Hölderlin vivra dans une pièce ronde, au premier étage d’une tour, éclairée par trois fenêtres pendant plus de douze mille jours. Une pièce sans angles, sans arêtes, sans brisures. Mais il s’est arrêté de compter. Plus d’âge ni de dates. Il ne connait plus que l’ombre ou la lumière, l’aurore ou le crépuscule. Et les saison, qui reviennent toujours. Seul au coeur de la beauté du monde, il attend.