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Citations de Béatrice Courtot (84)


Sant Antoni es un bon sant... entendit-elle chantonner. Un villageois lui expliqua que la célébration de Sant Antoni était très enracinée dans les coutumes populaires. - Il est le patron des animaux domestiques, et ceux utiles aux travaux des champs (...) Les benedictions des animaux des villageois allaient commencer. Canaris, chardonnerets, chiens, chats, porcs, poulets et ânes attendaient patiemment la sortie de la messe en l'honneur de San Antoni.
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Cette ville était encline à l'amour, mais aussi à la colère des hommes. Le cœur palpitant de Marseille parlait les langues de l'exil.
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Les oranges, que mon père cultivait de génération en génération, étaient indispensables pour réaliser ma passion. À vrai dire, elles étaient mes fidèles complices chaque jour.
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Au port de Soller, les petites barques de pêcheurs côtoyaient les croiseurs de guerre italiens. J'évitais dorénavant les promeneurs vers la mer. C'était devenu très dangereux, tout comme parcourir les routes de guerre. Les villages et les bourgs avaient été abandonnés faute de ravitaillement et d'approvisionnement. Le bruit quotidien des hydravions devenait insupportable. Malgré les fusillades sur la place publique et les incarcérations, nous continuions la lutte. Je fermais les yeux sur le contenu des messages que je cachais avec l'espoir que sur notre île, des innocents puissent échapper à la barbarie.
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Marseille vivait au rythme nonchalant du printemps. Des cafés bruyants aux terrains de pétanque, les habitants vaquaient à leurs occupations préférées. Il y avait dans l’air comme une étrange vibration. La vibration d’une mémoire qui refuse de n’être que du passé. Marseille riait, chantait, discutait, parlait sans cesse. Les terrasses étaient joyeusement bavardes. La cité phocéenne n’avait pas oublié qu’elle était fille de générations d’émigrés venus du monde entier sans lesquels elle ne serait plus qu’un coin de terre sans âme. Elle avait été un phare lumineux dans les moments difficiles.
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Je marchais. Durant ma longue marche, j'avançais l'esprit léger ; le rythme de ma respiration, de
mon coeur, le crissement de mes pas, emplissaient mon esprit d'une sensation apaisante. Le silence, les couleurs de l'ombrelle,l
e parfum des pinèdes,des orangers, une brume sur les flancs de la montagne, la brise caressante, toute la nature me prenait dans ses bras. La communion avec elle me donnait ma force. Je savourais le moment présent. Dans cette manifestation de bonheur, s'épanouissait en moi une sensation heureuse et spontanée.
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"Il y a 4 étapes dans la vie d'un homme.
1. On croit au Père Noël.
2. On ne croit plus au Père Noël.
3. On est le Père Noël.
4. On ressemble au Père Noël".
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J'ai accepté d'être un cobaye, de changer mille paramètres de ma vie, mais j'ai aussi mon mot à dire. Et puis je ne vais pas obéir sans cesse aux désidérata d'un...robot
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Les plus sévères diront que les histoires d’amour entre Français et Algériens étaient rarissimes à l’époque. Certes, et c’est bien pour cela que les romans existent, pour embellir l’Histoire, cultiver l’optimisme!
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Ne regarde pas les obstacles. Vise la lune ! Au pire, tu atterris dans les étoiles, comme disait Oscar Wilde. Mais au moins tu auras essayé. Tu es dans une phase de mutation, ne te précipite pas, mais n’oublie pas qu’il est temps pour toi de rayonner.
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Chez nous, on dit que la vie est comme la mer. Elle avance, se retire, elle avance de nouveau vers la grève. Il faut respecter le rythme des marées pour ne pas se noyer.
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« Enseigner une langue, c’est proposer un voyage. L’apprendre c’est partir. »
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François m’assurait un bonheur merveilleux, vrai, lumineux. Je vivais dans le même temps un passé, un présent et un avenir. Si le présent se déroulait sous mes yeux, le passé ne s’était pas effacé avec l’ardeur de ses blessures et mon avenir s’éclaircissait.
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Bercée par la brise marine, elle semblait désormais apaisée. Ses chevaux au vent s'entremêlaient. Elle respirait l'air d'une nouvelle journée à plein poumons et admirait le premier rayon du soleil qui transperçait un nuage, comme du coton. Le réveil de la nature la fit frissonner. Elle percevait cet horizon rosé comme un tableau en perpétuel renouvellement.
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En fermant la porte de sa chambre, je me dis que tout compte fait, la chance n'est qu'une question d'échelle et de point de vue.
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Ma grand-mère aimait dire que "demain" ressemblait à un vase magique. Il fallait veiller à ne pas trop le remplir de fleurs, de peur qu'elles ne se fanent avant même d'avoir éclos.
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Rivière émeraude
Des ailes irisées
Libellule libérée
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C'était presque vingt-cinq ans auparavant, en 1930.L'un d'eux se souvenait du sentiment de honte et d'humiliation qu'il avait ressenti en fêtant le sang versé de ses aïeux. Comment avaient-ils pu célébrer le pillage de leur terre ? Les européens avaient construit Alger à leur image. Elle dominait la mer, comme eux dominaient les autochtones.
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Puisque la France et l’Algérie s’aiment aussi fort qu’elles se détestent, ce paradoxe rejaillit dans les relations actuelles entre ces deux pays : repentance, relent de communautarisme, difficultés d’intégration… sûrement dû à de nombreux non-dits dans le passé. Même si les meurtrissures sont encore présentes, si les séquelles de l’Histoire ne s’effacent pas, je pense que notre nouvelle génération doit avancer, regarder vers l’avenir pour reconstruire une nouvelle relation, porteuse d’apaisement et d’espoir.
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Petite, je me sentais comme un rejeton, une sorte de greffe qui n’avait pas pris. Sans parents, je m’étais construite à la manière d’un rosier, supportée par un grand-père tuteur, et la vie m’avait dotée d’une repartie aussi vive que des épines de ronces. Pour atteindre mon cœur, il fallait braver maints obstacles. On me disait souvent que j’étais une fille insondable car aucun sentiment ne transparaissait. En définitive, j’extériorisais toutes mes émotions en dansant. Ma voie. Mon salut.
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