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Critiques de Beatrice Phillpotts (12)
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Les Fées du jardin

Tout à fait dans la lignée du monde féerique, illustrée de belles images,on y retrouve tout l'univers des fées. Plantes, poèmes, sortilèges, c'est un livre pour les rêveurs épris de merveilleux.



Sa couverture épaisse et matelassée, ses pages au fond jaune, tout y est pour nous plonger dans cet univers et pour passer un bon moment.
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Le livre des fées

Une couverture matelassée, des pages d'un effet parcheminé et des légendes à croquer... On y apprend même pourquoi les trèfles à 4 feuilles sont magiques...
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Les Fées du jardin

des parterres magiques, des sortilèges de bonheur encartés dans un ouvrages aux illustrations classiques et modernes toute plus belle les unes que les autres. Un livre qui se feuillette agréablement et donne l'envie d'aller au jardin y débusquer quelques fées...
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Les Fées du jardin

Aujourd’hui, il fait beau. C’est une matinée à prendre son thé dans le jardin, un livre sur les genoux. La campagne est silencieuse, seuls les oiseaux parlent. Un petit air balance les branches des arbres. J’ai trois grands marronniers qui crissent dans un petit bruit argentin, ce sont des chuchotements coquins. Les fées m’observent… je le sais, on le dit dans mon livre.



Le jardin recèle un univers enchanteur. Cette communauté est aussi vieille que notre monde. On ne sait jamais où la trouver, mais parfois, elle se livre au regard d’un promeneur au détour d’un chemin, d’une balade en forêt, dans un verger…

Ainsi par une nuit sombre et lugubre, comme on peut l’imaginer dans un conte, un fermier de Cornouaille, Mr. Noy, les découvrit en traversant la lande. Il rapporta que c’était dans "le plus merveilleux des vergers". Fleurs, fruits, arbres, tout y était épanoui et luxuriant. Le dramatique de l’histoire, c’est que Mr. Noy y vit aussi sa fiancée défunte. Elle n’était pas morte, mais simplement prisonnière d’un enchantement pour avoir croqué un fruit de ce verger. Son éternité maintenant était parmi les fées. Mr. Noy dut la quitter et toute sa vie, il pleura cet amour.

Cherry de Zennor, de Cornouaille également, raconta son amour avec un homme du peuple des fées… Il ne faut jamais brusquer ces créatures surnaturelles, sinon, elles disparaissent à jamais et leur monde nous ferme ses portes.



Dans les arbres, chênes, frênes, noisetiers, noyers, sureaux… ils aiment s’y reposer, ou surveiller. Les légendes citent souvent l’arbre comme le portail du royaume. Les nymphes des bois, les lutins sylvestres, peuvent se transformer en arbre, en ramage, et ainsi garder les lieux. Malheureux celui qui s’aventurerait à tronçonner sans réfléchir ! Des créatures maléfiques viendraient aussitôt le tourmenter.

L’aubépinier a un pouvoir qu’il ne faut pas négliger. En 1920, "… on avait prévu de défricher pour construire un hôpital. Un bûcheron avait été prévenu que cet abattage risquait fort d’être le dernier pour lui, mais il rétorqua : "Je reviendrai sauf, sans aucune peur, et allez donc au diable avec vos foutues superstitions !". La vengeance des esprits fut impitoyable. Le bûcheron fut foudroyé par une attaque dans la nuit même. Il retourna en ville, ainsi qu’il l’avait juré, mais dans un cercueil, l’année suivante. L’hôpital fut construit mais n’a jamais été en fonction."



D’hier et d’aujourd’hui, les contes et légendes témoignent qu’il ne faut pas prendre à la légère les avertissements des fées. Elles peuvent se montrer bonnes comme mauvaises si on commet un impair. Il est donné dans le livre quelques consignes pour ne pas être impudent et les vexer.

Un jour, le jeune Willy du comté de Durham, à Midrige, se montra sot en oubliant les consignes : Ne pas leur adresser directement la parole, venir seul pour les rencontrer, se montrer poli… Il fut donc poursuivi par les esprits furieux jusqu’à sa maison et fut à deux doigts d’être embroché par la lance du roi des fées.



Campagnes, vergers, arbres, chemins, collines et aussi eaux… mers, lacs, rivières, étangs, marécages, puits. Elles sont partout. Un topographe écossais, Gérald Cambresis, a découvert un palais sous un lac. Sirènes, ondines, naïades, elles n’hésitent pas à rejoindre la terre par amour, mais s’enfuient dès leur susceptibilité chatouillée.



La lune est l’astre propice pour les rencontres. Dès que le soir tombe, on peut les surprendre entrain de danser. Il faut se montrer patient, d’un bon oeil, et être accompagné d’une chatte noire. Un petit rituel est alors préconisé… si vous êtes curieux, demandez-le moi et je vous le transmettrai…

Vous pouvez aussi voir d’autres choses moins belles. Le peuple des fées a des créatures que l’on appelle des gnomes. Ils vivent sous terre et dans des grottes. Ils se montrent vindicatifs, hargneux, et protègent les trésors. Les illustrations qui les représentent ne sont pas très sympathiques ! ils sont moins élégants que les petites créatures ailées.

Certaines fées ont été photographiées. Sir Arthur Conan Doyle en a écrit un livre et nous présente les jeunes filles qui les ont saisies dans leur parade. Elsie Wright et Frances Griffiths sont deux petites friponnes… Le romancier qui a donné vie à Sherlock Holmes, se questionnait encore à la fin de son livre ; les ont-elles vraiment vues ?



A la moitié de mon livre, j’arrête ma lecture et m’attarde sur les dessins qui le parent. Le papier a une teinte beige rosé, et donne un aspect vieilli. Les couleurs sont douces, un peu fanées, aquarellées. De belles illustrations enluminent les textes, certaines récentes sont de Kim Glass, d’autres sorties d’ouvrages anciens, dans le style de Cicely Mary Barker.

La magie fut immédiate, l’évasion aussi.



La deuxième partie révèle un herbier magique. Je pense alors à Benjamin Lacombe et son magnifique album "L’herbier des fées" et à Jean-Jacques Grandville avec "les fleurs animées".

J’en conçois que fées et fleurs se confondent.

"La magie "verte" génère d’innombrables sortilèges. La force vitale dégagée par nos plantes est telle que, lorsqu’on l’exploite, elle transforme inévitablement nos existences."

Les saisons offrent ses fleurs et délicatement, on peut les récolter. Chacune à ses particularités, ses emblèmes, ses senteurs, ses histoires, ses secrets. Admirées, célébrées, priées, elles sont plus que des corolles, elles sont magiciennes, et leurs pouvoirs sont multiples.



Mais avant la cueillette des fleurs, il faut cultiver son jardin. Nous passons ainsi dans la troisième partie.

Un jardin est personnel, il se créait amoureusement et méthodiquement. N’allez pas croire que les fées apprécient toutes les terres ! Il faut la travailler suivant les astres et les conseils des anciens pour avoir une belle moisson. Ici, nous parlons d’un jardin de plantes magiques. Il sera alors divisé en quatre loges ; un massif pour l’amour, un deuxième pour la protection, un troisième pour la médecine et un quatrième pour l’âme. Quelques sortilèges sont dévoilés, ainsi que le cérémonial pour le faire et il est indispensable d’avoir un couteau rituel, seulement approprié à la coupe des plantes.

"Le couteau devra être neuf et propre, avec un manche en bois et une lame d’acier…"



Le boudoir fleuri de la reine Titania, dans "Le songe d’une nuit d’été" de William Shakespeare, et le bosquet des fées, closent cette incursion au pays imaginaire et féérique des légendes. Après le jardin, il nous faut préparer un bois avec au moins cinq arbres. Le chêne est un réceptacle de gui ("sacré pour les druides"), le frêne pour les baguettes magiques, l’aubépine pour le sabbat, le sureau pour la protection et le saule pour exaucer les voeux.

Avec ces essences végétales, nous sommes parés pour passer la frontière qui sépare nos deux mondes.



Je lisais et je vous écrivais. Nous sommes à présent l’après-midi, nous aurons pratiquement passé la journée ensemble. Il fait toujours beau, le vent est plus taquin, les oiseaux s’égosillent allègrement. J’ai reçu la visite du chat de la voisine (dommage, il n’est pas noir), j’ai entrecoupé ma lecture de pauses, j’ai une théière pleine de thé de Chine à la bergamote et au citron, je suis allée visiter mon potager et mes parterres de fleurs en fouillis (il en faut pour mes fées), je suis allée caresser mon aubépine en lui promettant de ne plus jamais la couper. J’ai remarqué que je n’avais pas de saule ! J’ai essayé d’écouter, de voir… je crois qu’il faut que je me montre patiente. Voilà… je referme ce livre et je me sens rajeunie et contente.

Je vous conseille ce beau livre dont l’initiation se fait avec bienveillance, charme et sourire…
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The Book of Fairies

Ce livre est divisé en six chapitres le tout agrémenté de nombreuses images. Malgré une écriture élégante, une belle police et de très belles illustrations, le livre reste assez brouillon et peu intéressant dans l'ensemble. Les chapitres se distinguent peu les uns des autres et le mélange entre texte, légendes, citations et histoires de bonnes femmes n'est pas des plus judicieux.



Le premier chapitre (Le monde des fées) est plutôt intéressant et place les fées au coeur même de la nature. Sans vraiment rien apprendre de nouveau, les anecdotes sont cependant rigolotes.



Le second chapitre (Physiologie des fées) est carrément bâclé et ne nous apprend rien de neuf sur la vie des fées, excepté la partie transports qui est plutôt sympathique.



Idem pour le chapitre trois (Le peuple des fées) qui ne fait que reprendre les figures d'Obéron et Titiana uniquement.



Le chapitre quatre (Travaux et divertissements des fées) est tout aussi sympathique que le premier. On y découvre les différents travaux des fées qui d'ailleurs s'amusent plus qu'elles ne travaillent.



Le cinquième chapitre (Les fées et les mortels) est ennuyeux et rébarbatif.



Le dernier chapitre (Les fées dans l'art) est trop vite abordé et peu détaillé. C'est le chapitre de trop du livre.



Phillpotts agrémente le texte avec de très belles illustrations voire parfois des doubles pages magnifiques souvent accompagnées d'un poème.



CONCLUSION

Un livre avec de belles illustrations et quelques nouvelles notions, mais qui est loin d'être vraiment intéressant et surtout captivant. Dommage, car la lecture est facile et fluide grâce à un style d'écriture enlevé.
Lien : http://faeries.unblog.fr
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Le livre des fées

Le livre des fées est une sorte d’encyclopédie richement documentée ...
Lien : http://autrecotedumiroir.net..
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Le livre des fées

On apprend mille choses sur les fées dans ce très bel ouvrage, joliment illustré par des artistes plus ou moins célèbres, dont Cicely Mary Barker, Arthur Rakham, Edmund Dulac et même le peintre préraphaélite John Everett Millais... L'iconographie est riche.

Le livre est découpé en 6 parties. La narration est encyclopédique mais elle est merveilleusement travaillée et ne manque pas de poésie et d'imagination. Des poèmes figurent aussi dans ce livre, ils entrecoupent les textes et les illustrations toutes en couleurs.

La couverture est un hard-back mais elle est renforcée, presque moelleuse, Je garde précieusement ce beau livre dans ma bibliothèque, il est très agréable de le compulser de temps à autre, ne serait ce que pour se remémorer comment sont nées les fées et où l'on croyait situer le royaume de Faérie.
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Le livre des fées

Ce livre est divisé en six chapitres le tout agrémenté de nombreuses images. Malgré une écriture élégante, une belle police et de très belles illustrations, le livre reste assez brouillon et peu intéressant dans l'ensemble. Les chapitres se distinguent peu les uns des autres et le mélange entre texte, légendes, citations et histoires de bonnes femmes n'est pas des plus judicieux.



Le premier chapitre (Le monde des fées) est plutôt intéressant et place les fées au coeur même de la nature. Sans vraiment rien apprendre de nouveau, les anecdotes sont cependant rigolotes.



Le second chapitre (Physiologie des fées) est carrément bâclé et ne nous apprend rien de neuf sur la vie des fées, excepté la partie transports qui est plutôt sympathique.



Idem pour le chapitre trois (Le peuple des fées) qui ne fait que reprendre les figures d'Obéron et Titiana uniquement.



Le chapitre quatre (Travaux et divertissements des fées) est tout aussi sympathique que le premier. On y découvre les différents travaux des fées qui d'ailleurs s'amusent plus qu'elles ne travaillent.



Le cinquième chapitre (Les fées et les mortels) est ennuyeux et rébarbatif.

Le dernier chapitre (Les fées dans l'art) est trop vite abordé et peu détaillé. C'est le chapitre de trop du livre.



Phillpotts agrémente le texte avec de très belles illustrations voire parfois des doubles pages magnifiques souvent accompagnées d'un poème.



CONCLUSION

Un livre avec de belles illustrations et quelques nouvelles notions, mais qui est loin d'être vraiment intéressant et surtout captivant. Dommage, car la lecture est facile et fluide grâce à un style d'écriture enlevé.
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Le livre des fées

Il y a de cela quelques années, alors que je commençais tout juste à arpenter avec bonheur les sentiers de la féerie, je tombais par hasard sur cet ouvrage en librairie. Le Livre des Fées, de Beatrice Phillpotts, avec sa couverture douce, tout en tons pastels, et dont le sous-titre était de bon augure : Voyage au pays de Faerie. Et quel voyage !

Si la couverture en question pourrait faire croire à un ouvrage pour la jeunesse, il n’en est rien. Nous sommes en présence d’un beau livre mais les textes, au langage clairement adulte et basé sur des sources sérieuses, prouvent qu’il s’agit d’un beau livre pour adolescents et adultes.

Le Livre des Fées, donc. Divisé en plusieurs petits chapitres, il débute en proposant une définition de la fée et de sa naissance, ou plutôt devrais-je dire plusieurs définitions. [Lire la suite de la critique sur le site de Fées Divers]
Lien : http://feesdivers.fr/chroniq..
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Les Fées du jardin

Ce livre est superbement illustré avec des images à l'ancienne qui lui donnent un charme désuet mais bien présent. Des rituels liés à la magie naturelle y sont présents et vous incitent à mieux communiquer avec le petit peuple et à entretenir des relations harmonieuses tant avec lui qu'avec votre jardin.
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The Book of Fairies

Jolies illustrations, citations, poésies et anecdotes, le livre est plutôt "documentaire", comme un recueil de renseignements sur les fées et le pays de Faérie et pas du tout narratif malgré une plume agréable à suivre. Intéressant, mais un peu brouillon cependant, tout est mélangé...
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Les Fées du jardin

Le livre est composé de 3 parties. La première s'intéresse à la relation nature/fée d'hier à aujourd'hui. Bien que plus de la moitié des notions apportées soient déjà connues (pour les accros de ce genre d'ouvrage…), j'ai découvert avec enchantement des anecdotes très intéressantes et des légendes anglaises méconnues.



La seconde partie met en avant les différentes fleurs liées à chacune des quatre saisons.

L'auteur nous propose une explication magique et mythologique pour chaque fleur reliant ainsi directement la nature au pays des Fées. C'est la partie la plus intéressante, car chaque aspect abordé est surprenant. Le langage des fleurs est également traité avec la signification des fleurs mises en avant. On notera que chaque plante est relié à un dieu de la mythologie grecque. Pour le printemps, la tulipe est la fleur qui m'a le plus captivée. Pour l'été, la lavande (renfermant bien des secrets…) et le souci; pour l'automne la mûre, le houblon, le sorbier des oiseleurs et pour l'hiver, l'aconit.



La troisième et dernière partie nous propose de cultiver notre propre jardin des fées. De façon assez maligne, Phillpotts réussit de nouveau à introduire des anecdotes. C'est la partie la mieux illustrer: les aquarelles sont sublimes et les petits encadrés entrelacés de fleurs se lient à merveille avec le thème.



Le petit défaut final réside dans l'absence de conclusion: l'ouvrage se termine trop brutalement.



CONCLUSION



Les Fées du Jardin est un livre rempli de fraîcheur, de poésie et bien sûr de Féerie. Les nombreuses anecdotes folkloriques que vous y trouverez vous permettront d'étoffer vos connaissances féeriques. Vos yeux se régaleront des illustrations tout en finesse. A lire!



PS: Des illustrations vous attendent sur mon blog...
Lien : http://faeries.unblog.fr
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