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Citation de SophieLaCorte


SCENE DE LA FËTE CHEZ MARCIE
Horrifiée, j'aperçus Patch qui s'approchait du 4x4. Dos à moi, il composa un numéro sur son portable avant de le coller à son oreille. Moins de deux secondes plus tard, mon téléphone se mit à sonner dans me poche. Avant que j'aie pu le lancer dans les buissons, Patch se retourna.
Il leva lentement les yeux et, lorsque son regard se posa sur moi, je regrettai que Boomer ne m'ait pas dévorée toute crue.
-C'est drôle, on parle toujours de voyeurs, mais jamais de voyeuses.
Même dans la pénombre, je devinai qu'il souriait.
-Arrête de rire. descends moi de là.
-Saute.
-Hein ?
-Je te rattrape.
-Tu es dingue ou quoi ? Grimpe à l'étage et ouvre-moi la fenêtre. Ou va cherche une échelle.
-Je n'ai pas besoin d'échelle. Saute. Je ne te lâcherai pas.
-Tu parle.
-Tu veut mon aide oui ou non ?
-Tu appelles ça de l'aide ?!
Il fit tourner ses clés autour de son doit et feignit de s'éloigner.
-Espèce de pauvre type ! Reviens !
-Pauvre type ? Ça n'est pas moi qui espionne aux fenêtre des gens.
-Je n'espionnais personne, je...je...
Trouve quelque chose Nora !
Le regard de Patch se promena vers la fenêtre et, soudain, son visage s'éclaira. Il rejeta la tête en arrière et rit.
-Tu fouillais dans la chambre de Marcie !
-Non, répliquai-je en levant les yeux au ciel.
-Qu'est-ce que tu cherchais ?
-Rien, dis-je en tirant sa casquette de ma poche avant de lui lancer. Tiens, ça c'est à toi.
-Tu es entrée dans sa chambre pour la récupérer ?
-Te fais pas d'idées.
-Alors, tu saute ?
Je baissai les yeux, terrifiée par la distance qui me séparait du sol. J'éludai en demandant :
-Pourquoi tu m'appelais ?
- Je t'ai perdue de vue et je voulais m'assurer que tu allais bien.
-Et le coca tout à l'heure ?
-Le calumet de la paix.
[...]
-Si tu ne me rattrapes pas ...
Patch leva les bras. Je fermai les yeux et me laissa tomber du toit. je sentis mon corps fendre l'air et en une seconde, j'étais contre lui. Durant quelques instants, je fus incapable de bouger, étourdie par ma chute, mais pas seulement. Sa présence était familière, solide, rassurante. J'avais envie de m'agripper à lui, d'enfouir mon visage au creux de son épaule et de ne plus jamais le lâcher.
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