AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Bec McMaster (41)


"On ne peut pas combattre la douleur. Il faut l'accepter pour pouvoir la vaincre." (P.423)
Commenter  J’apprécie          160
- Ne t'avise pas de sortir ! Il est presque minuit. Il y a un meurtrier en liberté !
- Et un loup-garou sur le toit, répliqua sèchement Honoria. Je vais lui demander _ non, lui ordonner _de m'escorter.
La mâchoire de Lena tomba.
- Un... un quoi sur notre toit?
- Un gros loup-garou poilu ! s'exclama Honoria en levant les yeux. Un espion qui écoute tout ce qu'on dit !
Commenter  J’apprécie          110
Tandis qu’elle s’agenouillait à côté de Lena et qu’elle examinait ses blessures, elle ne put s’empêcher de revoir le visage du vampire dans son esprit, qui essayait en silence de former des mots qu’il ne pouvait pas articuler. Ils allaient sans aucun doute hanter ses nuits. " Pitié. Aide-moi. "
Commenter  J’apprécie          50
- Tu vas être tonton, tu le sais?
Il baissa aussitôt les yeux sur le ventre de Lena avant de les détourner.
- Pas moi, corrigea-t-elle en riant.
L'incrédulité prit le dessus sur son attitude toujours si convenable.
- Doux Jésus. Il se reproduit.
- C'est de ton beau-frère que nous parlons, lui rappela-t-elle. Avec un peu de chance, leur bébé lui ressemblera.
Son horreur céda la place à une expression calculatrice.
- Oui, dit Leo avec un sourire aux lèvres. Il y a donc une justice.
Il éclata de rire et son hilarité les accompagna jusqu'à la carriole.
Commenter  J’apprécie          50
Ce n’était pas la première fois qu’une femme reculait devant lui, mais venant d’elle, ça lui fendait le cœur. Il n’avait jamais levé la main une seule fois, jamais haussé le ton… Avec l’enfance qu’il avait eue, dans les rues, où il avait appris la brutalité, où il avait appris à se servir de sa taille pour cultiver une réputation parmi les gangs les plus dangereux… Ça lui avait permis de se protéger, bien sûr, quand sa mère en était incapable. Mais ça lui avait également beaucoup coûté.
Commenter  J’apprécie          30
- C'est un drôle de truc, les secrets, dit-il. On devine jamais ce que l'autre sait exactement.
Commenter  J’apprécie          30
Il était stupide de s’en réjouir, mais le danger et la mise à l’épreuve de ses nerfs agissaient sur elle comme une drogue dont elle avait été longtemps privée. Elle n’arrivait pas à croire en sa malchance. L’Engoulevent lui-même, en chair et en os. Un homme de l’ombre, un mythe. Rosalind n’avait pu apercevoir distinctement son visage dans l’obscurité, mais l’intensité de son expression ne lui avait pas échappé, et elle avait senti la caresse de son regard sur sa peau. Son adversaire le plus redoutable, un homme dont l’objectif était de capturer et de neutraliser les humanistes. Son apparition l’avait secouée et Rosalind n’était pourtant pas une femme que l’on surprenait facilement.
Commenter  J’apprécie          20
- Vous me dévisagez.
- Peux pas m'en empêcher, répondit-il. T'es faite pour être dévisagée.

Une lueur de consternation passa sur ses traits. Elle fit tourner la fourchette entre ses mains.

- En matière de compliments, c'est un peu trop direct. Mais nous évoquerons cela plus tard, après les questions de base.
Commenter  J’apprécie          20
Il se glissa en silence dans la pièce et se retrouva dans un petit salon plongé dans la pénombre. Le clair de lune qui filtrait par la fenêtre illuminait les cheveux brillants de la duchesse de Casavian. Elle était collée contre une porte communicante, la tête penchée, comme si elle écoutait.
-Tu cherches quelque chose ?
Un léger cri de surprise s’échappa de ses lèvres. Elle pivota et lui jeta un regard glacial.
-Ou quelqu’un ? Il s’appuya contre la porte fermée et croisa les bras.
-Ca ne te regarde pars, Barrons.
Elle s’approcha furtivement de lui, la chair blanche de son décolleté exposée de manière aguicheuse. Un stratagème, bien sûr, destiné à attirer les regards masculins, pour les écarter de ses mains. Il n’avait jamais été si bête. Cette femme était dangereuse, et Leo le savait. Rien ne lui plairait plus que de le voir mort, lui ainsi que le duc de Caine, et regarder leurs Maisons tomber dans l’oubli. Malgré tout…le spectacle était tentant.
-Ote-toi de mon chemin, ordonna-t-elle. Elle fit encore un pas en avant et ses jupons frôlèrent les chevilles de Barrons. Comme si elle pensait qu’il allait lui obéir.
-Pourquoi ? (Leo s’avança à son tour. Elle leva le menton). C’est une nuit magnifique et tu es une femme magnifique. (il tendit la main pour désigner la pièce avec un sourire railleur). Et nous sommes tout seuls. Le geste fut rapide. Il lui saisit le bras et le clair de lune illumina la poignée incrustée d’une dague. Leurs regards se croisèrent. Elle n’affichait aucun signe de confusion. Rien d’autre que le haussement d’un sourcil. Une princesse de glace .
Commenter  J’apprécie          20
Quelque chose de chaud coula sur la joue d’Esme et elle l’essuya promptement en espérant qu’il ne l’avait pas vu.
— Laisse-moi tranquille, dit-elle d’une voix rauque.
Rip se raidit.
— Esme ? Tu pleures ?
— N-non.
Soudain, il posa sa main sur sa joue. Esme ferma les yeux quand il la força à relever la tête tandis qu’une dernière larme coulait en silence sur sa pommette. Elle ne voulait pas qu’il la voie pleurer, mais la fermeté de sa main ne lui laissait pas le choix.
Un pouce rêche essuya la larme.
— Bordel de merde, dit-il sur un ton perplexe et essoufflé. Mince, ma belle. Pleure pas. Je t’en prie, pleure pas. J’en vaux pas la peine.
— Si, murmura-t-elle. Ne te rabaisse pas.


http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/
Commenter  J’apprécie          20
"Elle semblait toujours fâchée malgré tout. Mais elle jeta un regard avide à la tourte. Si seulement elle pouvait me regarder comme ça, songea-t-il en se frottant la mâchoire.
Commenter  J’apprécie          10
Elle m'a appris que l'homme le plus costaud ou le plus habile dans le maniement du couteau n'est pas toujours le plus fort ou le plus courageux. Ce sont ceux qui survivent au pire et continuent de se battre.
Commenter  J’apprécie          10
Ces années passées en cage lui avaient appris à tenir en laisse la bête qui vivait dans son corps, à contenir sa colère. Il l’enfermait soigneusement derrière de solides barreaux de fer – un rappel de la cage dans laquelle il avait passé tant de temps. Personne ne pouvait entrer là-dedans. Jusqu’à l’arrivée de Lena dans sa vie. Elle avait failli le rendre fou. Ce n’était qu’un jeu pour elle, un flirt, des taquineries. Une manière de tester sa féminité bourgeonnante sur quelqu’un avec qui elle pensait pouvoir se comporter en toute sécurité. Mais il n’était pas quelqu’un de sûr. Et il n’était pas du genre à se livrer à des jeux quelconques. Après deux années passées à vivre ainsi, les bords de sa cage avaient commencé à se corroder. Si Blade avait percu l’agitation de la bête en lui, si Honoria aussi….alors à quel point avait-il frôlé la perte de contrôle ? Depuis combien de temps le surveillaient-ils ? Depuis combien de temps ne lui faisaient-ils plus confiance ?
Commenter  J’apprécie          10
Honoria ! Il n'eut pas besoin de la prévenir. Elle releva son visage. Une silhouette indistincte était accroupie sur le rebord du toit et humait l'air. Les griffes enfoncées dans la gouttière, son corps pâle et nerveux se pencha en avant quand il sentit son odeur. Honoria sentit ses poils se dresser sur sa nuque et un frisson glacé la parcourir. Une peur primitive chassa ses dernières brides de désir. Elle resta là, le souffle coupé, partagée entre l'envie de s'enfuir et l'incapacité de bouger d'un millimètre. Quand il huma son parfum, ses yeux rouges s'agrandirent de plaisir. Il ressemblait...presque à un sang bleu, mais qui aurait muté de manière absolument horrible. Chauve, sa peau blanchâtre était recouverte de plaques squameuses et sa bouche ouverte laissait apparaître une série de dents pointues. Elle comprit soudain ce dont il s'agissait. Et poussa un hurlement.
Commenter  J’apprécie          10
— Tais-toi, avant de t’étouffer, dit-elle sèchement. Elle n’est pas si belle que ça.
Elle regarda autour d’elle, consciente qu’il continuait de l’observer. La chaleur de son regard s’attarda sur sa peau et elle se surprit à accélérer le rythme de son éventail.
— T’es jalouse ? Je croyais que c’était seulement un jeu.
L’éventail ralentit. Elle plongea dans l’intensité brûlante de ses prunelles. Il avait prononcé ces mots avec légèreté, mais l’expression sur son visage était tout autre.
— Je ne suis pas jalouse. Tu peux la regarder tant que tu veux. Je m’en fiche. Mais mon but est de te faire paraître un peu plus distingué qu’une espèce de plouc élevé dans les colonies qui reste bouche bée, tu ne crois pas ? Tu veux les impressionner ?
Tandis qu’elle, de son côté, voulait les écarter.
Accablée par un sentiment de culpabilité, ses doigts se crispèrent sur son éventail.
— Ne me dévisage pas comme ça, susurra-t-elle.
— Tu restes la plus jolie femme sur laquelle j’ai posé les yeux.
Un coup au cœur.
— Tu ne devrais pas dire de telles choses.
Il haussa les épaules. Comme si ça ne signifiait rien pour lui.
Alors que c’était tout pour elle.



http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/
Commenter  J’apprécie          10
Je pourrais mourir un millier de fois pour te savoir à l'abri. Même à l'abri de moi.
Commenter  J’apprécie          00
— Je ne suis pas furieuse. C’est encore pire que ça. (Honoria leva la main droite et son anneau en acier étincela à son index.) Je suis tentée de le neutraliser avec la ciguë et ensuite, de le castrer.
Lena pâlit.
— Je ne pense pas que ce serait très judicieux, dit-elle. Et notre seul couteau, c’est celui dont on se sert pour la cuisine. Tu ne vas certainement pas te servir de ça.
— J’envisageais de me servir d’une cuillère, répliqua Honoria.
Commenter  J’apprécie          00
- Il y a plusieurs types de courage, Perry. Parfois, le simple fait de survivre est ce qu'il y a de plus courageux, murmura-t-il en lui caressant le dos. Se reconstruire après un tel traumatisme... Ce n'est pas parce que tu as peur que tu es lâche. En fait, si tu n'avais pas peur alors que tu connais par expérience l'horreur de la situation, tu serais idiote. (Sa voix baissa d'une octave.) Et tu es revenue malgré ce qu'il t'a fait. Avec l'éventualité de devoir de nouveau l'affronter. En réalité, tu forces mon admiration.
Commenter  J’apprécie          00
Il resta immobile, sans pour autant cesser de l’observer.
Une fois qu’elle eut refait entièrement le lit, elle cala des serviettes autour de lui et posa la cuvette d’eau sur la commode à côté du lit. Il parut se calmer pendant sa toilette et ses paupières devinrent lourdes. Rosalind commença à baisser le drap.
Lynch souleva les hanches d’un geste suggestif, le souffle court.
— Non, pas avant que tu ne me sois revenu, murmura-t-elle.
Il plissa dangereusement les yeux.
— Je ne suis jamais parti.

Son côté sombre l’attirait. Rosalind glissa le gant sous le drap et sa main s’empara de son érection. Lynch se figea, le dos raide.
— Tu sais ce que je veux, dit-elle en l’empoignant vigoureusement.
Une vague de chaleur se répandit dans son bas-ventre.
— Et tu sais ce que je veux.
— Tu veux me revendiquer, dit-elle, incapable de détourner les yeux.
Elle tourna le poignet et lui arracha un nouveau halètement. Ses tétons durcirent et Rosalind déglutit.
— Peut-être que c’est moi qui vais te revendiquer ? suggéra-t-elle avec malice.
Elle reposa le gant et entreprit de le sécher avec une serviette sans se presser, en accordant une attention particulière à son sexe dressé. Elle qui avait pensé que l’expression dans ses yeux ne pouvait s’assombrir davantage, il semblait désormais en proie à un désir intense. Il tira sur ses chaînes qui émirent un cliquetis.
— Libère-moi.
— Libère-le, rétorqua-t-elle, avant de soulever ses jupes et de le chevaucher.
Il planta ses yeux impitoyables dans les siens.
— Je suis lui.
— Tu n’es que les ténèbres qu’il a en lui, corrigea-t-elle en se penchant pour déposer un baiser sur son torse.
La peur et le pouvoir mêlés lui causèrent une terrible sensation de vertige.
— Qui est-il, selon toi ? murmura le démon en lui.
Rosalind posa sa langue autour de son téton. Lynch tressaillit.
— C’est un homme bon, murmura-t-elle. Loyal, honnête et courageux.

http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/
Commenter  J’apprécie          00
-Il est attiré par moi… ou plutôt par Mercury. Je peux m’en servir. Lynch est peut-être un sang bleu, mais c’est un homme avant tout.
-Seigneur, est-ce que tu t’entends ? Elle ignora Jack.
-C’est parfait. Presque trop parfait. Si je deviens sa secrétaire, j’aurai tout le loisir d’examiner ses papiers à ma guise. S’il est au courant de quelque chose concernant Jeremy et les mécaniques, alors je le découvrirai. Sinon, je disparaîtrai et il ne me reverra plus jamais.
-Encore faut-il qu’il te donne le poste, intervint Ingrid.
-Il le lui donnera. (Jack lui jeta un regard perçant.) Rosa obtient toujours ce qu’elle veut, n’est-ce pas ? Rosalind posa les mains sur le dossier de la chaise et l’observa sévèrement. Il n’en avait pas conscience, mais elle avait perçu une note de capitulation dans sa voix.
-Alors ça veut dire que je retrouverai Jeremy. –
S’il est là-bas. S’il est toujours en vie. Rosalind masqua son trouble. Elle se sentait mieux maintenant qu’elle avait un plan.
-C’est vrai. Mais si c’est le cas, je dois le découvrir. Ce sera le seul moyen pour moi d’avancer. Ingrid fronça les sourcils.
-Tu vas devoir te déguiser.
-C’est l’un de mes talents.
-Même ta taille et ton odeur, murmura Ingrid.
-Trouvez quelqu’un qui a à peu près ma silhouette. « Mercury » pourra faire une apparition pendant que je suis avec Lynch. Ainsi, il ne pourra jamais me soupçonner. L’expression de Jack se durcit.
-Alors c’est d’accord. Mais on fait ça à notre manière, et tu disparais aussitôt que tu sais qu’il n’est pas retenu prisonnier là-bas.
-Marché conclu, dit-elle doucement en sachant qu’elle avait gagné.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Bec McMaster (145)Voir plus

Quiz Voir plus

Qui suis-je ? (3)

Si j'étais un métier, je serais...

pompier
marin
bibliothécaire
médecin

6 questions
1 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}