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Critiques de Béatrice Taupeau (1200)
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Neuf parfaits étrangers

Voilà un bon bout de temps que je souhaitais enfin me plonger dans l’un des livres de cette auteure australienne, dont beaucoup ont déjà lu et adoré un de ses romans. J’en avais d'ailleurs lu d’excellentes chroniques. En allant faire un tour à ma bibliothèque communale, bonheur je le découvre et ni une ni deux, je l’emprunte. Hélas, je dois vous avouer tout de suite : mon rendez-vous ne s’est pas aussi bien déroulé que je l’escomptais.



Je ne sais pas pourquoi mais je m’imaginais tomber sur un thriller psychologique dans un huis-clos. Mais détrompez-vous : il s’agit d’un roman psychologique ! Alors oui, l’accent est bien mis sur la psychologie des personnages mais hélas, pour moi, c’est tout.



Je me suis donc assez ennuyée et en plus, le livre compte plus de 500 pages... J’ai trouvé qu’il ne se passait pas beaucoup de choses et certains passages étaient trop tirés en longueurs. L’histoire aurait pu tenir en moins de 300 pages si on enlève ces dernières. De plus, je dirais que c’est aussi le manque d’actions et de rebondissements qui ont fait que je n’ai pas plus que cela accroché à cette lecture.



C’est bien entendu mon humble avis personnel, je vous invite à vous forger le vôtre en lisant ce livre.



Maintenant, vu qu’il s’agit peut-être d’une erreur d’interprétation de ma part, je pense que c’est seulement un rendez-vous manqué et ne manquerai pas de laisser la chance à cette auteure de me convaincre avec l’un de ses autres bouquins ! 


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Neuf parfaits étrangers

Tranquillum House, centre de thérapie pour bourgeois mondialisés, Australie, monde occidental.

La taulière : Masha, sorte de prêtresse adepte d'ésotérisme (russe à la base, mais sauvée grâce à la naturalisation) et son fidèle énamouré Yao, secouriste l'ayant côtoyée jadis alors qu'elle expérimentait involontairement une situation de « mort imminente ». Burn out de cadre suivi d'une résurrection quasi-religieuse : elle crée son centre de thérapie pour ses semblables adeptes de tableaux excel à buts très lucratifs.

On est donc en présence de 9 postulants à une transformation haut de gamme : une romancière, Frances dont on se demande si ce n'est pas un peu une image en miroir de l'auteure elle-même...

Les autres : plus ou moins développés, c'est inégal et il y a un peu de tout : le couple dysfonctionnel, la famille endeuillée, le sportif sur le retour etc... beaucoup de clichés.

Il y aurait une bonne base pour des meurtres (ils ne sont que neuf et blancs mais bon...) ou même des évolutions psychologiques violentes mais...

On découvre à mi-parcours que c'est plus ou moins une publicité pour l'usage de la drogue dans des cas de thérapie clinique (avec compte en banque fourni, cela va de soi...).

Une fois drogués, le livre finit un peu en série étasunienne : 1 jour après, 1 semaine après, 1 mois après, 1 an après....

Bof, cela ne casse pas des briques même si ce n'est pas catastrophique non plus. Se lit entre un mot fléché et un sudoku sur une plage.

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Neuf parfaits étrangers

Décevant

Le propos est alléchant: 9 personnes réunies quasiment en huis-clos, sans contact avec l'extérieur. on nous promet la révélation de secrets enfouis...

Après 600 pages, j'attends toujours.

Cela commençait bien, j'ai bien aimé le départ, la mise en situations des différents personnages, même si ceux-ci sont parfois un peu stéréotypés, les questions qu'il commencent à se poser au début de la cure. Et puis cela devient du grand n'importe quoi: Scénario peu crédible.

Dommage.

Comme quoi les livres que l'on prend un peu au hasard dans la bibliothèque, parce que celle-ci va fermer, parce que l'on connaît l'auteur, ne sont pas forcement une bonne surprise.

N'est-ce pas Christine ;-)
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Petits secrets, grands mensonges

Liane Moriarty reprend les recettes utilisées dans "Le secret du mari" et les esprits chagrins le lui reprocheront peut-être. Pour ma part, je ne boude pas mon plaisir devant la maîtrise dont elle fait preuve.

Les ingrédients sont bien choisis et adroitement exploités : un crime dans une banlieue chic, des personnages plus complexes qu'ils n'y paraissent, et des pistes multiples...

Chaque chapitre donne envie d'embrayer sur le suivant, on ne voit pas le temps passer, bref un vrai plaisir de lecture!
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Le secret du mari

Après avoir lu et beaucoup aimé Petits secrets, grands mensonges ou encore Un peu, beaucoup, à la folie, j’ai eu envie de me plonger dans un autre roman de Liane Moriarty. Le secret du mari trainait dans ma PAL depuis un bon moment et je regrette de ne pas l’en avoir sorti plus tôt car j’ai eu un vrai coup de cœur pour ce roman.



Rien de bien original dans la forme, l’auteur utilise à nouveau les mêmes ficelles : plusieurs personnages, tous liés entre et qui cache un secret, que l’on découvre seulement dans les dernières pages. Pourtant cette construction est toujours aussi efficace et le suspense bien là ce qui rend le roman addictive. Impossible de le lâcher avant la fin !



On y rencontre des personnages féminins très attachants : « De toute façon, les femmes n'avaient-elles pas le droit d'être sexistes pour les deux mille ans à venir, histoire de rééquilibrer la balance?».

- Cecilia, tout d’abord, cette femme qui essaie d’être parfaite et qui s’épuise et dont le mari cache un secret. « Si être mère de famille était un sport, Cécilia serait championne olympique. »

- Tess, qui vient de découvrir que son mari a une liaison avec sa cousine et qui rentre à Melbourne chez sa mère : « Apparemment, rentrer à Melbourne, c'était comme ouvrir un compte Facebook à quarante ans: En moins de vingt-quatre heures, une ribambelle d'ex-petits amis montraient le bout de leur nez et vous invitaient à boire un verre histoire de voir s'ils avaient une ouverture. »

- Rachel, dont la fille a été assassinée dans les années 1980 : « Ton fils reste ton fils jusqu'au jour de ses noces, mais ta fille reste ta fille jusqu'au seuil de ta fosse. »



Bref, je suis une nouvelle fois conquise par un roman de l’auteur et il me tarde d’en découvrir d’autres.
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Le secret du mari

Je viens de passer un agréable moment avec ce livre. J'avoue que je ne m'y attendais pas, je me suis bien couvée en compagnie de Cecilia, Rachel et Tess , je me suis glissée dans leur quotidien, dans leurs désirs, leurs combats, leur douleur. Liane Moriarty ne les enrobe pas d'une pertinence aussi abracadabrante pour faire de Le secret du mari, un thriller à nous faire frissonner de façon extrême mais elles sont simplement et tout naturellement attachantes dans leur moment de force et de faiblesse. Si la première est bouleversée par une lettre qu'elle découvre et qui lui révèle un autre visage de son adorable mari, la deuxième est en passe de surmonter la mort de sa fille survenue depuis vingt ans et la troisième devra faire face au rapprochement un peu plus intime de sa cousine avec son mari. Histoires de femmes pourra-t-on dire, non histoire de vie. Devant ces femmes, se dresse un chemin de la vie où l'on doit choper non seulement ce qui nous donne raison mais aussi et surtout ce qui peut nous aider à avancer, parfois, on peut reculer ou encore concéder mais dans le but de pouvoir rebondir d'un moment à l'autre.

Un beau roman!
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Le secret du mari

Sidney. Australie.

Cécilia Fitzpatrick est le genre de femme

1 qui me file des complexes

2 qui m agace

3 qui a un point commun avec moi.

Cécilia est donc une femme (presque ) parfaite. La Mère idéale. Elle assure sur tous les plans: d ailleurs elle le dit elle même. Si être mère était une discipline sportive, elle serait championne olympique. Une Bree van de Kamp australienne. Présidente des parents d élèves, meilleure vendeuse Tupperware de sa région, elle jongle avec aisance dans l emploi du temps des enfants et du mari sans se tromper, elle survole la gestion quotidienne comme par magie, sans compter que sa maison est parfaitement rangée et ordonnée.

Elle est mariée à un homme merveilleux et a 3 adorables petites filles: Isabelle, ester et la petite dernière polly.

3 Elle découvre par hasard une lettre de son mari qui spécifie de ne l' ouvrir qu' après sa mort.

C est là je pense que nous avons un point commun : je pense avec maintes réflexions que j aurai fini par ouvrir cette lettre.

Même si mon mari m a rassurée (j écoute cette histoire en audiolib), pas de cadavre dans le placard ou le jardin ni sous la dalle de la terrasse (ouf).



Après la découverte de cette lettre, la petite vie bien rodée et orchestrée de Cécilia s effrite. Et c est là que Cécilia me semble plus humaine dans ses failles et ses doutes.

Le récit de Cécilia alterne avec deux autres recits: celui de Tess qui découvre que son homme vient de tomber amoureux de sa cousine felicity et Rachel une femme dont la fille a été assassinée 28 ans plus tôt.



Tout ce petit monde est amené à se rencontrer un jour ou l autre.



Ce roman aborde beaucoup de thématiques : le pardon, la rédemption, la foi, la culpabilité, le remord, la trahison, les relations conjugales...

Jusqu' où peut on aller pour protéger sa famille?



Si j ai aimé beaucoup de choses dans ce roman, l écriture notamment, les personnages secondaires, les personnages principaux qui se lâchent, le dénouement m a laissé un peu sceptique ainsi que le choix de certains personnages ( Tess notamment).

Je ne suis pas convaincue non plus par certaines choses: vivre normalement avec un secret pareil, ne rien faire une fois le secret révélé. Parce que c est du lourd quand même.





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Petits secrets, grands mensonges

La vieille madame Ponder habite à côté de l’école de Pirriwee parce qu’elle adore le brouhaha des enfants, voir les mères, toutes jolies, passer devant chez elle en tenant les enfants par la main. Mais le soir du quiz entre parents d’élèves, elle entend des cris, des grossièretés, voit des parents se battre.

Alors qu’elle se demande si elle doit appeler la police, celle-ci arrive sur place et ouvre une enquête pour meurtre. Qui a été tué et par qui ? Vous ne le saurez qu’à la fin du livre.

L’auteur sait indéniablement nous mettre sur de fausses pistes pour mieux nous ménager une surprise.

Les réponses de l’entourage des trois femmes au policier qui mènent l’enquête sont savoureuses et amènent parfois ce dernier à mettre les choses au point.

L’intrigue est haletante et les répliques sont savoureuses.




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Neuf parfaits étrangers

Neuf personnes espèrent qu’un séjour à Tranquillum House leur permettra d’aller mieux. Elles ont réservé, mais en y arrivant, beaucoup se demandent si c’est une bonne idée finalement. Les coachs leur ont confisqué leur téléphone, normal, mais ils ont aussi fouillé dans leur valise pour retirer tout ce qui est interdit à la résidence, alcool pour les uns, friandises pour les autres. Le séjour se termine sur un huis clos éprouvant pour les personnages.

N’attendez pas une montée spectaculaire du suspense même si des indices, çà et là, montrent que ça va déraper, forcément. Il s’agit plutôt de comprendre des personnages qui doivent faire face à eux-mêmes. Neuf parfaits étrangers est un ouvrage léger.

La satire est présente et la fin du livre à la fois réaliste et savoureuse.


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Le secret du mari

Il suffit d'un rien pour ouvrir la boîte de Pandore.

Ou comment une lettre oubliée peut changer le cours de la vie quotidienne d'une communauté de voisins. Quand Cecilia cède à la curiosité, se pose alors un cruel cas de conscience.

Que faire du secret de l'homme qui partage votre vie ? Connaissons nous toujours ceux qui nous sont les plus proches ? Quelles conséquences dévastatrices la vérité peut entraîner?



En revisitant la loi du talion, Liane Moriarty produit un roman addictif, qu'il est bien difficile de lâcher avant d'obtenir la solution au mystère posé. Il flotte ici et là un parfum de Desperate Housewifes, dans les trajectoires personnelles de trois femmes, mères et épouses. Des portraits féminins approfondis, pour la compréhension de leurs sentiments et de leurs dilemmes.



Les thématiques de la crise conjugale, de la mort des proches, du mensonge, et de la vie familiale sont des ficelles qui tiennent serré le lecteur. Chronique sociable où on s'immerge dans la bonne conscience anglo-saxonne, dans l'art de vivre très américain (bien qu'on soit en Australie), où l'implication des parents dans la vie de la communauté est essentielle.



Un roman habilement construit, plein de suspens, néanmoins assez prévisible.

L'auteur y met beaucoup de sensibilité et pose les bonnes questions en arrière plan: qu' auriez vous fait? Quelles conséquences sommes-nous prêts à affronter pour concilier honnêteté et tranquillité ?

Tout est une question de choix.



3,5/5 étoiles
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Neuf parfaits étrangers

Bon 569 pages tout de même...mais je ne les ai pas vues passer. L'écriture, fluide, l'humour, et les secrets bien gardés de nos 9 inconnus m'ont incitée à tourner les pages. Vaste programme que ce roman : 9 étrangers (5 femmes, 4 hommes) se retrouvent pour une cure de bien être au milieu du bush australien, cure menée par une femme un peu gourou et très control freak (c'est peu de le dire). Bien entendu, tout ne va pas se passer comme attendu pour nos héros...Les sujets abordés dans le récit sont nombreux et diversifiés (deuil, divorce, réseaux sociaux, image de soi...). Je n'ai vraiment pas eu le temps de m'ennuyer. Même si Liane moriaty utilise souvent les mêmes ficelles dans ses romans, elle le fait bien. Pourquoi s'en priver ?
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Neuf parfaits étrangers

Une cure, neuf étrangers, des méthodes peu orthodoxes...

Je ne savais pas du tout où voulait m'emmener Liane Moriarty avec ce livre. Chaque personnage est incroyablement travaillé. Frances, une auteur de romans sentimentaux sur le déclin ''Miss Zinzin", Lars qui veut une mise au vert, Ben et sa femme Jessica qui tentent de sauver leur mariage, Tony "Le tueur en série", Carmel qui veut perdre du poids et Napoléon, sa femme Heather et leur fille Zoe qui font face à un drame. J'ai détesté d'emblée le personnage de Masha que j'ai trouvé antipathique, folle à lier. Je n'en dirais pas plus mais je peux vous dire que la cure va virer au cauchemar ou presque... L'auteure fait une critique assez sévère des cures bien-être et en a fait une histoire tragi comique. Certains passages sont assez longs mais nécessaires pour comprendre la vie de chacun. Le dénouement est, quant à lui, assez surprenant. (...)



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Le secret du mari

Le secret du mari. Il fallait bien un responsable ! Allez va pour le gazier. C'est vrai que statistiquement, ça tient la route (les mecs qui battent leur femme, qui tuent lors d'un divorce, femme et enfants…) Surtout quand on connaît la presque fin du roman. Mais j'avoue que maintenant, j'aimerais bien le même roman écrit par un homme qui balance le secret de l'épouse. Est-ce qu'on partirait sur du factuel tout de suite ? du lourd, de l'indéfendable ? le secret...

J'ai malgré tout bien aimé ce roman, mais je l'ai trouvé trop tourné vers la gent féminine. Les sorties d'école, les réunions tupperware, les femmes avec le job qui fait tourner la maisonnée ou celle qui s'échine à la maison pour que tout soit en ordre quand papa rentre, la mère endeuillée, la femme trahie (et par qui… sa cousine, encore une femme !), les petites filles vêtues de rose… bref, à haute dose fille-femme-mère-grand-mère... c'est l'overdose ! J'imagine que c'est voulu. Et je reconnais que les descriptions de certaines réalités ou situations sont fines et sentent le vécu. Pour autant, je ne me sentais pas concernée. Trop lissé tout ce decorum. Même pas une protagoniste qui se fait draguer par une autre ?! Mince alors, statistiquement, ça aussi ça tient pas la route.
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Petits secrets, grands mensonges

La vie de ces pauvres petites femmes riches australiennes est d'un ennui... abyssal !

Je les plains de tout coeur :-)
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Petits secrets, grands mensonges

La lecture du début de Petits secrets, grands mensonges m'a laissé une impression de déjà-vu. Encore les mêmes types de personnages, les mêmes soucis avec les enfants, l'école, ... Et puis l'histoire a su malgré tout m'entraîner jusqu'à son dénouement. Je reconnais que Liane Moriarty reste sur un créneau similaire au Secret du mari. Gare à l'écoeurement à défaut de renouvellement.



Comme dans Le secret du mari, donc, l'auteur entremêle le futile et le grave, les aléas du quotidien et les drames. Son intrigue débute sur un jour précis où une tragédie est survenue. Qui, quoi, comment? Autant de questions que se posent l'inspecteur, les personnes présentes et accessoirement le lecteur. Le reste du livre consiste en une vaste analepse pour assembler les minuscules rouages l'un après l'autre pour parvenir à l'engrenage final.



Le roman tourne aussi principalement autour d'une école élémentaire et des mères de famille. Et là, je tire mon chapeau à Liane Moriarty pour être parvenue au bout de son ouvrage sans avoir trucidé la plupart de ses protagonistes. Insupportables querelles de sorties de classe, rumeurs, potins, mesquineries, questions intrusives et futilités agacantes, tout y est! Et au milieu se cachent des violences, des harcèlements, des blessures passées qui n'en finissent pas de suppurer...



Petits secrets, grands mensonges se lit rapidement et agréablement mais ne m'a malgré tout pas autant emballée que Le secret du mari. Un peu trop de similitudes qui gâtent la fraîcheur éprouvée lors de ma première lecture. Je reconnais à l'auteure un style d'une vivacité et d'un dynamisme extraordinaires. Un atout majeur certes. J'espère juste que ses prochains ouvrages s'écarteront un peu de ce qu'elle a déjà écrit.
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Le secret du mari

Si vous aussi vous avez écrasé une larme à la fin de « Desperate housewives », vous allez retrouver tout ce qui faisait le charme de la série dans « Le secret du mari ». Les ménagères australiennes naviguent elles aussi entre problèmes domestiques et meurtres de voisinage. On sourit, on se dit souvent « C'est bien vu », on trouve parfois que c'est longuet, mais les chapitres sont courts, alors on enchaîne.

L'histoire est plaisante, mais la fin met en évidence le défaut constitutif de ce roman: s'il y a secret, il n'y a pas mystère. On n'y trouve rien d'autre que ce qui y est écrit. Mention spéciale à la page 474: « Tu vois, le prix qu'on a payé ? » ouiiiiiii, on le voit. Cela fait 50 pages que le lecteur a compris. Ou bien page 490: « Cécilia (...) sourit comme si elle venait d'obtenir son passeport pour la liberté. » Ah ben dîtes, l'exposé de la benjamine sur le mur de Berlin, ressassé tout au long du livre, c'était donc symbolique ?

Ah et puis la métaphore pascale. le roman se déroule sur une semaine et prend fin le dimanche de Pâques. Les personnages ont subi des épreuves et trouvent la lumière. Personnellement, ça m'énerve toujours, le côté il-est-bon-d'avoir-mal-car-après-la-pluie-vient-le-beau-temps mais on assiste moins ici à la résurrection de Jesus qu'à celle de Lazare: c'est quand même pas la panacée, on est vivant, certes, mais on se sent nauséeux et on a le teint terreux.

Roman sympa et intéressant, donc, mais qu'on referme avec le vague sentiment qu'on a quand même un peu perdu son temps.
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Petits secrets, grands mensonges

« Petits secrets, grands mensonges » est un coup de cœur, un véritable page turner  difficile à lâcher. J’adore la galerie de personnages féminins que j’avais découverts grâce à l’excellente série TV. (Entre nous j’avoue, je suis une grande fan de la turbulente et pétillante Madeline.)



La construction de ce roman est parfaite et surtout parfaitement maîtrisée :

au début était une école, l’école publique de Pirriwee, un groupe de parents d’élèves, puis une soirée quiz à ladite école et pour finir un corps … sans vie.

Clap ! Et si on rembobinait ? Qui est mort ? Pourquoi ? Qui a tué ?

Page après page, l’auteure met en place chaque pièce du puzzle. Les secrets se dévoilent, les mensonges se délitent, la tension monte. Quel gamin harcèle et frappe les filles de l’école maternelle ? Le petit Ziggy ? Deux clans s’affrontent, faut-il le protéger ou l’exclure ? Sa mère est certaine de son innocence, ses copines la soutiennent. Le camp adverse ne désarme pas et la tension va encore crescendo … La machine se grippe.



Chaque famille dissimule-t-elle un secret, un mensonge ?

Derrière les sourires de façade se cachent de vilaines histoires. Des actes de violence conjugale ? Ce coup d’un soir ne serait-il pas plutôt un viol ? Du harcèlement scolaire dans une maternelle, vraiment ? Maman solo, au foyer, carriériste, pauvre ou richissime, divorcée, en couple parfait, belle-mère, adolescente en quête de modèle, elles ont toutes une raison de s’apprécier ou de se détester… de s’aider ou de s’écharper. Mais vous, vous allez les adorer !! Les hommes ? En une phrase, ne cherchez pas le mâle qui vous ferait rêver, il n’est pas dans ce livre.



Il est surprenant ce roman, alors que je connaissais la fin grâce à la série TV, je ne me suis pas ennuyée une seconde. Ses facettes sont multiples : un portait intime de familles qui paraissent si ordinaires pour dénoncer les maux de notre société moderne, une galerie de personnages troublants de vérité, attachants ou détestables mais qui ne vous laisseront pas indifférents. Un drame qui se déguise parfois en comédie avec, cerise sur le gâteau, un humour grinçant à souhait. Il est tout cela à la fois.



Au fait, qui a tué qui ? D’ailleurs est-ce un meurtre, un accident ? Au cours de votre lecture, vous allez vous faire tout plein de plans sur la comète et vous planter lamentablement bien sûr. Je suis curieuse, mais est-ce que quelqu’un avait deviné la fin ? Sans mentir ! Allez, pas de secret entre nous !



PS : hep ! Je recommande ;)
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Neuf parfaits étrangers

Un nouveau roman de Liane Moriarty, forcément, je saute sur l’occasion et quel plaisir de retrouver sa plume ! Je ne suis pas passée très loin du coup de cœur pour ce roman.



Avec Nine perfect strangers, comme son titre l’indique, nous suivons sur une semaine le quotidien de neuf inconnus qui ont un point commun : s’être inscrits dans un centre de « remise en forme ». Ils vont se livrer à une déconnexion totale (pas d’internet, de télé, de téléphone) au milieu du bush australien et suivre des cours de Tai chi, de méditation, de yoga. Leur alimentation est bien sur très équilibrée et ils boivent plusieurs fois par jour des smoothies. Bref, jusqu’ici, ça semble très tentant mais ils ne sont pas au bout de leurs surprises car cette cure va être bien plus extrême qu’ils ne l’imaginaient.



Tous nos personnages sont tellement attachants et comme avec la plupart des romans de l’auteure, les chapitres sont courts et alternes chaque personnage. C’est toujours un peu déstabilisant car il faut se remémorer qui est qui mais très vite on s’y fait. Au fil du roman, on découvre Frances, l’auteure de romance a succès dont la vie sentimentale et un chaos et dont le dernier roman vient d’être refusé, Tony qui est en surpoids depuis sa retraite sportive, Lars, l’avocat qui ne vit que pour son travail, Napoleon, sa femme Heather et leur fille Zoe, qui viennent se retrouver ici après le suicide du fils, Carmel qui ne rêve que de perdre du poids pour reconquérir son mari, Ben et Jessica dont le couple bat de l’aile à cause du fait qu’il soit devenus riches en gagnant au lot et bien sûr Masha, la directrice du centre et ses deux employés Yao et Delilah. Bref, c’est une vraie belle brochette de personnage qui n’ont rien en commun mais qui vont se serrer les coudes.



Ça aurait pu être un coup de cœur mais je suis légèrement déçue par la fin du roman. Tout d’abord, je m’attendais à une plus grosse révélation sur Masha, je voulais quelque chose de vraiment croustillant et tout ça est retombé comme un soufflet. Ensuite, cette cure a pris une tournure un peu trop burlesque et j’ai trouvé que l’auteure en avait peut-être fait un peu trop… Malgré tout, le roman est exquis et l’on passe un excellent moment. Une bonne découverte qui j’espère sera bientôt traduite car cette histoire mérite d’être connue.
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Neuf parfaits étrangers

Si vous êtes un habitué des retraites délassantes dans des centres de soins, surtout ne lisez pas ce roman ! Sous peine de ne plus jamais les voir du même œil…



Jarribong, fin fond du bush australien. Neuf personnes d’horizons divers mais tous à un moment délicat de leur vie, se retrouvent dans cette bourgade reculée où est installé Tranquillum House, un centre de soins de luxe qui leur promet une métamorphose complète à l’issue d’une cure personnalisée de dix jours. L’occasion pour eux de se défaire de mauvaises habitudes et d’adopter un mode de vie plus sain, de se délester de kilos indésirables, de se changer les idées ou bien encore de rattraper un mariage qui bat de l’aile, grâce à une cure holistique à l’approche non conventionnelle. De grands mots pour un traitement mystérieux ! C’est d’ailleurs en étant plus ou moins convaincus par cette approche (curieux pour des personnages qui se sont inscrits d’eux-mêmes) que les personnages arrivent à Tranquillum House, et découvrent ce qui les attend : une coupure totale du monde (les téléphones doivent être donnés au centre à l’arrivée) mais aussi des autres participants (le silence et l’interdiction de se regarder pendant les premiers jours est la règle), des soins plus ou moins sportifs, de la thérapie et surtout des jeûnes sévères, imposés par la directrice des lieux un brin mystique mais tellement charismatique, Masha. Si celle-ci les impressionne dans un premier temps avec ses discours volontaristes sur la reprise en main de soi pour devenir la meilleure version de soi-même, elle devient de plus en plus inquiétante au fur et mesure de l’avancée de la cure, qui tourne elle-même de plus en plus au fiasco…



C’est à un (gentil) jeu de massacre que se livre Liane Moriarty dans ce roman.

Chaque personnage arrive avec le fardeau que leur a déposé la vie sur les épaules, avec la volonté plus ou moins grande de s’en délester (chaque situation étant assez classique pour que chaque lecteur puisse assez facilement se reconnaître dans l’un d’eux, voire plusieurs) et chacun en prendra pour son grade à travers les épreuves que leur imposera Masha, loin de ce qu’ils s’étaient imaginés. L’intrigue est de fait plus ou moins tirée par les cheveux, mais a le mérite de servir avec beaucoup de transparence le message de l’autrice, qui dénonce ici la mode du bien-être, du développement personnel et des concepts grandiloquents qui vont avec : faut-il absolument vouloir devenir meilleur ? Tout changer à sa vie ?



J’ai globalement bien aimé cette lecture qui m’a dépaysée dans cette demeure de luxe dans le bush australien. J’aime bien les massages, donc j’étais bien disposée. Mais on se situe clairement dans le page turner avec une intrigue trop bien huilée et qui, même si elle tourne au vinaigre, reste dans une certaine bienséance, ce qui m’a gênée : les personnages évoluent malgré les mésaventures qui ne tournent pas vraiment mal, et tout finit dans un certain happy end…



Je savais avant d’attaquer la lecture que le roman serait adapté en mini-série et j’ai eu l’impression de lire une série plutôt qu’un roman. Du prêt-à-adapter en somme. Dommage, ça gâche un peu ce roman de bonne facture.
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Neuf parfaits étrangers

"Neufs parfaits étrangers" se retrouvent au Tranquillum House, une station de remise en forme.

S'ils sont là, c'est qu'ils ont besoin d'une pause, pour différentes raisons que nous découvrirons petit à petit.

Masha, assistée de Yao et Dalila, est la propriétaire de l'établissement. Elle veut, grâce à un nouveau protocole ( "Le nouveau protocole, c'était mon idée, ma décision" ), changer en profondeur ses pensionnaires même à "l'insu de leur plein gré".

Et là, tout part en vrille.

Et là, ça devient du pur Liane Moriarty.

Et là, vous allez rire peut-être, sourire sûrement.

Bonne lecture !
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