Je tranche du bois, toutefois je m’arrête presque aussitôt. Je n’en fais pas toute une montagne ; il ne faut pas forcer, il ne faut pas s’imposer de cadence et je me gratifie d’un feu. Je mangeais du chou et du pain.
Je songeais. J’avais l’étrange impression qu’il me lançait un défi, que je ne savais comment relever. Je ne pouvais pas rivaliser avec un élan. Je ne rivalisais déjà pas avec un homme. Mon dos était fragile, mes bras maigres, mon visage fantastique. De plus, j’étais acariâtre, misanthrope et sans ambition. J’étais accompli dans ma veulerie, on ne pouvait faire mieux.