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Citations de Benoît Jeantet (22)


La prairie s'assoupit dans l'attente patiente de l'arrosage. Et sinon peut toujours s'en remettre à la rosée. Une vie de prairie c'est pas bien compliqué. C'est paisible. Monotone.

http://wp.me/p5DYAB-1kC
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Benoît Jeantet
La nuit vide ses poches



La nuit vide ses poches
le matin va
bientôt
s’amener par ici
pour un peu
toujours
la même litanie
des chevauchées
bouseuses et sauvages
au petit trot
pour un peu
chaque fois
la même mort prématurée
du paysage...
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Benoît Jeantet
J’essorais



J’essorais
deux trois
bouts
de salade
quand tes doigts
raboutés
à la sauvette
sur
ma nuque
se sont mis
à tisser
comme ça
des toiles
encore plus
complexes
que
les araignées.
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Quelques chiens courent sur la prairie.
Ils courent pour se donner un peu d'exercice. Sautent par-dessus une succession d’enclos vides.
Ne pas trop s'appesantir sur l'anéantissement prochain de la race.
Le train se met à rouler à très grande vitesse.
Quelques étangs menacent encore de leurs yeux noirs. Des puits où se laisser couler d'épuisement. Mais la distance s'est creusée.
Tout pourtant portait à croire que.
Mais c'est passé. Comme tout passe.
Voilà.
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Benoît Jeantet
La pluie d’automne



La pluie d’automne
et cette façon
d’éplucher
la lumière
de chaque
après-midi
comme
une châtaigne.
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Oui et même à l’autre bout de la salle où je suis en train de débarrasser le petit tas de poussières qui s’amassent sur ma gueule de bois – il me restait cinquante euros à vivre quand le patron du café, un ancien partenaire, m’a tendu la main. je sais bien tout ce qui a pu se dire ou s’écrire sur le marketing à l’œuvre, il faut vivre avec son temps, autour des supposées valeurs du rugby. Je sais aussi toute la quincaillerie de clichés et de fantasmes que ce sport véhicule. Quoi qu’il en soit, mon ancien partenaire m’a tendu la main. On ne s’était pas revu depuis quinze ans. Des clichés ? Il l’a fait sans hésiter en comprenant ma gêne, en lisant dans mes silences, l’angoisse de cette inquiétude fixe où je me morfondais. Et un autre m’héberge chez lui le temps que je me remette à flot. Et peu à peu j’apprends à ne plus pleurer sur hier. À ne plus sombrer aussi facilement dans la misanthropie. À apprécier la vraie mesure de l’amitié comme une pépite impérissable. Du marketing ? – oui, même depuis l’autre bout de la salle, j’arrive à deviner son envie à elle de suspendre ce moment de grâce en caressant le jour à ses côtés. (« Le bonheur, c’est l’aube »)
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Benoît Jeantet
La photo ci-jointe n'est pas celle de Mr Jeantet, mais celle de Mr Kally Vasco, me semble-t-il.

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« Être heureux prend du temps. » Et je revois le sourire crispé de cet ancien journaliste qui rédige sur un bout de nappe – « une manière comme une autre d’amortir la chute interminable qui commence le jour où vous tombez en retraite » – les résumés de match pour le journal du club. Il y en a, ici, dont la bouche sent le ragot et l’aigre, pour oser prétendre que s’il a accepté de le faire, c’est uniquement parce qu’il « se bourre la gueule à nos frais ». Mais je l’ai toujours vu régler la note. Se tenir au comptoir comme autour de la main courante. Lucide. Toujours. Et surtout à l’écoute. Et lui, au moins, je ne l’ai jamais surpris au point où d’autres s’abaissent avec complaisance en dessous d’une certaine hauteur d’humanité.

Je revois le sourire de cet ancien journaliste que tous ces on-dit laissent de marbre. « Voyez-vous, jeune homme, celui qui rend service doit se taire, c’est à celui qui l’a reçu de parler. C’est de Sénèque. Connaissez-vous Sénèque ? Les gens parlent. Parler les maintient en vie. Plus ils parlent et plus, au fond, ils espèrent que quelqu’un leur réponde. Mais le grand jeu de questions-réponses auquel se résument parfois nos maigres existences, croyez-moi, c’est comme vivre, à la longue, ça fatigue. »

Et il a ce sourire de vieux tailleur de pierre à qui on ne la fait plus quand ses mains se remettent à trembler au moment où il lève son verre vers le mien.

C’est l’heure où les « gros » repartent, quelques packs de bière à la main, s’isoler dans un coin moite de la buvette. Le match est joué-perdu depuis longtemps et sans doute ressentent-ils le besoin de s’inoculer encore un peu de cette semence amère au creux des reins. Une manière, m’a-t-il expliqué un jour, de se dire « ces choses » qui restent aussi mystérieuses que les les sortilèges de la langue basque et c’est là-bas, à l’abri pudique des regards, qu’ils s’enchaînent à l’amour du combat, ce moment à part où les voix enfin se taisent, où les cœurs à nouveau se tendent, par les liens particuliers de la sagesse tacite qui les unit depuis que ce jeu existe. Si longtemps qu’il existe. Longtemps que les gens y jouent. Qu’ils ne souhaitent rien d’autre. Jouer, c’est tout. Sans justification.

Éparpillés autour d’un reste fumant de côtelettes, une poignée nettement plus joyeuse de trois-quarts préfère oublier tous ces ballons vomis à la lisière de leurs empreintes digitales. Et dans l’ennui d’une fin de troisième mi-temps qui s’éternise, leurs mains se tordent dans l’impatience qu’ils ont d’aller voir, mais surtout loin d’ici, s’il serait encore possible de prendre quelques dupes au piège de leurs charmes. Je sais bien qu’ils m’attendent mais d’un léger hochement de tête, j’indique que, non, désolé, les gars, ce sera sans moi. Et ce soir peut-être plus encore qu’après chaque défaite, j’ai un goût de crépuscule dans la bouche.
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Benoît Jeantet
Le vent



Le vent
sans doute
la plus efficace
parmi toutes
les petites mains
du cinéma
aujourd’hui
alors c’était
ce régisseur
ascendant balance.
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Benoît Jeantet
Ce matin



Ce matin
imagine
un remède
à ta mine
calamiteuse
de ciel couleur
de terre
en faisant dépendre
ton humeur
de tout autre chose
que
tes insomnies.
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Non. Il s'agissait sans doute d'une de ces filles. Non. D'une femme. Enfin. Plutôt d'une de ces dames so Saint-Sulpice sur lesquelles on a pu, dès nos premiers atermoiements d'aoûtats, rêver de se faire les dents-les doigts-la langue-les lèvres-la bouche, oui mais non, essaye encore-oublie ça mon garçon, comme c'était un peu trop méconnaître à quel point ce genre de dames so Sulpice apprécient assez peu en principe les façons qu'on a, vers cet âge frappé de tant d'ingratitudes, de mouliner la confusion des sentiments avec la grâce pataude d'un hélicoptère. Oui. Je crois qu'il devait plutôt s'agir de ce genre de fille. Non. De femme. Enfin. Bref. Et alors il y avait cette ambiance de docks et de lampe tempête et ça faisait une jolie rupture de ton, comme ça, sous les arcades du marché Saint-Sulpice.
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On appliquait son esprit au moindre texte. Chaque livre portait l’espoir d’un nouveau monde. Tout un champ d’opossums possible. Jeunesse bouillante. Savate. Chausson. Boxe anglaise. Mouille le maillot ou casse-toi. Le nomadisme rendait sensible aux autres. À l’affût dans les salles obscures vous traquiez les moindres éclairs du désir. Ressentiez le manque. Les cœurs volaient en éclats. La vraie vie ça n’existe pas. Le cinéma rien de mieux pour apprendre à finir. À ne plus vivre qu’à brève échéance. Vieillir ne serait rien. Non. Une chute sur la tempe. À travers le temps. Pourtant la longueur du jour est désormais source de larmes. Une lassitude vous enveloppe. Le voyage a perdu son motif. Le cœur n’est plus cet athlète. En forme ou pas. Chaque partie du corps aurait-elle eu droit à son histoire ? Pour ça qu’il se laisse flotter. Le corps. À la dérive. Endormi dans l’onde inerte. Le corps. Pour ça que des bois flottants. À l’approche des derniers rapides. Tout ce que nous sommes…
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L’idée première n’est pas tant de dresser une liste chronologique, encore moins d’établir un classement par genre ou un comparatif fastidieux. Ce livre, voulu, pensé et assumé comme un catalogue amoureux par ordre alphabétique de cent des plus grands romans du monde, veut ouvrir la voie aux lecteurs qui hésitent au moment de s’engager dans ce qui passe souvent à leurs yeux pour une jungle inquiétante. Une forêt obscure.
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Les arbres se resserrent pour ne pas céder à leur envie de déracinement. Tout les pousse à se sentir seuls ces jours.
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Benoît Jeantet
Oups. A moins que ce ne soit la photo de Léon Mazella. Voilà.
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Les enfants s’excitent dans le jardin et ce sera bientôt l’heure de la petite partie de rugby à toucher. Une sorte de rituel hebdomadaire. Je ne sais plus trop, à vrai dire, de quelle époque date cette habitude qui veut que dans la famille de mon vieil ami, chaque dimanche, oui quasiment, les « anciens » défient les plus jeunes, à moins que ce ne soit plutôt l’inverse. J’imagine que le succès de tous ces dimanches de la vie repose, encore et toujours, sur ce rêve immense et dispersé qu’ici on nomme rugby, ailleurs musique, cinéma ou littérature, et tout cela n’est jamais qu’une manière comme une autre de perpétuer les belles tragédies de la jeunesse. Un subterfuge astucieux qui permet aux gens un peu sur l’âge de prendre à revers le sentiment de solitude qui peut vous chavirer le cœur au milieu d’une bande de verres vides. Parce que notre petit empire prend un peu la poussière.
La veille, j’ai pris un train pour rejoindre notre vieille bande. Le club dont j’avais défendu les couleurs à l’époque de nos vingt ans battait de l’aile. Une trésorerie en souffrance. Des installations qui menaçaient ruine. Une réunion « entre anciens » était prévue pour mettre en œuvre un plan de sauvetage. Le temps jouait contre nous mais il fallait bien faire quelque chose. Quelques-uns mettaient déjà la main à la pâte. Certains prenaient sur leur temps libre pour réaliser des travaux de maçonnerie. Et puis des heures passées au téléphone, pour d’autres, partis en quête de partenariats locaux. Moi aussi, j’ai voulu apporter ma contribution. Je n’étais pas en mesure d’affronter la mort, non, pas maintenant. La veille, alors et presque sans réfléchir, j’ai donc pris ce train pour retrouver mes anciens complices. C’était, vous savez un de ces gestes en pure perte qu’on a l’impression d’accomplir au nom de la morale et de la liberté.
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Décidé ce matin de mettre mes vieux héros sous cloche. Au début, ils avaient l’air plutôt contents de quitter la nuit sans fin du sous-sol où j’entrepose mes souvenirs. Les bons. Les mauvais. Les brutaux. Les truands. Mon sous-sol aux souvenirs ressemble à une immense rue de la truanderie. Une immense rue gisant six pieds sous terre. Les bâtiments qui la bordent de part et d’autre ressortent tous d’une architecture différente. Ici un saloon qui s’ouvre sur une sorte de club-house désuet. Plus loin, un terrain de rugby. (…)
En dehors de ce lieu clos sur lui-même, tous ceux-là n’auraient rien à voir, rien à faire les uns avec les autres. Ensemble. Les classes sociales sont à cette époque beaucoup plus marquées qu’aujourd’hui. Sauf qu’ici une étrange magie opère. Lorsqu’il pousse la porte, qu’il se faufile, pattes douces, le gamin est à chaque fois témoin de cette aventure commune un peu hors sol. une aventure dont chaque nouvel épisode s’écrit, d’un dimanche à l’autre, court sur la semaine, bat les rues, les campagnes, rythme les coeurs au quotidien, le temps d’alimenter les souffles. Le temps de vivre le plaisir et la mâle innocence d’une rencontre. De survivre à l’après-match avec le secours de quelques fables. L’après-match, ce moment si particulier où tout reste souvent à refaire, défaire. Et c’est comme si tous ces hommes aux profils tellement disparates faisaient encore un pas de plus pour ne faire qu’un. Comme si leurs cœurs s’agrégeaient, après la fatigue des corps, par la seule grâce de l’amitié. Cette amitié virile, il y a beau temps que ce garçon en est convaincu, n’a pas son pareil pour cimenter les différences. Surmonter les écarts que la société a toujours pris un malin plaisir à creuser entre les gens. Lorsqu’on vous apprend très tôt qu’il sera toujours plus difficile de remonter d’un cordonnier que de descendre d’un marquis, un club-house a au moins le mérite d’entretenir l’espoir de l’avènement, un jour prochain qui sait, d’un monde sans barrières. (…)
Décidé ce matin de mettre mes vieux héros sous cloche. Au début, ils avaient l’air plutôt contents de quitter la nuit sans fin du sous-sol où j’entrepose mes souvenirs. Les bons. Les mauvais. Les brutaux. Les truands. Mon sous-sol aux souvenirs doit ressembler à une immense rue de la truanderie. Cette rue, c’est Babylone. C’est l’Atlantide. Un stade municipal d’un autre âge. Un stade pour un Règlements de compte à O.K. Corral où se rejoue chaque dimanche une nouvelle version de La Charge héroïque. Un stade de rugby bâti comme une nef très ancienne qui a connu le cœur de bien des ports. Echappé à bien des périls, on s’en doute. Sur la mer ou au large d’îles défendues par des récifs cannibales. Cette nef échouée en cale sèche, comme plantée au milieu d’un désert de souvenirs tel un vieux décor de cinéma. Un bric-à-brac fantôme qui a failli être emporté bien des fois par la violence des vents. Lorsqu’ils soufflent, les vents lèvent une odeur de chose qui ne sert pas. Plus. Une odeur d’âge d’or.
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Je le revois encore qui s’avance vers moi, un peu avant il a demandé à toute l’équipe de sortir, un livre de poche tout corné à la main. Je l’entends me dire, comme si c’était hier et avec un aplomb dont je ne l’aurais jamais cru capable : « Tu as peut-être été un bon joueur. Oui et ça, tout le monde en a déjà parlé. Mais sais-tu ce qui t’a manqué pour devenir un grand joueur ? La générosité. Tu refuses de t’ouvrir aux autres. Le ballon doit vivre avec toi ou mourir après toi. Tu ne laisses aucune autre alternative. Un monstre d’égoïsme. J’ai vu presque tous tes matchs, du temps de ta « splendeur », et ça m’avait frappé. Mais le plus terrible, vois-tu, c’est que même aujourd’hui, où après ce que tu viens de traverser, j’escomptais justement que ces épreuves t’auraient appris une ou deux choses de la vie, aujourd’hui, c’est encore pire. Tu penses sans doute que le destin s’acharne contre toi et tu te promènes parmi nous, avec tes grands airs de bête blessée, comme si tu étais la victime d’une injustice permanente. Tu penses sans doute qu’évoluer à ce niveau n’est pas digne de ton talent. Au fond, comme beaucoup, tu es malheureux parce que tu ne sais pas comment te débrouiller de toute cette violence. Comment apprivoiser tes démons intérieurs. On peut choisir d’être heureux. Tout le monde peut faire ce choix. Au rugby, c’est encore plus facile. Il te suffit d’apprendre à donner au lieu de bomber continuellement le torse des apparences. Au lieu de maudire le monde pour ce que tu crois qu’il t’a retiré, si tu te demandais plutôt ce que, toi, tu pourrais lui apporter ? (« Bomber le torse des apparences »)
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Cette mère célibataire, l’enfant complexé par son poids et le jeune rugbyman que j’étais sont tous faits d’imagination. Puisque la vraie vie, c’est entendu, ça n’existe pas. Et que c’est bel et bien pour la fuir, cette existence dont il vous semble que les efforts des hommes concourent unanimement à la rendre ennuyeuse, oui c’est bel et bien pour la fuir ou du moins avec l’espoir de la tenir quelque temps à distance, que certains sont allés voir du côté du rugby s’il n’y aurait pas moyen de faire mordre un peu la poussière aux tourments de la jeunesse. Parce qu’un jour, c’est tout à coup qu’on doit quitter le confort incertain, mais le confort quand même, le confort douillet mais le confort tout court, le confort de l’enfance et qu’à force d’écouter les récits d’un camarade de classe, à chaque fois qu’il me racontait les entraînements, les combats de boue et l’herbe qui sentait bon la feuille nouvelle, les vestiaires, les odeurs et le bruit des crampons, oui, à force j’ai fini par faire avec lui le chemin jusqu’au stade. Avant, il m’avait fallu mettre au point un petit stratégème. L’idée que je puisse me rendre à un entraînement de rugby, juste m’y rendre, ma mère en aurait fait une syncope. Dans le milieu où elle évoluait, j’imagine que les rugbymen passaient ordinairement pour des espèces de brutes au cerveau ramolli qu’il fallait à tout prix tenir éloignés des centres villes. (« L’art des mains »)
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Je revois encore le long cortège de ces hommes happés par le brouillard, ces hommes fiers, bâtis à chaux et à plâtre, la peau tannée par les excès de jeunesse : cette maladie si souvent mortelle, à peu près tous « sortis » des fermes et des bourgs environnants. Oui, j’entends d’ici leurs souffles, de courte haleine, pour la plupart, comme les fêtes de village avaient eu raison de leur meilleure volonté, un souffle d’aventure, déjà, pour les très rares qui, dès juillet, se projetaient en trépignant dans l’épopée à suivre. Oui. Et je comprends d’autant mieux, aujourd’hui, pourquoi il m’était si facile de m’identifier à eux. Je n’étais pourtant pas, à proprement parler, de là-bas. Je veux dire que je n’y vivais plus, et même depuis assez longtemps. Mais le rugby était pour moi, encore à cette époque, bien autre chose qu’un sport. Ou bien était-ce un sport bien plus qu’un sport décrit tel quel, formules magiques après formules magiques, par les articles au long cours légendés en haut style par ces plumes qui ont fait les beaux jours de la chronique sportive. (« L’amour à mains ouvertes »)
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