçon qui retrouve des sensations, le goût du jeu au contact de la nature qui lui a "volé" sa console.

Le jeu d'oppositions entre paroles et silences est très bien vu et ne pourra être commenté dans une classe.
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Le merveilleux dodu-velu-petit

Les couleurs douces des illustrations, le désordre qui y règne, l'originalité et la modernité du style, et enfin cette doudoune rose fluo d'Edith, tout concourt à ne pouvoir résister à lire ce livre après l'avoir feuilleté.

Edith se présente: cinq ans et demi, Eddie pour les amis, des parents et une grande soeur talentueux, et elle... elle qui ne sait rien faire, enfin, rien de vraiment particulier.

On la devine un peu jalouse de sa grande soeur, bien sûr, et lorsqu'elle entend, un matin, quelques bribes de ses paroles que je cite: "anniversaire-maman - dodu - velu - petit", elle saute sur l'occasion pour trouver elle ce magnifique cadeau qui comblera sa maman. elle part donc en quête de ce cadeau "velu, dodu et petit", faisant le tour des commerces du quartier, interrogeant toute la ville, jusqu'à ce qu'elle trouve!



Mes petits cobayes personnels ont aimé l'histoire et ont dévoré les images des yeux. De mon côté, je serais un peu plus réticente: je l'ai trouvé difficile à lire à voix haute - qui parle? - et surtout, je n'ai toujours pas compris pourquoi la grande soeur a prononcé ces quatre mots déclencheurs de l'intrigue... on peut tout imaginer évidemment, mais ça m'a dérangé.

Un grand j'aime néanmoins pour la fraîcheur de cet album de Beatrice Alemagna, dont on avait déjà aimé Un Lion à Paris.


Lien : http://pourunmot.blogspot.fr..
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Les choses qui s’en vont

Les choses qui s’en vont… En ce moment, il y a quelque chose qui a envahi le monde qui devrait s’en aller… Cela ferait plaisir à un grand nombre ! Mais je m’égare… Je suis ici pour vous parler d’un chouette album jeunesse. Celui-ci utilise un ingénieux système de calques permettant d’apporter une sorte de mouvement aux illustrations. Le rendu est aussi réussi que sympathique ! Par exemple, on va mettre sur un calque des gouttes d’eau, des dents de lait ou des notes de musique. Puis, en tournant la page, les éléments vont disparaître.



Voilà une façon originale, très jolie et poétique d’aborder la thématique du temps qui passe, de l’éphémère, de la vie et de l’évolution des choses. Parfois, ce sont des choses simples comme la météo ou des choses désagréables comme les poux. Mais cela peut également toucher à des sujets plus sensibles comme les larmes, la mort, la maladie/le cancer faisant perdre les cheveux, etc. Or, quel que soit le thème, Beatrice Alemagna emploie toujours les mots justes, la simplicité, la douceur et l’émotion.



J’ai pris plaisir à me laisser porter par le récit. Ce dernier m’a parfois fait sourire, notamment avec les poux ou la poussière. En outre, le dénouement est très mignon ! De quoi faire fondre le cœur d’une maman lectrice ou d’un papa lecteur…
Lien : https://lespagesquitournent...
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Un grand jour de rien

Cet album fut une jolie découverte ! En lisant le résumé, j’ai cru avoir affaire à une lecture similaire de « Qu’est-ce que je m’ennuie » de Christine Naumann-Villemin et François Soutif néanmoins, ce ne fut pas le cas, car cette histoire est bien plus mélancolique et moins dans l’humour. Ici, on ne suit pas un uniquement garçon qui s’ennuie pour un rien : il a sa console portable. Apparemment, celle-ci semble être la seule et unique occupation de ses vacances à la campagne. Il faut dire que le fait que sa mère passe ses journées à écrire ou travailler n’aide pas à se distraire… Dehors, la pluie tombe avec violence et les bourrasques plient les branches des arbres… Malheureusement pour notre jeune héros, sa mère (elle-même accro à son ordinateur) lui confisque son unique source de divertissement… Ni une ni deux, le petit attend qu’elle ait le dos tourné pour la reprendre et s’échapper dehors. Pas de chance : le destin joue des siennes et la console tombe dans l’eau… Comment faire sans écran ? Comment s’occuper lorsque l’on est tout seul ? C’est à ce moment-là que le lecteur, par l’intermédiaire du jeune héros, va réaliser que le bonheur est fait de choses simples. Il ne faut pas grand chose pour s’amuser et il y a tant à observer ! L’enfant va ouvrir les yeux sur ce qu’il se passe autour de lui et va profiter de la nature (escargots, bestioles, terre, champignons, etc.). Le message est efficace.



Ce récit soulève également une question à laquelle il est difficile de répondre : qu’est-il advenu du père de famille ? Est-il mort ? Les parents ont-ils divorcé ? Le fait qu’on parle de lui comme quelqu’un n’étant plus présent… J’aurais tendance à imaginer le pire, mais il ne me semble que rien est sûr… Quoi qu’il en soit, ce sera certainement l’une des interrogations des lecteurs, car la narration y fait référence à plusieurs reprises… Les illustrations douces et enchanteresses dégagent également beaucoup de mélancolie. C’est sans doute dû aux contrastes chaud/froid de la forêt, au temps pluvieux et au décor de la maison assez sombre. Sans oublier la fin qui laisse le lecteur songeur… On a là un bel album qui aborde plusieurs thématiques essentielles à l’enfant (loisirs/occupation/ennui, famille, vie quotidienne, jeux vidéo/écrans/tablettes, nature, sensations, partage/échange).


Lien : https://lespagesquitournent...
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Les choses qui s’en vont

Beatrice Alemagna propose ici un livre d'artiste mêlant papier et calque qui parle avec douceur des petites et grandes disparitions.

Un album sur la perte traité par Beatrice Alemagna permet avec sagesse et philosophie de voir les choses autrement. L'auteure-illustratrice italienne met tant de grâce et de sensibilité dans son dessin et tant d'ingéniosité dans le dispositif de feuilletage des pages que la douleur de la disparition... disparaît un peu elle aussi. Elle fascine par son travail artistique car le graphisme et la matière disent autant que de long discours pour rendre ce sujet abordable sereinement avec l'enfant.
Lien : http://www.liresousletilleul..
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La gigantesque petite chose

Très bel album qui laisse les lecteurs suivre une chose mystérieuse. Elle représente une certaine universalité, est fugace, se cache dans des petits riens. Mais qu'est-ce donc ? Le bonheur bien sûr !



Cette histoire fonctionne par doubles pages, au gré de phrases malicieuses qui ne nous laisseront pas indifférents. L'autrice se joue de nous, en sous-tendant que nous sommes presque nigauds de ne pas la voir cette petite choses invisible. Elle semble nous dire, ouvrez les yeux !



Quelle magie dans cet album...
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Les cinq malfoutus

Un message de tolérance farfelu mais pas mal-foutu !
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Un grand jour de rien

Quand on se retrouve avec sa mère, dans une maison de vacances au milieu de nulle part, sans jeu électronique, où il n'y a strictement rien a faire, c'est la bérézina !

Et en plus il pleut ! Catastrophe !



« Je sentis que tout l'ennui du monde s'était donné rendez-vous dans ce jardin »



Et pourtant, loin de ce monde virtuel, ce petit garçon dans son magnifique imperméable orange, m'a rappelé la petite fille que j'ai été et qui s'émerveillait de tout et de rien.



Observer la lenteur d'un escargot.

Voir les rayons du soleil traverser les rideaux de pluie.

Dévaler les collines, ou prendre son temps.

Grimper aux arbres,

Regarder les insectes et les milles et une choses merveilleuses que nous réserve la nature.



Un magnifique album, tout en poésie, à découvrir avec son enfant pour rappeler l'importance de tous ces petits riens qui font le bonheur de beaucoup, quand on a gardé une âme d'enfant et que l'on sait ouvrir grands les yeux !



Un grand jour de rien de Béatrice Alemagna aux éditions Albin Jeunesse.

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Adieu Blanche-Neige

"Le beau n'est que le premier degré du terrible". Cette citation de Rilke en exergue de ce magnifique album dit toute la difficulté de parler de ce livre.



Béatrice Allemagne est une très grande dame du livre pour enfant, auteure illustratrice à la voix et surtout à l'image singulière. Ici, elle revisite l'histoire de Blanche Neige, non pas en l'illustrant, mais en opérant une réécriture graphique. Partie du texte de Grimm (celle où la reine meurt sous la torture et sous le regard des invités aux noces de Blanche Neige, et non la version édulcorée de Walt Disney), elle a repris le récit en images, images noires et parfois terribles, issues de son imaginaire, avant de caler dessus son propre texte : ce sera l'histoire de Blanche Neige du point de vue de la reine, dévorée de souffrance de ne pas être mère, de vieillir. Une femme haineuse, et prête à tout pour détruire Blanche Neige.



L'album alterne donc des pages de texte et des séquences d'illustrations pleine page, sombres et tourmentées, où émerge parfois un élément rose fushia. Les cheveux se dressent sur les têtes, les visages se déforment, l'apparence des personnages reflète les sentiments de la reine, on ne les reconnaît pas nécessairement d'une page à l'autre...



C'est très beau, effrayant, dense... on ne sort pas indemne de ce Blanche Neige, qui n'est vraiment pas destiné aux enfants.

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Les cinq malfoutus

Cinq malfoutus vivent en colocation. L'un est plein de trous, l'autre est à l'envers, le troisième est raté... Bref, pas un pour rattraper l'autre !

Mais ils s'acceptent tels qu'ils sont avec humour et autodérision. Jusqu'à ce qu'arrive le Parfait, qui les renvoie à leurs défauts et s'agace de leur nullité.

Cet album de Beatrice Alemagna est une ode à la différence et à la médiocrité. Car ce sont nos défauts qui nous permettent d'être bienveillants envers ceux des autres, et qui nous offrent une vision du monde unique. Et le Parfait dans tout cela ? L'est-il vraiment pour commencer, lui qui critique plus vite que son ombre ?!
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Au pays des petits poux

C'est l'anniversaire de petit pou gras. Pour la première fois, tous les poux du matelas vont se rencontrer. Mais voilà, ils sont étonnés de se trouver si différents les uns des autres et sont un peu méfiants.



Un album sur la différence, avec des illustrations très douces bricolées à partir de tissus.
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C'est quoi un enfant ?

"C'est quoi un enfant ?" Question pertinente s'il en est ! Comment définir ces petits d'homme, à la fois si semblables à leurs aînés et si différents ? 



Béatrice Alemagna se lance dans une définition aux multiples facettes : descriptions physique et morale, goûts particuliers, besoins, mais aussi comparaison avec les adultes. C'est à la fois tendre, drôle et très juste.

Je suis moins fan de ces illustrations que de celles des "Choses qui s'en vont", mais cela n'enlève rien à la qualité de cet album.



Décidément, je ne fait de commencer à explorer l'œuvre de cette auteure !
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