L'activité relationnelle de notre intelligence est continue, rapide, sans limite et passe souvent inaperçue. Plutôt que de chercher vainement à lutter contre, il est donc préférable de la laisser fonctionner, de l'observer à distance et de vous engager dans ce que vous pouvez changer : vos actions, en les dirigeant vers ce qui compte vraiment pour vous.
Nous apprenons très tôt à donner des raisons pour justifier notre comportement. Dès nos premières bêtises, il nous faut répondre à la question : "Pourquoi as-tu fait ça?" [...]
En revanche, il est bien rare d'avoir à donner des raisons quand nous nous sommes comportés de manière acceptable.
Pendant longtemps, il me semblait que la vie allait commencer -
la vraie vie. Mais il y avait toujours des obstacles le long du chemin,
une épreuve à traverser, un travail à terminer,
un temps à donner, une dette à payer.
Puis la vie commencerait...
J'ai enfin compris que les obstacles étaient la vie.
A présent, là où vous vous trouvez, essayez de sauter en avant. Attention, il s'agit d'essayer de sauter ! Ne sautez pas, essayez simplement de sauter. Remarquer comme il est étrange de juste essayer... Que ressentez-vous quand vous essayez sans le faire ?
Préfacer nos pensées difficiles par les mots "J'ai la pensée que..." ou encore "J'observe que j'ai la pensée que..." est souvent un moyen efficace de diminuer la puissance des mots et de créer un peu de distance avec nos pensées. N'hésitez pas à vous en servir.
L'intelligence nous dit que certaines pensées ou émotions nous obligent à agir de telle ou telle façon. Notre culture et la psychologie populaire véhiculent l'idée que les pensées suscitent les actions.
Et si le lien causal entre pensée et action n'était pas aussi fort qu'on veut bien nous le faire croire ?